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Yves Juhel (1969-2003), peintre - Page 26

  • L'œuvre de la semaine (222) : le chien tout penaud

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    N° d'inv. 381. Prix : nous contacter. Photo O. D.

     

    Le 13 juillet 2001, Yves Juhel peint sur papier (50x65) six chiens (ou cinq chiens et une panthère ?), mêlant aquarelle et encre, à l'image de ceux inventoriés sous les N° 382 et 652. Cette série en précédera une autre, datant de fin août 2001, et composée de gouaches, d'huiles et de fusains.

    Dans cette série de juillet, les contours des animaux sont dessinés à l'encre, d'un trait tout en mouvement. Assis, voûté, penaud, on ne sait si ce chien exprime la crainte ou la sérénité, le regard étant vide. Ici, le gris de l'aquarelle donne leur couleur aux taches qui parsèment sa robe.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (221) : une deuxième femme totem

    yves juhel; art; peintre; peinture; l'œuvre de la semaine; fusai

    N° d'inv. 264. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Après le dessin N° 265, voici une deuxième femme totem réalisée au fusain sur papier (64x45). Une petite série de trois, sachant que le dernier n'est ni daté, ni signé.

    En avril 1996, Yves Juhel a abandonné les pinceaux pour prendre le fusain. De ce mois, il a laissé une quinzaine de dessins (sans doute plus, puisque certains, apparemment issus des mêmes séries, ne sont datés que de 1996, sans plus de précision) : des paysages, des esquisses de portraits, et ce trio de femmes longilignes, droites, totémiques. 

    Celle-ci est bien plus esquissée, moins précise, que la précédente. Etonnamment, elle a été dessinée huit jours plus tard, le 18 avril 1996. Seuls certains contours sont plus appuyés. Ses traits sont flous, fantomatiques, la tête est grossière, et ses membres supérieurs semblent atrophiés, renforçant l'impression d'un immobilisme statuaire. 

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (220) : paysage au ciel jaune

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    N° d'inv. 106. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Un ciel tourmenté de nuées jaunes; des arbres sur l'horizon; et une terre de sillons où le vert acidulé et le jaune rejoignent le brun... Voici un paysage comme aimait à les peindre Yves Juhel.

    Plusieurs séries peintes sur des toiles de petit format jalonnent le parcours de l'artiste. Celle-ci fait partie d'un petit lot de quatre tableaux au format 16x24 peints le 5 septembre 2000, à l'image du N° 104, qui fait se rencontrer les mêmes tons. Quatre œuvres identifiées, mais non signées, qui font suite à une autre mini-série peinte deux semaines plus tôt (N° 468), dont l'année correspond également au N° 109 (on remarquera ici que les arbres sont placés du même côté de la toile, à gauche...), et auxquelles on pourrait en ajouter d'autres, non datées (comme celle numérotée 184), non signées (comme la série du 5 septembre), et certaines même désentoilées.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (219) : au pied de la palissade

    yves juhel, art, peintre, peinture, l'œuvre de la semaine, huile, toile, 1990, personnage, misère

    N° d'inv. 843. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Un corps gisant, endormi, ivre, agonisant, ou peut-être mort, sur un trottoir, au pied d'une palissade... Avec cette œuvre, retour en 1990, année durant laquelle Yves Juhel a représenté de nombreuses scènes de rue, de violence, d'ivresse, de misère, voire de famine pour trois d'entre elles (voir les N° 464, 338 et 366)... Sont ainsi parvenus jusqu'à nous une douzaine d'huiles sur toile, mais aussi seize dessins essentiellement au fusain.

    Parmi les toiles, plusieurs sont la propriété de collectionneurs particuliers, mais pas toutes. A l'image de celle-ci, qui appartient à une sous-série plus proche de nous, scène d'un quotidien de misère dans le monde occidental (voir aussi les œuvres numérotées 362, 462 et 463). Les traits du personnages sont grossiers, comme modelés dans la terre. Le corps semble se mêler au bitume, comme s'il était resté trop longtemps couché là, au point d'être avalé par le trottoir. Elément essentiel, la palissade en bois occupe les deux tiers de la toile et lui apporte sa lumière.

    Yves Juhel peint ici en mouvement. Jamais son pinceau ne semble se poser, et il bâtit son œuvre sur les coulures, les taches, les imperfections  du geste fluide. Le tout sur un tableau de 96x130. Comme pour toutes les œuvres de cette série, elle est signée, au recto, "Y. Juhel", et datée de la seule année "90". 

    O. D.

     

  • L'œuvre de la semaine (218) : un bouquet dans la brume

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    N° d'inv. 5. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Voici l'une des œuvres les plus imposantes peintes par Yves Juhel. Dans sa courte carrière en effet, la toile la plus volumineuse peinte par l'artiste reste Le Grand cerf (N° 179), en 200x200. Derrière, on compte huit tableaux au format 200x170, dont celui-ci. 

    Cette toile datée, au verso, de 1999, appartient à la première série des bouquets (voir la rétrospective ici). Une série dans laquelle les fleurs sont en pot, ou en vase, et le plus souvent voilées par une sorte de brume. Et c'est bien le cas, ici. Du sol (ou de la table), du vase et des fleurs, on ne distingue que les silhouettes d'un rose-violet, se découpant difficilement dans un brouillard jaunâtre. L'artiste joue ici avec les transparences, les flous et les dégradés, se plaisant à imposer une ambiance empreinte de mystère, d'étrangeté...

    O. D.