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Yves Juhel (1969-2003), peintre - Page 27

  • L'œuvre de la semaine (217) : paysage enneigé

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    N° d'inv. 93. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Dès la fin des années 90, Yves Juhel a peint des paysages sur des toiles de petit format. On distingue ainsi, dans son œuvre, plusieurs séries. L'une d'entre elles est constituée d'une dizaine de tableaux de dimensions  diverses, réalisés entre les étés 2000 et 2001, avec plusieurs sous-périodes.

    Le tableau présenté cette semaine est à cheval sur deux de ces périodes. Trois dates sont en effet inscrites au verso, avec la signature de l'artiste : les 5 septembre et 9 novembre 2000 (comme ceux inventoriés sous les N° 96, 97, 145); puis le 23 mars 2001 (voir les tableaux numérotés 95, 88 et 44). Une amplitude assez longue (plus de six mois), donc, pour un tableau de dimensions modestes (35x27). 

    On retrouve ici le goût d'Yves Juhel pour les paysages torturés, les ciels tourmentés, les atmosphères contrastées. Tantôt il consacre l'essentiel de l'espace au ciel, tantôt au sol. Là, c'est la seconde option qu'il a choisie : une sorte de paysage enneigé, sous un ciel où se côtoient nuages d'un gris bleuté et percées ensoleillées. 

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (216) : le bouledogue

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    N° d'inv. 321. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Le bestiaire de l'été 2001 d'Yves Juhel compte de nombreux chiens. Si la plupart ont été peints ou dessinés fin août (Voir, par exemple, ceux inventoriés sous les numéros 41 ou 648), celui-ci a toutefois été commencé plus tôt, comme l'indiquent les différentes dates inscrites au verso : les 10, 13, 17, 19 et, pour finir, 29 août.

     

    En grand format

    Il n'en reste pas moins qu'il s'inscrit dans l'esprit de cette vaste série animalière, et plus précisément dans la lignée des grands formats peints à l'époque par l'artiste, tels le grand cerf (N°179) ou le cheval vert (N°335).

    Ce bouledogue (l'artiste l'a ainsi identifié, au dos du tableau) a été peint sur une toile de dimensions plus que respectables, 161x180. Ce qui lui donne une certaine majesté, avec sa mine sérieuse et ses grandes oreilles, sur un fond très élaboré, de gris et de roses mêlés.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (215) : l'ours noir (ou le chat assis ?)

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    N° d'inv. 815. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Le 1er juin 2001, en préambule à son grand bestiaire de l'été, Yves Juhel dessine, au fusain sur papier, douze animaux, travaux préparatoires à ce qu'il fera vivre ensuite, pendant des semaines, d'abord à la gouache sur le papier, puis à l'huile sur la toile. Douze dessins portant la même date et sans signature, réalisés dans des dimensions variées.

    Après le duo de rongeurs (écureuils ? lapins ?) du N°814, voici un second exemplaire tiré de cette série. Un ours debout, posé sur ses pattes arrière ? A moins qu'il ne s'agisse d'un chat assis sur son postérieur ? Les dimensions de ce dessin : 35x33. Hélas, comme pour les autres, le papier présente quelques traces d'humidité.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (214) : pâle visage

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    N° d'inv. 712. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    En août et septembre 2002, après avoir réalisé une belle galerie de portraits animaliers, Yves Juhel peint une série d'une trentaine de personnages, dont nous avons déjà présenté ici quelques individus (N° 699, 721 et 692, par exemple). Des portraits peints à la gouache sur papier au format 65x50.

    Ici, les tons sont pâles. La chevelure est grise et vaporeuse, le visage est glacial mêlant, sur un fond beige-jaune, de larges bandes gris bleutées et mauves, comme des peintures de guerre. Une pâleur générale qui tranche avec les plumes noires et bleues, qui parent ce personnage. Ces plumes sont un élément récurrent dans l'œuvre d'Yves Juhel.

    L'on pourrait aussi y voir une forme d'autoportrait de l'artiste. Même si le seul véritable autoportrait identifié est la gouache N° 672, la concomitance des dates accrédite, au minimum, l'hypothèse du lien de parenté entre les deux.

    Cette œuvre a été commencée le 26 août 2002, puis poursuivie le 29, avant d'être achevée le 8 septembre. Une date qui apparaît sur pas moins de cinq gouaches de cette collection (voir par exemple le N° 717) et qui marque la fin de cette série. Ce sont d'ailleurs les dernières datées de l'année 2002.

    O. D.

  • Les œuvres de la semaine (213) : un trio de lampadaires

                                                          Yves Juhel 834-Photo OD.JPG   Yves Juhel 832-Photo OD.JPG   Yves Juhel 833-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 834, 832 et 833. Prix : nous contacter. Photos : O. D.

     

    Un simple regard sur ces trois huiles sur toile d'Yves Juhel suffit à comprendre qu'il est impossible de les présenter séparément. Ces trois lampadaires sont assez uniques dans l'œuvre de l'artiste, si l'on excepte  la toile N° 90, peinte en 1997, et qui ressemble à un détail de la partie supérieure de ces éléments de mobilier urbain. Le sujet, très citadin,  peut toutefois apparenter cette série à celle mêlant bureaux et fenêtres, peinte exactement à la même époque.

    Toutes trois ont été peintes en septembre 1996 et présentent un profil original, les dimensions des toiles, en 180x30, jouant avec la hauteur des objets représentés. Si les fonds sont gris, tels un ciel d'hiver urbain, les lampadaires sont quant à eux d'un noir profond et brillant. Au sommet de chaque poteau, une coque noire accueille une ampoule blafarde, qui ressemble, dans les trois cas, à des quartiers de lune voilés.

    Au verso, plusieurs inscriptions ont été notées par l'artiste, en plus de la signature, du mois, et de l'année de leur création : la toile N° 834 porte ainsi le titre "Le lampadaire 1"; celle numérotée 832 est nommée "Le lampadaire 2"; et la dernière, la N° 833, est intitulée "Lampadaire et fil électrique".

    O. D.