Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

L'œuvre de la semaine (101)

Yves Juhel 338-Photo PJ.JPG

N° d'inv. 338. Prix : nous contacter. Photo : Pierre Juhel

 

Les plus anciennes œuvres d'Yves Juhel jusqu'ici répertoriées datent de l'année 1990. L'artiste a alors 21 ans, et entreprend une série ayant pour thèmes la misère, la déchéance, la maladie, la mort. Des œuvres particulièrement lugubres, qu'il a totalement assumées par la suite, puisque contrairement à certaines séries antérieures ou postérieures, il en a conservées plusieurs.

Cette huile sur toile de 130x130 est particulièrement morbide. Un corps décharné, maigre à l'extrême, cadavérique, émerge d'un noyau de lumière transperçant une nuit profonde. A moins qu'il ne s'agisse de l'obscurité qui, peu à peu, envahit la lumière, jusqu'à l'anéantir et plonger ce corps dans un noir absolu. Où l'artiste est-il allé chercher cette scène ? Dans une des famines terribles qui ont touché l'Afrique dans les années 80 ? Elle est en tout cas à rapprocher de la toile inventoriée sous le N° 464 : corps allongé, mourant ou déjà mort; éclat lumineux autour du corps; puissance de l'obscurité... Et comme toutes les œuvres peintes cette année-là, elle ne porte qu'une seule mention, au recto, en bas à droite : Y. Juhel 90.

O. D.

 

yves juhel, art, peintre, peinture, l'œuvre de la semaine, huile, toile, 1990, personnage, misère

N° d'inv. 464

 

Les commentaires sont fermés.