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toile - Page 9

  • L'œuvre de la semaine (246) : en deuil

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    N° d'inv. 844. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Les premières œuvres d'Yves Juhel sont particulièrement sombres, voire morbides. Une tendance qui s'observe dès la fin des années 80, et qui va se confirmer, en 1990 notamment. Le tableau présenté cette semaine est le dernier de cette série mettant clairement en scène la mort, la souffrance, la misère. Il est le seul daté de l'année 1991. L'artiste, alors âgé de 21 ans, ne quittera ensuite pas encore tout à fait les univers sombres, avec des portraits lugubres et des scènes de rue, mais il y trempera ses pinceaux de manière moins frontale.

    Aucune ambiguïté dans cette huile sur toile (130x97) : le personnage inconscient, semble reposer dans son linceul, le corps happé par une noirceur profonde. Quelques traits au crayon apparaissent, sur le visage, et un morceau de ruban adhésif noir a été collé, en travers du coin supérieur gauche, et recouvert de peinture tout aussi noire, dégoulinante, tel un crêpe de deuil.

    La posture du personnage est récurrente dans l'œuvre d'Yves Juhel. Elle s'apparente à certaines peintes en 1990, à l'image des tableaux N° 338 et 463. Plus encore, on la retrouve dans un dessin au fusain, à la sanguine et à la craie réalisé lui aussi en 1990 (N° 285). Dessin qui pourrait être une étude ayant conduit à ce tableau plus abouti.

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  • L'œuvre de la semaine (245) : la forêt au bout du champ

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    N° d'inv. 324. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Cette huile sur toile en grand format (180x180) appartient à une petite série d'œuvres peintes au tournant de 1999 et 2000. Quelques paysages réalisés sur des toiles de vaste dimension, parmi lesquels on retrouve notamment ceux inventoriés sous les numéros 76, 180 et 182, ou bien encore le 331, commencé en février 2000 mais achevé plus d'un an plus tard.

    Avant cette série, Yves Juhel s'était déjà essayé aux paysages, à travers des dessins au fusain et à la sanguine, dans un premier temps, en 1996, puis ses petites huiles, commencées la même année. Et d'autres séries suivront.

    Là, c'est au sortir de sa série sur les bouquets en pot que l'artiste se penche sur de grands paysages, vastes étendues de nature. Avec ce tableau, on est toutefois loin des univers à la Turner qui émergent de quelques-unes des toiles de la série. Un ciel bleu, un vert flamboyant qui pourrait laisser penser à un bois au début de l'été et, au premier plan, comme un champ mêlant une terre jaune ou beige et une végétation verte... La composition semble simple, ici. Sans doute plus qu'elle ne l'est en réalité.

    Ce tableau a été commencé, comme le N° 180, le 18 octobre 1999.  Il inaugure la série, et sera le premier à être achevé, le 1er novembre. Deux autres dates sont également inscrites au dos de l'œuvre, à côté de la signature de l'artiste : les 20 et 22 octobre. 

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (244) : personnage torturé

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    N° d'inv. 160. Prix : nous contacter. Photo :O. D.

     

    Deux gros yeux blanchâtres, un corps et deux bras, sur un fond oscillant entre nuit et flammes rouges. Le tout peint avec beaucoup de matière, du volume, du mouvement et de la spontanéité... Le tableau présenté cette semaine appartient à une série de personnages à grosse tête peints par Yves Juhel dans toutes les dimensions, entre fin 1993 et 1995.

    Il est signé et daté, au dos, de la seule année de 1994. Une série dans laquelle on retrouve plusieurs œuvres déjà décrites sur ce blog, à l'image de celles numérotées 154, 158307 ou 357. Il est de petite taille (22x16) et a été ceint d'un galon noir.

    O. D. 

  • L'œuvre de la semaine (243) : l'orage menace

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    N° d'inv. 186. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Entre 1996 et 2001, Yves Juhel a peint de très nombreuses toiles représentant, en petit format, des paysages. Une vaste série composée de sous-séries, à l'image de ces paysages jaunes peints à la fin de l'été 2000.

    Celui que nous présentons cette semaine n'est pas daté. Seule la signature de l'artiste apparaît sur le cadre, au dos. Peut-être la date figure-t-elle au verso de la toile, mais elle n'est pas accessible, étant fixée sur un fond en contreplaqué. Il n'empêche : il ne fait aucun doute que cette huile date de septembre 2000, à l'image de celles qui ont été inventoriées sous les N° 104 et 106, et que l'on peut retrouver dans la rétrospective, ici. Elle ne saurait en tout cas être postérieure, puisqu'elle apparaît sur une photo prise par Yves lui-même, diapositive datant du 9 septembre 2000.

    Celle-ci fait ainsi partie d'une série de trois, qui ont été encadrées. Les dimensions sont classiques (24x16), passant en 27,5x19,5 avec le cadre. A noter que ces trois huiles ont été exposées en Bretagne entre 2013 et 2015, et que l'une d'elle (N° d'inv. 184) a été vendue à un collectionneur.

    Les paysages peints dans cette série par Yves Juhel sont estivaux, faisant penser à de vastes champs de blé baignés par le soleil. C'est une nouvelle fois le cas ici. Pourtant, la lumière qui se dégage du champ contraste fortement avec le ciel, particulièrement tourmenté, comme si un orage estival s'annonçait.

    O. D. 

  • L'œuvre de la semaine (241) : neuf fruits épars

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    N° d'inv. 316. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    L'œuvre présentée cette semaine appartient à la série des fruits, peinte par Yves Juhel entre 1997 et 1999. Avec ses dimensions imposantes (195x170), il s'agit de la plus grande des toiles de cette série, composée dans tous les formats, comme on peut le revoir en clinquant ici.

    Ici, les fruits sont épars, sur un fond beige orangé, rectangle se détachant sur un fond primaire, plus pâle, encadrant le sujet. Neuf sphères noires, et une toile pleine de matière, de relief, tant pour le fond à plusieurs niveaux que pour ces fruits, luisants comme du goudron. 

    Alors que, pour beaucoup de toiles de cette série, seule l'année est a été inscrite par l'artiste, il s'est fait ici plus précis. Au 1er février 1997, gravé avec la signature d'Yves Juhel dans la peinture au recto, répondent les 2 et 11 février de la même année, dates inscrites au verso. 

    O. D.