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toile - Page 12

  • L'œuvre de la semaine (218) : un bouquet dans la brume

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    N° d'inv. 5. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Voici l'une des œuvres les plus imposantes peintes par Yves Juhel. Dans sa courte carrière en effet, la toile la plus volumineuse peinte par l'artiste reste Le Grand cerf (N° 179), en 200x200. Derrière, on compte huit tableaux au format 200x170, dont celui-ci. 

    Cette toile datée, au verso, de 1999, appartient à la première série des bouquets (voir la rétrospective ici). Une série dans laquelle les fleurs sont en pot, ou en vase, et le plus souvent voilées par une sorte de brume. Et c'est bien le cas, ici. Du sol (ou de la table), du vase et des fleurs, on ne distingue que les silhouettes d'un rose-violet, se découpant difficilement dans un brouillard jaunâtre. L'artiste joue ici avec les transparences, les flous et les dégradés, se plaisant à imposer une ambiance empreinte de mystère, d'étrangeté...

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (217) : paysage enneigé

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    N° d'inv. 93. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Dès la fin des années 90, Yves Juhel a peint des paysages sur des toiles de petit format. On distingue ainsi, dans son œuvre, plusieurs séries. L'une d'entre elles est constituée d'une dizaine de tableaux de dimensions  diverses, réalisés entre les étés 2000 et 2001, avec plusieurs sous-périodes.

    Le tableau présenté cette semaine est à cheval sur deux de ces périodes. Trois dates sont en effet inscrites au verso, avec la signature de l'artiste : les 5 septembre et 9 novembre 2000 (comme ceux inventoriés sous les N° 96, 97, 145); puis le 23 mars 2001 (voir les tableaux numérotés 95, 88 et 44). Une amplitude assez longue (plus de six mois), donc, pour un tableau de dimensions modestes (35x27). 

    On retrouve ici le goût d'Yves Juhel pour les paysages torturés, les ciels tourmentés, les atmosphères contrastées. Tantôt il consacre l'essentiel de l'espace au ciel, tantôt au sol. Là, c'est la seconde option qu'il a choisie : une sorte de paysage enneigé, sous un ciel où se côtoient nuages d'un gris bleuté et percées ensoleillées. 

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (216) : le bouledogue

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    N° d'inv. 321. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Le bestiaire de l'été 2001 d'Yves Juhel compte de nombreux chiens. Si la plupart ont été peints ou dessinés fin août (Voir, par exemple, ceux inventoriés sous les numéros 41 ou 648), celui-ci a toutefois été commencé plus tôt, comme l'indiquent les différentes dates inscrites au verso : les 10, 13, 17, 19 et, pour finir, 29 août.

     

    En grand format

    Il n'en reste pas moins qu'il s'inscrit dans l'esprit de cette vaste série animalière, et plus précisément dans la lignée des grands formats peints à l'époque par l'artiste, tels le grand cerf (N°179) ou le cheval vert (N°335).

    Ce bouledogue (l'artiste l'a ainsi identifié, au dos du tableau) a été peint sur une toile de dimensions plus que respectables, 161x180. Ce qui lui donne une certaine majesté, avec sa mine sérieuse et ses grandes oreilles, sur un fond très élaboré, de gris et de roses mêlés.

    O. D.

  • Les œuvres de la semaine (213) : un trio de lampadaires

                                                          Yves Juhel 834-Photo OD.JPG   Yves Juhel 832-Photo OD.JPG   Yves Juhel 833-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 834, 832 et 833. Prix : nous contacter. Photos : O. D.

     

    Un simple regard sur ces trois huiles sur toile d'Yves Juhel suffit à comprendre qu'il est impossible de les présenter séparément. Ces trois lampadaires sont assez uniques dans l'œuvre de l'artiste, si l'on excepte  la toile N° 90, peinte en 1997, et qui ressemble à un détail de la partie supérieure de ces éléments de mobilier urbain. Le sujet, très citadin,  peut toutefois apparenter cette série à celle mêlant bureaux et fenêtres, peinte exactement à la même époque.

    Toutes trois ont été peintes en septembre 1996 et présentent un profil original, les dimensions des toiles, en 180x30, jouant avec la hauteur des objets représentés. Si les fonds sont gris, tels un ciel d'hiver urbain, les lampadaires sont quant à eux d'un noir profond et brillant. Au sommet de chaque poteau, une coque noire accueille une ampoule blafarde, qui ressemble, dans les trois cas, à des quartiers de lune voilés.

    Au verso, plusieurs inscriptions ont été notées par l'artiste, en plus de la signature, du mois, et de l'année de leur création : la toile N° 834 porte ainsi le titre "Le lampadaire 1"; celle numérotée 832 est nommée "Le lampadaire 2"; et la dernière, la N° 833, est intitulée "Lampadaire et fil électrique".

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (209) : à l'abri sous l'arbre d'argent

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    N° d'inv. 826. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    L'œuvre monumentale d'Yves Juhel compte huit tableaux peints entre 1992 et 1995, et composant une petite série d'arbres, dans toutes les dimensions : du petit format (avec ceux numérotés 151 et 162), du grand format (N° 74, 309 et 310), et deux toiles de dimensions intermédiaires, à l'image de celle que nous présentons cette semaine (116x89).

    Là, nous sommes face à deux arbres plantés dans une terre rouge sang, le plus petit, à l'abri du grand au feuillage d'argent, ayant presque figure humaine, avec ses yeux pâles et sa tête penchée. Il est vrai qu'à cette même période, Yves Juhel peint également d'étranges personnages à grosse tête, ressemblant fortement à cet arbre jaune (voir, par exemple, le N° 307).

    L'artiste prend son temps, pour peindre ces arbres. Ici, au verso, il dresse la liste des mois durant lesquels il s'est penché sur sa toile : mai 93, novembre 93, décembre 93, janvier 94, mai 94, juin 94... Soit plus d'un an pour y mettre un terme. Au recto, il a gravé son nom dans la peinture, y ajoutant une année : 94.

    A noter que la toile est entourée d'un galon noir, qui se décolle...

    O. D.