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toile - Page 8

  • L'œuvre de la semaine (260) : la dame à la coiffe rouge

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    N° d'inv. 847. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Après avoir peint une série très sombre, mêlant scènes de rue, douleur et misère, Yves Juhel débute fin 1991 une petite série de nus féminins. Une dizaine d'huiles sur toile (Voir par exemple les N° 82, 835 et 838) et trois petites œuvres sur carton (N° 485 et 489) sont ainsi arrivées jusqu'à nous.

    Ici, le personnage féminin est de dos, peau pâle à l'extrême, le torse couvert d'un tissu rouge, faisant écho à la coiffe (un chapeau ?) qu'elle semble porter. Elle se dessine sur un fond de couleur chair, faisant ressortir sa pâleur.

    Beaucoup de matière sur ce tableau peint sur une toile de 130x97. L'œuvre est doublement datée et doublement signée : d'abord le 29 décembre 1991 puis, gravé dans la peinture, le 9 février 1992.

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    Petite facétie de l'artiste ? Au verso, un dessin enfantin représentant un monstre vert est esquissé. 

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (256) : le chevreau

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    N° d'inv. 358. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Les dernières œuvres à l'huile d'Yves Juhel ont été peintes en septembre 2001, deux ans avant sa mort. Elles mettent un point final à une très riche série animalière et à un été particulièrement actif. Cinq tableaux portent mention de l'ultime date, le 22 septembre : ils ont été inventoriés sous les numéros 24, 55, 300, 360 et 358, celui que nous présentons cette semaine.

    Point commun entre ces dernières toiles, seule la tête des animaux est représentée, à l'image d'une autre série animalière, qu'il peindra à la gouache, l'été suivant.

    Gris et blanc dominent, sur ce tableau de 81x65 représentant ce qui semble être un chevreau, à l'attitude neutre et sereine. Avec toutefois cet étrange carré de couleur, dans le coin supérieur gauche, dont l'éclat déteint sur l'intérieur de l'oreille de l'animal. 

    Cette œuvre n'est hélas pas signée. Plusieurs dates sont inscrites, au verso : les 9, 13, 14, 19 et 22 septembre 2001. 

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (253) : animal dodu

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    N° d'inv. 304. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    2001, l'année du grand bestiaire d'Yves Juhel... Des animaux de toutes sortes, peints dans toutes les dimensions. Et certains en grands formats, comme celui que nous présentons cette semaine, représenté sur une toile de 160x200. 

    Cet animal est difficile à identifier. Est-ce une vache ? Ou un cheval plutôt bien portant ? Un autre tableau, peint au même moment (N° 33), dans ce même rouge foncé, pourrait laisser penser qu'il s'agit d'un équidé. Mais aucune certitude. 

    Ce tableau est signé au recto. Au verso, deux dates sont inscrites : les 9 et 11 septembre 2001.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (252) : les arbres de glace

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    N° d'inv. 121. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Ni date, ni signature, pour ce petit paysage (16x24). Mais aucun doute : cette huile sur toile a bien été peinte en 1997 par Yves Juhel. Pour s'en convaincre, il suffit de se pencher sur sa grande série des paysages de petit format, et notamment ceux inventoriés sous les numéros 111 et 118

    On y retrouve ces arbres, sur l'horizon. Tantôt en flammes, illuminés, en feuilles ou nus, ici, ils semblent de glace, couverts d'une gangue de givre, dans un paysage où ciel et terre se mêlent dans le même gris.

    Ce petit tableau a été encadré par l'artiste (19,5x27,5).

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (249) : sept fleurs de sang

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    N° d'inv. 13. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Difficile de faire plus éclaté que ce boulet peint par Yves Juhel en 2000. Ce tableau appartient à une série majeure peinte par l'artiste, durant les deux premières années du millénaire. Série dans laquelle, à partir d'un fond très travaillé et d'un noyau magmatique, il fait exploser des gerbes de fleurs, essaimant pétales et tiges sur la toile. Les œuvres sont ici pleines de matière, en trois dimension, et le plus souvent peintes sur de grands châssis de forme carrée.

    Sur cette toile, peinte en 150x150, le fond, d'un ton pastel saumoné, contraste peu avec le noyau jaune. Ce qui fait d'autant plus jaillir les sept fleurs de sang coagulé, sombres, l'une d'entre elle sortant même quasiment du tableau, dans sa partie supérieure. Au cœur du magma, elles semblent avoir laissé la trace colorée, orangée, du bouquet initial.

    Six dates figurent au dos de la toile, concentrées au mois d'août 2000 : les 8, 9, 12, 14, 15 et 27. Un tableau qui, hélas, ne présente aucune signature apparente de l'artiste.

    O. D.