Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

toile - Page 7

  • L'œuvre de la semaine (271) : le cheval à la bride

    Vignette 298.jpg

    N° d'inv. 298. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Le bestiaire d'Yves Juhel compte plusieurs séries, peintes sur plusieurs périodes. L'une des plus riches est constituée des 55 huiles sur toile réalisées entre juillet et septembre 2001. Un été pour lequel près de 150 œuvres sont répertoriées au total.

    Sur le mois de septembre (qui clôt cette année 2001, pour ce qui est des créations d'Yves Juhel), les tableaux se multiplient, les dates se mêlent et se croisent, montrant que l'artiste menait plusieurs travaux de front, dans les formats les plus variés, commençant une toile ici, achevant une autre là, tout en apportant une touche à d'autres encore. Ce cheval (ou cet âne), avec sa bride, porte deux dates, au verso, à côté de la signature du peintre : les 14 et 17 septembre 2001. De par sa dimension (100x74), la composition et les couleurs, ce tableau est très proche du N°360, représentant lui aussi un cheval, et daté des 14, 18 et 22 septembre.

    Le 17 septembre est également la date d'achèvement de plusieurs autres tableaux, comme les N°137, 42 et 34. Œuvres animalières aussi, elles en sont assez éloignées par le style, qui n'en reste pas moins très spontané et libéré. Ici, contours, crinière et bride semblent dessinés dans un même trait noir, et comme souvent, fond et couleurs du sujet évoluent et se mêlent en taches diluées, brossées ou grossièrement peintes au pinceau.

    A noter que si les animaux représentés durant cette période sont d'une grande variété, les équidés (chevaux, ânes, zèbres...) occupent une large place dans ce vaste bestiaire.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (270) : deux fruits pourris

    Vignette 86.jpg

    N° d'inv. 86. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Parmi la vingtaine de toiles de toutes dimensions représentant des fruits dans les états les plus variés, la plupart datent de 1997, avec des prolongements en 1998 et 1999. Certaines ne portent toutefois aucune mention de date, ni même de signature, comme celle que nous présentons cette semaine. Mais aucun doute : elle fait partie de cette série et nous ne pensons guère nous tromper en assurant qu'elle a été peinte elle aussi en 1997.

    Son format : 33,5 x 55,5. Les deux fruits qui y sont représentés sont difficilement identifiables. Sur fond en nuance d'ocre et de beige, ils sont en contraste, entre la blancheur verdâtre rehaussée de beaucoup de matière de l'un et la noirceur sans relief de l'autre. Peut-être des citrons ayant depuis longtemps été atteints par la pourriture et les moisissures ? Pas impossible... Yves Juhel aimait aussi représenter ces natures plus que mortes, dans leur état de décomposition avancée. 

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (266) : la mort du tigre ?

    Vignette 40.jpg

    N° d'inv. 40. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Le grand bestiaire d'Yves Juhel rassemble une grande diversité d'animaux : sauvages ou domestiques; insectes, poissons, oiseaux, mammifères; familiers de nos latitudes ou évoluant sous d'autres cieux... Avec quelques belles séries, et des récurrences. 

    La période faste en la matière, c'est l'été 2001. Des dessins au fusain en juin, puis des gouaches, et de nombreuses huiles, dont certaines débutées dès 2000 mais que l'artiste va achever durant cet été sauvage. Dans ce foisonnement animalier, Yves Juhel peint, en août, une poignée de tigres. Une gouache d'abord, le 14. Puis quelques huiles. Celle-ci, non signée, date du 20, comme indiqué au verso de l'œuvre. Tout comme la N° 28, un tigre couché. Une autre (N° 37) est datée du lendemain, le 21 août 2001.

    Les formats sont réduits, souvent atypiques, comme cette toile en 27x46. Difficile d'interpréter ici l'attitude et la posture de l'animal, dont la partie antérieure s'estompe hors du cadre. Exprime-t-il un contentement ? Est-il endormi ? Est-il en souffrance ? Est-il mort, comme semblent le suggérer ces rayures qui paraissent suivre la ligne des côtes décharnées, soulignant le squelette du félin ? Pas de réponse, à ces questions...

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (265) : la plante bien taillée

    Vignette 337.jpg

    N° d'inv. 337. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Un pot, un feuillage, une plante bien taillée, mais pas de tiges, juste des feuilles semblant voler, unies les unes aux autres par un champ magnétique... Nous sommes ici au tournant des années 1998 et 1999, en hiver, comme indiqué au dos de cette toile, à côté de la signature de l'artiste. La période est faste, pour Yves Juhel. Il déploie alors une belle série monumentale, des bouquets et plantes bien rangés dans leurs vases et leurs pots. Le plus souvent dans de grands formats.

    Ici, la toile est haute de 195 cm et large de 130 cm. On y retrouve cette géométrie symétrique et rigoureuse qu'il développe dans toute la série, cette ambiance floue et vaporeuse qui enveloppe alors son œuvre, son sens du fond très travaillé, son jeu de la transparence et de la densité. Au recto, il apporte sa touche finale : "Yves Juhel 1999". En bas à droite, la toile, vraisemblablement victime d'un incident, à été recousue, verticalement, sans doute par le peintre lui-même.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (263) : des arbres dans la brume

    yves juhel, art, peintre, peinture, l'œuvre de la semaine, huile,toile,paysage, 1997

    N° d'inv. 117. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Parmi les cinq séries de paysages en petit format peintes par Yves Juhel entre 1996 et 2001, la deuxième est constituée de tableaux horizontaux, en 16x24, représentant des alignements d'arbres sur la ligne d'horizon. Huit œuvres, datant de 1997 et 1998 peuvent être ainsi intégrées à cette belle série hypnotique, qui aura encore quelque écho dans certaines toiles de l'année 2000.

    La plupart des œuvres de cette sous-série ne sont ni datées, ni signées, à l'image de celle que nous présentons cette semaine. Mais nul doute qu'elles ont été peintes en même temps que les deux portant pour mention la seule année 1997. 

    Ici, le ciel moucheté de rouge s'estompe au contact de la terre, dans une forme de brume fantomatique. La rangée d'arbres, écrasée de brouillard, se noie dans ce flou, semblant flotter et perdre le contact avec une voie asphaltée, elle-même longée d'un champ vert foncé. Tantôt flamboyante, orageuse, nocturne, vespérale ou, comme ici, brumeuse, Yves mêle les ambiances au fil de cette série, tout en  conservant sa ligne directrice commune.

    O. D.