Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

gouache - Page 5

  • L'œuvre de la semaine (291) : le chien attentif

    Vignette 654.jpg

    N° d'inv. 654. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Durant l'été 2001, la vaste série animalière d'Yves Juhel s'apparente à un immense bestiaire représentant une foule d'espèces. Parmi elles, les chiens sont très présents.   En juillet, il y a une petite série mêlant encre et gouache (voir le N° 382). Du 10 au 29 août, il enchaîne les représentations, à la gouache mais aussi à l'huile (voir ainsi le N° 321). Le 31 août, il cumule les dessins au fusain (voir le N° 525 ou le N° 513).

    Cinq œuvres sont datées de la seule journée du 25 août. On a par exemple déjà vu ici le N° 642 et le N° 648. Celle que nous présentons cette semaine est de la même veine. De l'encre et du fusain pour les contours, de la gouache pour la matière et un fond très dilué, le tout sur une feuille de 65,5x50. L'animal est attentif, interpelé par celle ou celui qui le regarde.

    La date à laquelle elle a été peinte figure au recto, au côté de la signature de l'artiste.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (289) : couronné de lauriers

    Vignette 412.jpg

    N° d'inv. 412. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Cette œuvre d'Yves Juhel appartient à la série des portraits peints en 2003, composée de près de 70 gouaches sur papier. Et plus précisément à la première des trois sous-séries, réalisée en mars. Ce portrait date ainsi des 19, 20 et 23 mars.

    Schématisé à l'extrême, on y retrouve les particularités de la série : plumets et oeil unique, dans une silhouette en forme de coupe, triangle en bas et visage plus circulaire mais ouvert au sommet, ressemblant à un empereur romain couronné de lauriers. Les traits sont ici très marqués, et contrastent avec un fond très dilué, entre mauve pâle et beige. Des coulures sortent du faux cadre, dans la partie inférieure, indiquant que le peintre n'a pas peint cette série à plat, mais sur un support vertical.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (288) : portrait sombre et halo blanc

    Vignette 387.jpg

    N° d'inv. 387. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Cinq œuvres d'Yves Juhel sont datées du 24 novembre 1993. Toutes jouent sur les contrastes entre noir et rouge-bordeaux, parfois blanc aussi. Trois d'entre elles représentent des scènes de vie renvoyant plus à des émotions, à des sentiments sombres, qu'à des représentations figuratives (N° 487 et 496). Le deux autres représentent d'étranges personnages, à l'image de nombre de ceux qui accompagnent l'artiste, dans ce qu'il peint à cette époque.

    Ici, le personnage est monolithique, fantomatique, presque lugubre et inquiétant, surmonté d'une tête surdimensionnée. Il est entouré d'un halo de brouillard blanc, amplifiant plus encore les contrastes, sur ce support de papier cartonné léger de couleur gris bleuté. Une feuille de petit format (25,5x20,5) abîmée et présentant des traces d'humidité  sur son côté gauche.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (287) : étude de paysage

    Vignette 556.jpg

    N° d'inv. 556. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Pas de date, ni de signature, pour ce paysage comme pour les dix autres de cette série. S'agit-il de fonds ? D'études ? De travaux préparatoires à des séries plus importantes, comme les grands paysages peints à l'huile sur toile, entre 1999 et 2000 ? Certaines pourraient le laisser penser, mais rien n'est certain.

    Ce paysage, mêlant gouache et pastel, a été réalisé en petit format, sur une feuille de papier de 16x25. Le ciel orageux pèse sur ce qui semble être des champs de blé bien mûrs. Ce contraste marqué entre ciel et terre est un des fils conducteurs de la plupart des paysages peints par l'artiste.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (286) : le cheval bleu

    Vignette 383.jpg

    N° d'inv. 383. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Un cheval de profil, crinière bleutée tombant en pluie sur son encolure... Yves Juhel déploie dans cette gouache sur papier (50x65) une grande partie de ce qui fait son identité artistique, au début des années 2000. Il joue avec les tâches et les coulures, ne s'embarrasse pas de détails mais fait preuve d'une grande finesse, détourne les couleurs mais respecte le sujet, l'animal qu'il dépeint.

    On est ici dans la grande période animalière de cet artiste, thème qu'il va décliner de bien des manières sur deux années, entre 2001 et 2002. Cette œuvre est datée du 13 août 2002. Le même jour, Yves Juhel en réalisera deux autres, qui lanceront une de ses séries les plus fascinantes, une galerie de portraits d'animaux domestiques, immortalisés de face, toujours à la gouache.

    O. D.