L'œuvre de la semaine (323) : tête de bovin

N° d'inv. 689. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

 

A la galerie de portraits animaliers peints par Yves Juhel à la gouache en août 2002, il convient d'ajouter sept dessins au fusain, sur feuilles au format 65x50, réalisés la seule journée du 17 août, à l'image de celle inventoriée sous le N° 660.

Ce bovin aux cornes naissantes est ici représenté de face, semblant surpris que l'on s'intéresse ainsi à lui. 

Ce dessin, qui pourrait être une étude accompagnant la série des gouaches, n'est pas signé.

O. D.

L'œuvre de la semaine (315) : plaine aride

N° d'inv. 608. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

 

Ni date, ni signature pour ce paysage peint à la gouache sur une feuille de papier au format 17x50. Une étude représentant ce qui semble être un espace rocheux au premier plan, dominant une plaine entre jaune sable et roux d'automne, sous un ciel tourmenté, comme Yves Juhel aimait les peindre.

Cette œuvre a été conservée dans une pochette retrouvée en Corse, dans sa maison de Moïta, au moment de sa mort, durant l'été 2003. 27 gouaches s'y trouvaient, comme celle que nous avons inventoriée sous le N° 612.

O. D.

L'œuvre de la semaine (311) : personnage en trois dimensions

N° d'inv. 152. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

 

Pas de date apparente, ni de signature pour cette huile sur toile en petit format (24,5x16,5) encadrée par l'artiste (28x20), sur fond en contreplaqué. Pourtant, nous sommes bien ici en 1994. Cette œuvre fait en effet écho à celles inventoriées sous les N° 154, 160 et 164, toutes datées de cette année.

Dans cette série de visages monstrueux et inquiétants, la matière occupe une place importante. L'œuvre se déploie en trois dimensions, jouant avec la lumière. Une tête énorme, des yeux disproportionnés... On retrouve ici un profil en forme de méduse ou de champignon qui se dessine aussi dans la série des arbres flamboyants, peinte à la même époque. Au point qu'à y regarder de plus près, on ne sait plus si ces séries représentent des personnages ou des arbres. 

O. D.

Son œuvre dans les collections privées (22) : sept fleurs éclatées

N° d'inv. 465. Collection privée. Photo : O. D.

 

Cette œuvre est l'un des 33 "bouquets éclatés" peints par Yves Juhel entre avril 2000 et avril 2001. Une immense série en grand format que l'artiste a décliné sur bien des tons.

Parfois, sa première série de bouquets, plus académique, en pot, réalisée essentiellement en 1999, s'esquisse un an plus tard. C'est le cas ici : en bas, à gauche de cette toile, le contenant se dessine et semble s'estomper, se mêlant au fond brun orangé. On est ici au début de la série. Ensuite, les pots disparaîtront et les fleurs naîtront d'un magma explosif beaucoup plus informe.

Il n'en reste pas moins qu'il s'agit bien là d'un de ces bouquets éclatés. Sept fleurs jaune-orange et leurs tiges s'éparpillent sur la toile, sur un fond se déclinant dans des nuances grisâtres, dans la partie supérieure.

Ce tableau, de forme carré, comme la plupart des autres de la série, mesure 150x150. Il n'est pas signé, mais trois dates sont indiquées au verso : les 15 et 16 avril, ainsi que le 14 mai 2000. Il appartient à des amis d'Yves Juhel depuis de nombreuses années.

O. D.

L'œuvre de la semaine (294) : dans le reflet d'un plan d'eau ?

N° d'inv. 87. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

 

L'inventaire des œuvres laissées par Yves Juhel dénombre treize tableaux peints entre l'automne 2000 et le printemps 2001, pouvant former une série. Des paysages, peints à l'huile, en petit et moyens format, et qui précèdent le vaste bestiaire de l'été 2001. La période est riche, voire un peu dispersée, pour l'artiste. Ces mêmes mois, on le voit aussi peindre des paysages en grand format, des bouquets éclatés, des cyclopes...

Deux sous-périodes semblent se distinguer avec six œuvres peintes entre mars et avril 2001, auxquelles s'ajoute une non datée. C'est celle que nous présentons cette semaine. Une huile sur toile de 38x46,5, similaire de celle inventoriée sous le N° 88,  tant par ses dimensions que par son style.

Nous semblons y voir un paysage. Ou peut-être un plan d'eau dans lequel se reflette un ciel paré de couleurs vespérales. A moins qu'il ne s'agisse d'une variante des fameux bouquets éclatés, aux fleurs blanches éparses autour d'un noyau aux couleurs chaudes. L'artiste n'a laissé aucune indication à ce sujet. Il n'a par ailleurs ni daté, ni signé son œuvre.

O. D.