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art - Page 13

  • L'œuvre de la semaine (282) : l'âne de dos

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    N° d'inv. 664. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    La grande série animalière de l'été 2002 compte quelques études dessinées au fusain sur papier. Le 2 août 2002, Yves Juhel a ainsi esquissé, en sept dessins, quelques équidés (Cf le N° 662, probablement le même âne représenté sous un autre angle). On sait que cet été-là, il était en Corse, dans le village familial de Moïta, dans les rues duquel les ânes s'y promènent en toute liberté. Ce qui laisse à penser que ces dessins ont été réalisés par l'artiste sur le terrain, en vue d'œuvres plus abouties. Ces études ne sont d'ailleurs pas signées. La seule mention qui apparaît est celle de la date.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (281) : César souriant

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    N° d'inv. 409. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Retour à l'ultime série peinte par Yves Juhel, en 2003. Une galerie de portraits, à la gouache sur papier au format 65x50, comptant près de 70 œuvres réalisées sur trois périodes.

    Celle-ci appartient à la première sous-série, peinte en mars, qui réunit 27 de ces gouaches. Les contours du personnage se réduisent à un ovale et deux lignes, esquissés en de multiples coups de pinceau très fins, en bleu et noir. Un seul œil, une bouche, et pourtant voici notre visage plus expressif que beaucoup d'autres, évoquant un grand sourire.

    Les plumes, élément récurrent de la série, sont bien là. Mais alors qu'elles sont la plupart du temps agencées en plumets verticaux, ici elles semblent former comme une couronne, de chaque côté d'une calvitie, à l'image de lauriers tressés sur une auguste tête césarienne. Ce portrait se distingue sur un fond aux nuances saumon et aux reflets bleutés.

    Cette gouache porte la date du 22 mars 2003, sous la signature de l'artiste. Une seule date, mais commune à de nombreuses autres œuvres de la série. Cinq d'entre elles ont ainsi été achevée ce même 22 mars.

    O. D.

     

  • L'œuvre de la semaine (280) : le bélier

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    N° d'inv. 625. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Le bestiaire d'Yves Juhel peint en 2001 est constitué d'une succession de mini-séries. Après les dessins au fusain de juin viennent les gouaches, entre juin et mi-août. Puis les huiles, série commencée bien avant mais qui se déploie pleinement à partir de la seconde quinzaine d'août.

    L'œuvre présentée cette semaine appartient à la seconde période. Elle mêle l'encre et la gouache, sur papier, au format 50x65,5. Ce bélier (à moins qu'il ne s'agisse d'un mouflon) porte la date du 15 juillet. Deux autres gouaches ont été peintes ce même jour : la souris portant le N° 623 et le dindon inventorié sous le N° 580. Trois œuvres, trois animaux, et une même technique, tout en légèreté, en dilution, en transparences. Deux jours avant, Yves Juhel peignait une série de chiens, et il achevait sa série de papillons, commencée au début du mois. 

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (279) : "Déshydratation"

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    N° d'inv. 830. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    La collection des œuvres d'Yves Juhel débute en 1988. Trois tableaux de cette année décisive, dans la carrière du peintre, nous sont parvenus (voir les N° 723 et 831). Avec une unité thématique : celle de la misère, de la souffrance, de la mort frappant en des lieux dramatiquement touchés par la sécheresse.

    De cette série de trois, voici la plus ancienne, datant de juin 1988. Une huile sur toile de 81x65 s'inspirant librement, comme celle inventoriée sous le N° 831, d'un cliché du célèbre photographe franco-brésilien Sebastião Salgado. 

     

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    Photo Sebastião Salgado - Copyright Sebastião Salgado - Amazonas Images

     

    Cette photo a été prise quelques années auparavant, en 1985, au Mali. Yves Juhel en a repris l'attitude, la posture, ces mains disproportionnées tenant cette tête, ce visage exprimant une extrême lassitude, le drapé du tissu couvrant cette personne. Dans sa toile, il a replacé le personnage dans un contexte plus onirique. Le lit (d'hôpital ?) qui semble apparaître en arrière-plan de la photo a disparu. Cette femme semble émerger, tel un esprit, du pied d'une montagne. Surtout, le peintre offre sa libre interprétation chromatique de la scène, se libérant du noir et blanc puissant de l'œuvre originale, pour proposer ses propres nuances, ses propres contrastes : le teint vert olive, le tissu bleu, la montagne mêlant pourpre, bordeaux et noir, et le ciel torturé, à la fois sombre et flamboyant.

    Il s'agit bien là d'une œuvre de jeunesse d'Yves Juhel. Un tableau peint alors qu'il n'a pas atteint les sommets de son art et qu'il ne s'est pas encore totalement libéré. Mais il l'a considéré comme suffisamment abouti pour le présenter, avec un autre de la série, dans une exposition de peintres amateurs à l'espace Marcel-Chauzy, à Bondy, non loin du domicile familial où il a installé son tout premier atelier. 

    Cette toile est signée et porte la date à laquelle elle a été peinte. Au verso, outre l'adresse de l'artiste figurent son titre, "Déshydratation", et la mention "Chauzy", en écho au lieu où elle fut exposée.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (278) : paysage calciné et orageux

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    N° d'inv. 612. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Après la mort d'Yves Juhel, durant l'été 2003, plusieurs pochettes ont été retrouvées dans son atelier, en Corse. L'une d'elle contenait quelque 27 gouaches sur papier. Fonds ? Etudes ? Elles ne sont ni datées, ni signées, à l'image de celle-ci, semblant figurer un paysage sombre et calciné, dans le couchant, sur lequel pèserait un ciel d'orage.  Une gouache au format 32,5 x 50. A noter qu'une autre pochette contient une quinzaine d'œuvres équivalentes.

    O. D.