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art - Page 16

  • L'œuvre de la semaine (269) : "Le chien de Jacques mort"

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    N° d'inv. 572. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    "Le chien de Jacques mort"... Drôle de titre pour cette œuvre mêlant encre et gouache sur papier au format 50x65, et qui paraît représenter un chien bien vivant. C'est du moins ce que semble indiquer l'inscription, que nous avons quelque difficulté à décrypter.

    Bien claires sont en revanche la signature de l'artiste et la date : le 13 juillet 2001. Un jour important dans le bestiaire d'Yves Juhel, avec pas moins de huit animaux portant cette mention : deux papillons, marquant la fin de cette série d'insectes, et six mammifères, cinq chiens (N° 381, 382 et 652) et un félin, peints selon la même technique, entre contours à l'encre noire et taches très diluées faites à l'encre ou à la peinture. 

    A noter que dans l'immense bestiaire d'Yves Juhel, le chien est souvent présent, sous différentes formes : huiles, dessins, gouaches, etc. 

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (268) : assis sur un banc

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    N° d'inv. 773. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Dessinée en 1990, comme indiqué par l'artiste en bas à gauche, cette scène s'inscrit dans une série s'échelonnant sur deux ans, au début des années 90, et mêlant tableaux à l'huile et dessins au fusain, à la sanguine, à la craie, à l'encre ou bien encore au crayon, comme ici. Sans doute une étude de travail, sur une feuille de 24x29. 

    Cette série, la première réellement pensée par Yves Juhel, représente des scènes de misère et de solitude, dans la rue et en intérieur. S'il n'appartenait à cette suite, ce dessin pourrait renvoyer à une forme de bien-être, pause au soleil, sur un banc public, en toute détente. Mais tel n'est pas le fil rouge de la série, plutôt sombre et douloureuse. L'homme est bien seul ici, dans une position quasi christique, et sa tête penchée en arrière pourrait évoquer un abandon plus contraint que serein. 

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (267) : portrait blanc

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    N° 401. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    En 2003, Yves Juhel peint une vaste série de personnages, à la gouache sur papier au format 65x50. Nous avons ainsi dénombré près de 70 œuvres rattachées à cette galerie, pouvant être regroupées en trois catégories : une peinte en mars, une autre entre mai et juin, et une troisième en juillet, avec à chaque fois quelques nuances les distinguant, mais aussi de nombreux points communs.

    La gouache présentée cette semaine appartient à la deuxième sous-série. Signée par l'artiste, elle est datée du 29 mai. On y retrouve les traits communs à toute cette galerie de portraits : le bouquet de plumes, qui se détache ici en rouge et vert, en haut à droite, et que l'on peut retrouver aussi en bas à droite; l'œil unique du sujet; et les contours de ce personnage peints dans le mouvement, en coups de pinceau souvent brefs, précis et efficaces.

    La particularité de ce portrait réside dans son caractère très schématique et dans les tons choisis. Le fond, laissant un cadre vierge autour du sujet, est très dilué, pâle, jouant avec des nuances pastel. Quant au personnage, il se détache à peine de ce fond, en gris ou en noir largement recouvert de blanc.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (266) : la mort du tigre ?

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    N° d'inv. 40. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Le grand bestiaire d'Yves Juhel rassemble une grande diversité d'animaux : sauvages ou domestiques; insectes, poissons, oiseaux, mammifères; familiers de nos latitudes ou évoluant sous d'autres cieux... Avec quelques belles séries, et des récurrences. 

    La période faste en la matière, c'est l'été 2001. Des dessins au fusain en juin, puis des gouaches, et de nombreuses huiles, dont certaines débutées dès 2000 mais que l'artiste va achever durant cet été sauvage. Dans ce foisonnement animalier, Yves Juhel peint, en août, une poignée de tigres. Une gouache d'abord, le 14. Puis quelques huiles. Celle-ci, non signée, date du 20, comme indiqué au verso de l'œuvre. Tout comme la N° 28, un tigre couché. Une autre (N° 37) est datée du lendemain, le 21 août 2001.

    Les formats sont réduits, souvent atypiques, comme cette toile en 27x46. Difficile d'interpréter ici l'attitude et la posture de l'animal, dont la partie antérieure s'estompe hors du cadre. Exprime-t-il un contentement ? Est-il endormi ? Est-il en souffrance ? Est-il mort, comme semblent le suggérer ces rayures qui paraissent suivre la ligne des côtes décharnées, soulignant le squelette du félin ? Pas de réponse, à ces questions...

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (265) : la plante bien taillée

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    N° d'inv. 337. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Un pot, un feuillage, une plante bien taillée, mais pas de tiges, juste des feuilles semblant voler, unies les unes aux autres par un champ magnétique... Nous sommes ici au tournant des années 1998 et 1999, en hiver, comme indiqué au dos de cette toile, à côté de la signature de l'artiste. La période est faste, pour Yves Juhel. Il déploie alors une belle série monumentale, des bouquets et plantes bien rangés dans leurs vases et leurs pots. Le plus souvent dans de grands formats.

    Ici, la toile est haute de 195 cm et large de 130 cm. On y retrouve cette géométrie symétrique et rigoureuse qu'il développe dans toute la série, cette ambiance floue et vaporeuse qui enveloppe alors son œuvre, son sens du fond très travaillé, son jeu de la transparence et de la densité. Au recto, il apporte sa touche finale : "Yves Juhel 1999". En bas à droite, la toile, vraisemblablement victime d'un incident, à été recousue, verticalement, sans doute par le peintre lui-même.

    O. D.