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Yves Juhel (1969-2003), peintre - Page 12

  • L'œuvre de la semaine (290) : contrastes du soir

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    N° d'inv. 107. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    L'œuvre immense d'Yves Juhel compte une multitude de paysages, de tous formats. Parmi eux, de nombreux tableaux de petite dimension, peints entre 1996 et 2001, dont on peut retrouver la liste en cliquant ici

    Celui que nous présentons cette semaine a été peint le 11 mars 1997, comme indiqué au verso. Ce petit paysage, peint à l'huile sur une toile de 24x16, fait partie d'une sous-série de tableaux verticaux, dans lesquels ciel et terre se superposent en strates contrastées, entre labours nus hivernaux et nuées orageuses vespérales. Voir ainsi les œuvres inventoriées sous les N° 102, 110, 112 et 120

    Cette toile n'est, hélas, pas signée.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (289) : couronné de lauriers

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    N° d'inv. 412. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Cette œuvre d'Yves Juhel appartient à la série des portraits peints en 2003, composée de près de 70 gouaches sur papier. Et plus précisément à la première des trois sous-séries, réalisée en mars. Ce portrait date ainsi des 19, 20 et 23 mars.

    Schématisé à l'extrême, on y retrouve les particularités de la série : plumets et oeil unique, dans une silhouette en forme de coupe, triangle en bas et visage plus circulaire mais ouvert au sommet, ressemblant à un empereur romain couronné de lauriers. Les traits sont ici très marqués, et contrastent avec un fond très dilué, entre mauve pâle et beige. Des coulures sortent du faux cadre, dans la partie inférieure, indiquant que le peintre n'a pas peint cette série à plat, mais sur un support vertical.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (288) : portrait sombre et halo blanc

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    N° d'inv. 387. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Cinq œuvres d'Yves Juhel sont datées du 24 novembre 1993. Toutes jouent sur les contrastes entre noir et rouge-bordeaux, parfois blanc aussi. Trois d'entre elles représentent des scènes de vie renvoyant plus à des émotions, à des sentiments sombres, qu'à des représentations figuratives (N° 487 et 496). Le deux autres représentent d'étranges personnages, à l'image de nombre de ceux qui accompagnent l'artiste, dans ce qu'il peint à cette époque.

    Ici, le personnage est monolithique, fantomatique, presque lugubre et inquiétant, surmonté d'une tête surdimensionnée. Il est entouré d'un halo de brouillard blanc, amplifiant plus encore les contrastes, sur ce support de papier cartonné léger de couleur gris bleuté. Une feuille de petit format (25,5x20,5) abîmée et présentant des traces d'humidité  sur son côté gauche.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (287) : étude de paysage

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    N° d'inv. 556. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Pas de date, ni de signature, pour ce paysage comme pour les dix autres de cette série. S'agit-il de fonds ? D'études ? De travaux préparatoires à des séries plus importantes, comme les grands paysages peints à l'huile sur toile, entre 1999 et 2000 ? Certaines pourraient le laisser penser, mais rien n'est certain.

    Ce paysage, mêlant gouache et pastel, a été réalisé en petit format, sur une feuille de papier de 16x25. Le ciel orageux pèse sur ce qui semble être des champs de blé bien mûrs. Ce contraste marqué entre ciel et terre est un des fils conducteurs de la plupart des paysages peints par l'artiste.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (286) : le cheval bleu

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    N° d'inv. 383. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Un cheval de profil, crinière bleutée tombant en pluie sur son encolure... Yves Juhel déploie dans cette gouache sur papier (50x65) une grande partie de ce qui fait son identité artistique, au début des années 2000. Il joue avec les tâches et les coulures, ne s'embarrasse pas de détails mais fait preuve d'une grande finesse, détourne les couleurs mais respecte le sujet, l'animal qu'il dépeint.

    On est ici dans la grande période animalière de cet artiste, thème qu'il va décliner de bien des manières sur deux années, entre 2001 et 2002. Cette œuvre est datée du 13 août 2002. Le même jour, Yves Juhel en réalisera deux autres, qui lanceront une de ses séries les plus fascinantes, une galerie de portraits d'animaux domestiques, immortalisés de face, toujours à la gouache.

    O. D.