L'œuvre de la semaine (299) : la vache au teint vert

N° d'inv. 617. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

 

Suite de notre galerie de portraits animaliers peints en Corse par Yves Juhel durant le mois d'août 2002. Une série qui compte de nombreuses vaches, à l'image de la  gouache sur papier que nous présentons cette semaine. L'animal est ici de face, regard fixé sur le peintre, couleur verdâtre, sur un fond se résumant à un arrière-plan rosé et une barrière.

Comme pour toute la série, cette œuvre a été peinte en plusieurs étapes, les 16, 18, 19 et 20 août, comme indiqué dans le coin inférieur droit, à coté de la signature de l'artiste. Des dates qui se recoupent avec d'autres portraits de cette galerie, montrant qu'Yves Juhel travaillait sur plusieurs ouvrages en même temps, et révélant la totale cohérence de la série.

O. D.

L'œuvre de la semaine (298) : vingt-quatre fruits

N° d'inv. 827. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

 

Entre 1997 et 1999, Yves Juhel peint toute une série de natures mortes, fruits parfois frais, souvent gâtés, tantôt en petit, tantôt en grand format. 

Cette belle huile, peinte sur une toile de 100x81, appartient à cette période. Sur un fond vert (unique pour cette série) reposent 24 fruits, de plusieurs variétés. Des oranges ? Des pamplemousses ? Un citron vert ? Toi semblent posés comme sur une nappe ou un torchon, et vus du dessus. 

Au recto, dans le coin inférieur droit, la signature de l'artiste apparaît, au côté de l'année 1997. Au verso, quelques précisions supplémentaires, avec les mois de mars et d'avril, avec la mention "Fruits". Et sur le châssis, l'adresse d'Yves Juhel, qui habitait alors à Bondy. 

O. D.

L'œuvre de la semaine (297) : le mouton au regard vide

N° d'inv. 359. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

 

Un mouton de profil, le regard vide, sur un fond lumineux, blanc de neige, en contraste avec la toison noire de l'animal, sur laquelle se projettent des jeux de transparence... Cette œuvre d'Yves Juhel s'inscrit dans la série animalière qu'il peint, durant tout l'été 2001. Quatre dates figurent au dos de cette huile sur une toile de 61 x 115,5 : les 9, 11, 13 et 16 septembre 2001. Quant à la signature de l'artiste, elle apparaît au recto, gravée dans la peinture. 

Durant cette période, Yves Juhel produit énormément. Les animaux qui rejoignent son bestiaire défilent à un rythme fou, dans tous les formats. A titre d'exemple, à la mi-septembre 2001, il achève plusieurs de ses toiles majeures. A l'mage du Grand cerf (N° 179), de la vache et de son veau (N° 333), mais aussi de tableaux en moyen format (N° 34) ou en petit format (N° 42, N° 137).

O. D.

L'œuvre de la semaine (296) : visage enrubanné

N° d'inv. 436. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

 

Soixante-dix gouaches, portraits peints en 65x50 sur papier, composent l'ultime série d'œuvres d'Yves Juhel. Une collection divisée en trois sous-séries, peintes dans les mois et les semaines qui ont précédé sa mort. 

La première rassemble 27 personnages, immortalisés en mars 2003. La gouache que nous présentons cette semaine en fait partie, comme l'indique la date inscrite à côté de la signature, en bas à droite. Pourtant, elle s'en distingue. Ici, la forme de L ou de 2, récurrente et qui donne habituellement sa dynamique aux portraits de cette série, est totalement estompée. L'œil unique, autre élément récurrent, est bien là, mais le visage se trouve en grande partie masqué, enrubanné de blanc et de gris. Comme souvent, le sujet est représenté dans un cadre, dessinant d'autres limites que celles de la feuille.

O. D.

L'œuvre de la semaine (295) : seul, abattu, accoudé

N° d'inv. 277. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

 

L'homme est seul, épaules voûtées, abattu, accoudé à une table ou à un comptoir, sans visage, ses traits se fondant dans un décor gris et neutre. Ce dessin, réalisé en 65x50 au crayon ou au fusain, s'inscrit dans une série datée de 1990. Yves Juhel est alors l'auteur de plusieurs œuvres qui dépeignent misère, solitude, déchéance, harassement, mettant en scène des personnages aux contours grossiers. 

Difficile de savoir si les dessins sont ici des travaux préparatoires aux huiles qu'il peint dans le même temps. Beaucoup semblent s'interpeler et se répondre. Ce dessin n'en reste pas moins signé et daté de l'année 1990.

O. D.