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art - Page 43

  • L'œuvre de la semaine (135) : un regard dans un miroir

    yves juhel, art, peintre, peinture, l'œuvre de la semaine, gouache, encre, papier, 2002, personnages

    N° d'inv. 717. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Voici ce qui est, en l'état actuel de notre inventaire, l'une des cinq dernières œuvres d'Yves Juhel peintes en 2002. En septembre de cette année-là, l'artiste a peint une petite trentaine de personnages, consacrant à chacun plusieurs journées, le temps de faire évoluer un à un ces portraits, jonglant entre l'encre et la gouache. 

    C'est ainsi que cinq de ces œuvres ont été achevées le 8 septembre, dernière date apparaissant en 2002. Pour celle-ci, cette date est accolée à la signature, en bas à droite, comme un point final. Deux autres dates sont mentionnées toutefois, comme autant d'étapes, en bas à gauche, écrites au crayon : les 31 août et 7 septembre.

    Cette grande série de portraits mêle divers personnages, à chapeaux, à plumes, des Indiens et des militaires... Et puis alors que cette série ouvre, fin août, sur un autoportrait (N° 672) déjà présenté ici, certains de ces personnages lui font un peu écho. C'est à mon sens le cas ici. On ne saura jamais si l'artiste a voulu se représenter. Mais est-ce dans l'attitude générale ? Dans la forme du visage ? Dans ce regard droit, comme celui que l'on porte à soi-même dans un miroir ? Il me semble y retrouver quelque chose d'Yves Juhel... Juste une impression, sans doute...

    O. D.

     

  • L'œuvre de la semaine (134) : des labours sous un ciel gris

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    N° d'inv. 102. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Dans sa toute première série de paysages peints à l'huile en petit format (24x16), Yves Juhel s'est amusé avec la verticalité et l'horizontalité. Sur des toiles prises dans le sens de la hauteur, il a en effet représenté une terre tranchée en larges bandes horizontales, comme autant de sillons de labours, avec, au sommet, peu de place laissée au ciel, gris pâle. Une composition en bandes que l'on retrouve dans la toile N° 110, issue de la même série, mais également dans des tableaux de séries de paysages  postérieures, comme dans le N° 109, par exemple. 

    Cette toute première série n'est composée que de six œuvres (datées, du moins...). Celle-ci semble être la première, puisqu'elle porte la seule mention de l'année 1996, au verso. Trois autres datent de février 1997, et deux de mars 1997. Hélas, aucune n'est signée.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (133) : la journée des chiens

    Yves Juhel 652-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 652. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    On savait l'année 2001 (et surtout l'été) particulièrement riche, dans la carrière d'Yves Juhel. Et au cœur de cet été, certains jours sont très représentés. Comme le 13 juillet, qui apparaît sur pas moins d'une dizaine d'œuvres : deux fois pour des gouaches qui seront achevées quelques jours plus tard, et huit fois pour des peintures mêlant encre et gouache très aquarellée. On retrouve ainsi deux papillons, un félin pouvant s'apparenter à une panthère, et cinq chiens, parmi lesquels l'œuvre numérotée 382, et celle présentée ici. Des œuvres sur papier (ici 50x65,5) constituant une belle série, où les traits de l'encre se marient à une peinture très diluée

    Au bas de cette œuvre, outre la date et sa signature, l'artiste a inscrit un titre :"Chien basset jambe torse". Sachant que sur les deux derniers mots, j'ai un doute...

    O. D.

     

  • Un petit trésor en 107 encres

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    Photos O. D.

     

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    La collection d'oeuvres laissée par Yves Juhel semble parfois inépuisable. Il y a bien sûr ces centaines de gouaches, d'huiles, d'encres, de dessins au fusain, achevés ou inachevés, que nous avons déjà inventoriés ou qui nous reste à répertorier, et que nous présentons ici, au fil des semaines. Et puis il y a parfois d'étonnantes surprises. C'est ainsi qu'il y a quelques semaines, Pierre Juhel, le frère de l'artiste, nous a confié un carton, afin d'avancer dans notre travail. Dans ce carton, une petite boîte blanche, fermée par un cordon taillée dans une chute de toile.20170614_150758.jpg Comme une promesse de trésor... Premier geste bien sûr, dénouer ce ruban. Et là, sur la boîte, une inscription de l'artiste : "107 encres". Jeu de mots autour de l'expression "107 ans" ? Peut-être... A voir... Et donc ouvrir la boîte. L'ouvrir sur une belle surprise... Des dizaines de "cartes", grossièrement découpées en 15x15 dans un papier cartonné style Bristol. Des encres représentant des animaux, des personnages, des paysages, des jeux de taches, certaines avec un nom, d'autres datées (essentiellement de l'été 2000). Les compter, les passer en revue, une à une, et s'assurer qu'il y en a bien... 107.

    Quel sens donner à cette mini-série (mini par la taille, et non par le nombre) ? Quelle place lui attribuer dans l'oeuvre de l'artiste ? Il nous faudra un peu de temps pour nous pencher sur la question et pour intégrer ces "107 encres" au long travail d'inventaire que nous effectuons, lentement... Mais ce qui compte, pour l'instant, c'est cette sensation de toucher une fois encore à quelque chose d'unique. Et ce désir de le faire découvrir, sans relâche, ni lassitude, au plus grand nombre...

    Olivier Desveaux

     

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  • L'œuvre de la semaine (132) : tout en finesse et en légèreté

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    N° d'inv. 541. Prix : nous contacter. Photo : 0. D.

     

    Voici l'un des 17 papillons dessinés et peints sur papier par Yves Juhel entre le 1er et le 17 juillet 2001. Une série réalisée pour l'essentiel en quatre jours, treize de ces œuvres étant datées entre le 5 et le 8 juillet. Ce papillion date lui-même du 6 juillet, comme indiqué en bas à gauche de l'œuvre.

    Dans cette série, l'artiste mêle le fusain et la gouache, la finesse et la transparence, le trait assuré et la légèreté. Autant de caractéristiques présentes dans l'œuvre présentée ici, qui contraste elle-même avec deux autres papillons déjà montrés, numérotés 537 (très coloré) et 548 (exclusivement dans la finesse du fusain).

    Là, la gouache est très diluée, presque aquarellée, évoquant l'extrême fragilité de l'animal, tandis que contours et mouvements sont révélés par quelques traits de charbon et de peinture.

    O. D.