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Série : au commencement de l'œuvre d'Yves Juhel, misère et solitude (1990, 1991)

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N° 366, 1990

L'héritage artistique d'Yves Juhel commence au tournant des années 1980 et 1990. Après trois œuvres datées de 1988, sa première véritable série est réalisée entre 1990 et 1991. 

Il y a là quelques scènes qui renvoient à la famine, à une misère éloignée du monde occidental, où les corps semblent décharnés, à l'agonie. Elles font écho aux trois premières toiles léguées par Yves Juhel, au réalisme violent.  Et puis il y des scènes plus proches de nous, de rue et d'intérieur, où des personnages, le plus souvent solitaires et quelquefois en couple, dorment, s'abandonnent, s'effondrent, dans des postures rappelant plus un sommeil alcoolisé que serein. Parfois, ils sont au labeur, et semblent ployer sous une charge trop lourde. Parfois encore, la mort est au rendez-vous. Ces êtres sont représentés grossièrement, comme modelés dans la terre. Ils sont immobiles, couchés, avachis, assis, dans des bars, sur des comptoirs, sur des trottoirs, sur des bancs, au pied de palissades. Le cadre est souvent oppressant.

Nul doute qu'à la fin des années 80 et au début des années 90, lorsque la peinture commence à l'habiter pleinement, une des préoccupations premières d'Yves est la condition humaine. Une préoccupation qu'il va traduire, dans sa vie, par un militantisme social, libertaire, antimilitariste, par une forme de pessimisme cynique, et qu'il va exprimer sur ses toiles de manière réaliste, sombre, directe, parfois même violente. Je me souviens qu'à l'époque, cette manière qu'avait Yves d'exprimer sa vision noire et lucide du monde à travers sa peinture pouvait bouleverser, choquer, révolter, mais laissait rarement indifférent...

La série se compose de dessins s'apparentant clairement à des études. D'autres semblent plus aboutis. L'artiste mêle plusieurs techniques, l'encre, le fusain, la sanguine, le crayon, la craie grasse. Et puis il y a des huiles sur toile, une douzaine au total, dont un certain nombre fait partie de collections privées.

Cette série, c'est un peu la naissance d'une œuvre qui, pendant une quinzaine d'années, va se déployer dans une foule de directions. 

Pour accéder à la fiche complète de chaque œuvre, il suffit d'un clic sur l'image. 

 

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N° 338, 1990

 

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N° 464, 1990

 

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N° 462, 1990

 

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N° 463, 1990

 

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N° 843, 1990

 

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N° 362, 1990

 

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N° 284, 1990

 

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N° 277, 1990

 

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N° 773, 1990

 

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N° 495, 1990

 

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N° 279, 1990

 

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N° 282, non daté

 

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N° 844, 1991

 

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N° 285, 1991

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