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Yves Juhel (1969-2003), peintre - Page 47

  • L'œuvre de la semaine (119) : un bouquet sur des nuances de gris

    Yves Juhel 64-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 64. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Les bouquets éclatés d'Yves Juhel ont tous été peints sur grand format. Comme si les limites de la toile avaient besoin d'être repoussées pour y faire figurer chaque morceau de pétale épars. Celui-ci n'échappe pas à la règle : il a été peint sur une toile de 180x180.

    Ici, pas de pot à peine esquissé, comme par exemple avec les bouquets numérotés 183 et 177, et peints à la même époque. Pas de cœur explosif, non plus, comme dans la plupart des tableaux de cette série, à l'image du N° 181 ou du N° 14. Mais des nuances de gris, certes plus sombres dans la partie centrale, mais beaucoup plus diffus que pour les autres toiles. Avec ici des fleurs et pétales d'un orange vif et quelques tiges vertes esquissées, le tout étant bien plus dispersé aux quatre coins de l'œuvre.

    Quatre dates figurent au dos de cette toile, avec la signature de l'artiste : les 13, 15 et 16 avril 2000, ainsi que le 18 mai 2000.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (118) : un emplumé de 2002

    Yves Juhel 694-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 694. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Parmi les séries de personnages peintes par Yves Juhel, il y a celle de septembre 2002. Une série qui compte une petite quinzaine de spécimens, dont cet exemplaire, et le N° 692. Une fois encore, comme dans d'autres séries, on y retrouve le plumet, plus que jamais visible, presque au milieu du front, et un œil unique. Mais pour le reste, on est assez loin des séries précédentes peintes par l'artiste, avec un trait de peinture assez large, donnant à l'ensemble un aspect de champignon au couvre-chef volumineux. Si l'essentiel a été réalisé ici à la gouache, quelques traits d'encre noire viennent dessiner l'œil et la bouche, à peine esquissés.

    Trois dates apparaissent sous cette gouache : en bas à gauche, le 4 septembre 2002, et en bas à droite, avec la signature, les 5 et 7 septembre 2002. A priori, d'après tout ce que nous avons inventorié jusque-là (et qui porte mention d'une date), il pourrait s'agir de l'une des toutes dernières œuvres peintes par Yves Juhel en 2002.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (117) : sur la ligne d'horizon, ces arbres en feu

    Yves Juhel 109-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 109. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Tout au long de sa trop courte carrière, Yves Juhel a peint beaucoup de paysages. Il a notamment laissé toute une série de toiles de petit format (ici 16x22), peintes à l'huile.

    Celle-ci se situe dans la lignée de certaines déjà vues ici (comme par exemple les N° 111, 118, 116 ou 115). On y retrouve le ciel torturé, et les arbres, sur la ligne d'horizon, au bout d'une vaste plaine. Ici toutefois, les arbres sont flamboyants, et ils n'apparaissent pas sur la totalité de la ligne. Leur empreinte est particulièrement marquée, en relief, sur la gauche, et s'estompe au bout du 5e arbre. Devant, les longs sillons qui traversent le paysage (là aussi plus marqués à gauche et s'estompant vers la droite, au fil du trait de peinture) évoquent une terre labourée, cultivée. Des cultures déjà esquissées dans les huiles N° 111 (peinte en 1997) et 115 (non datée), mais qui apparaissent beaucoup plus nettement dans cette œuvre. En fait, ces sillons ne quitteront pas l'univers paysager d'Yves Juhel sur toute la période durant laquelle il a peint ces petits morceaux de campagne, de 1997 à 2000.

    Au dos de la toile, à côté de la signature, l'artiste n'a indiqué qu'une année : 2000.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (116) : un cyclope de janvier

    yves juhel, art, peintre, peinture, l'œuvre de la semaine, 2001, gouache, papier, fusain, personnage, cyclope

    N° d'inv. 210. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Voici l'un des portraits de personnages cyclopéens peints par Yves Juhel début 2001. Au total, l'artiste a laissé une vingtaine de gouaches sur papier peintes entre janvier et février de cette année-là. Une majorité au format Raisin (65x50), comme par exemple le N° 202 déjà présenté ici. Mais également six œuvres dans un format un peu plus grand, en 76,5x56,5.

    C'est le cas de ce portrait-ci, signé et daté de janvier 2001, en bas à droite. Comme pour l'essentiel de cette série, l'artiste a utilisé le fusain pour brosser assez grossièrement la forme du visage (en général plutôt rond), les oreilles, ainsi que l'œil unique, point commun à tous ces "cyclopes", titre qui apparaît d'ailleurs sur deux œuvres de la série (dont la N° 191). Il s'est ensuite attaché à lui donner chair, à la gouache.

    Cette série préfigure celles qu'Yves Juhel réalisera quelques mois plus tard, en 2002 et 2003, et représentant, toujours à la gouache, d'autres personnages cyclopéens, dont on a pu voir sur ce blog déjà de nombreux échantillons, comme les N° 399, 190 et 692

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (115) : profil équin

    Yves Juhel 33-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 33. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Un simple fond blanc, quelques traits de brun, assurés, et le tout maculé d'un rouge sanguin... Ce profil de cheval a sans doute été peint très rapidement par Yves Juhel. Une huile bâtie sur une toile de 55x33, vraisemblablement en une seule journée, à en juger par la date unique qui apparaît au côté de la signature, en bas à droite : 11 septembre 2001.

    Les événements survenus à cette date historique n'ont assurément pas détourné l'artiste de sa voie. Une voie qui, tout au long de cet été 2001, jusqu'à fin septembre, va le conduire à peindre et dessiner des dizaines d'œuvres animalières, à la gouache, au fusain, à l'huile. Pour cette seule date, Yves Juhel a ainsi laissé pas moins de trois tableaux, dont un déjà présenté ici, le cochon inventorié sous le n° 367.

    O. D.