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Yves Juhel (1969-2003), peintre - Page 42

  • L'œuvre de la semaine (143) : petite scène d'intérieur

    Yves Juhel 496-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 496. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Cette œuvre, mêlant gouache et encre sur papier, a été peinte le 24 novembre 1993, tout comme "La pluie" (N° 487), déjà présentée ici.

    Elle fait partie d'une petite série de cinq œuvres créées entre le 16 et le 24 novembre, et représentant des petites scènes d'intérieur dans un cadre restreignant l'espace au sein de la feuille de papier. Des feuilles de dimensions variées mais dans des proportions similaires, celle-ci faisant 29,5x25,5.

    Ce cadre fait figure de scène de théâtre, à moins qu'il ne s'agisse d'une fenêtre. Quoi qu'il en soit, celui qui regarde, spectateur ou voyeur, peut y observer divers personnages (ici un couple) évoluant dans leur univers privé. Des personnages grossiers, flous, fantomatiques, mal modelés, tels qu'Yves Juhel aimait les peindre à cette époque (voir par exemple les œuvres N° 357 ou N° 307). 

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (142) : "Résistance de coquelicots"

    Yves Juhel 67-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 67. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    La réalisation de la série des "Bouquets éclatés" s'est étalée sur plusieurs mois, entre les printemps 2000 et 2001. A cette époque, Yves Juhel travaille dans les ateliers collectifs de l'Artsenal, à Issy-les-Moulineaux. Il a de l'espace, et il a du temps. Il peut donc s'attaquer à de grands formats simultanément, les laisser reposer quelques jours ou quelques semaines, puis y revenir. 

    Ainsi, au dos de cette huile sur toile de 180x180, l'artiste a inscrit sept dates (dont une répétée). Il commence, au côté de sa signature, par le 14 mars 2001 et le 24 août 2000, à savoir la date d'achèvement du  tableau, et celle de son commencement. Puis, à l'envers, il détaille toutes ses interventions : les 25, 29 et 31 août 2000, le 4 octobre 2000, et enfin le 14 mars 2001. Soit un travail d'intense activité pour peindre le fond, durant l'été 2000 (ces fameux fonds dont un de ses amis artistes disait qu'ils étaient extraordinaires et qu'ils auraient pu se suffire à eux seuls); puis deux retours sur la toile, à l'automne, et enfin des mois plus tard, en mars de l'année suivante.

    Une dernière intervention déterminante pour cette belle œuvre, puisqu'elle a sans doute conduit Yves à peindre ses fleurs. Mais alors que dans les autres tableaux de la série, les bouquets explosent, à partir d'un magma central, pétales et tiges éclaboussant pêle-mêle la toile, ici les fleurs restent droites, entières, toutes rassemblées dans la partie inférieure de la composition. Le noyau central explosif est bien là, mais il semble moins actif, moins violent, moins vif que dans certains tableaux, comme par exemple ceux numérotés 14 et 183. Les veinules qui s'en écoulent, vers le bas de l'œuvre, comme autant de mini cours d'eau, protégeraient-elles les fleurs ? D'ailleurs, une fois n'est pas coutume, le tableau porte un titre, qui semble exprimer parfaitement les intentions de l'artiste : "Résistance de coquelicots". 

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (141) : le babouin qui gonfle ses muscles

    yves juhel, art, peintre, peinture, l'œuvre de la semaine, 2001, gouache, encre, fusain, papier, animaux, singe

    N° d'inv. 649. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Entre le 10 et le 14 août 2001, au cœur de sa grande période animalière,  Yves Juhel a peint sept œuvres représentant des singes (peut-être huit, un des animaux n'étant pas vraiment identifiable). La première (N° 319), est une huile en grand format peinte sur trois jours, du 10 au 12 août 2001. Les six (ou sept) autres sont des gouaches sur papier (65x50), toutes peintes le 14 août. Nous avons déjà présenté ici un gorille (N° 385), un mandrill (N° 624), et un babouin (N° 553). Voici donc un autre de ces singes (sans doute un babouin, aussi). Pour le représenter, l'artiste a utilisé la gouache, mais aussi le fusain et l'encre.

    Si l'œuvre est bien datée, en bas à droite, elle n'est en revanche hélas pas signée. Même si son auteur ne fait aucun doute.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (140) : pâle portrait

    yves juhel, art, peintre, peinture, l'œuvre de la semaine, gouache, papier, 2003, personnages

    N° d'inv. 441. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Il s'agit ici de la septième gouache datant de mars 2003 présentée sur ce blog. Des gouaches peintes sur papier au format 65x50, et composant une grande galerie de portraits : pas moins de 24 personnages (voire plus, si l'on y ajoute ceux que l'artiste n'a pas datés mais que l'on peut rattacher à cette période), pour une de ces vastes séries chères à Yves Juhel. Une série qu'il reprendra dès fin mai, puis en juin et en juillet de cette même année, ajoutant encore quelques dizaines de portraits à cette grande famille.

    Dans sa composition générale, cette gouache, très aquarellée, s'apparente à celles inventoriées sous les numéros 190 et 393, œuvres  peintes à peu près aux mêmes dates. Celle-ci est ainsi datée des 16 et 17 mars 2003. Ici, le fond vert pâle se détache d'un cadre blanc. Les contours du personnage, esquissés à la peinture blanche, s'avèrent encore plus difficiles à distinguer. D'ailleurs, s'il n'était pas intégré à une série, pourrait-on encore y voir un portrait ? 

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (139) : portrait bovin

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    N° d'inv. 570. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    La dernière série animalière d'Yves Juhel date d'août 2002. Elle se compose de "portraits" de vaches, chèvres, moutons, ânes, peints en Corse.

    Dans cette série peinte à la gouache sur papier au format Raisin (65x50), les bovins tiennent une large place, comme on l'a déjà vu, avec les œuvres numérotées 172 et 655. Toutes ces vaches sont représentées dans la même attitude : corps de profil, tête tournée à droite, vers nous, regard curieux et oreilles attentives, de telle sorte que l'on ne sait qui, de l'animal ou de l'humain, observe l'autre. Mais alors que l'artiste aime jouer avec les couleurs, ici, il donne un peu plus dans la sobriété, se contentant d'un fond gris, pour une vache rouge.

    L'œuvre est signée, en haut à droite, et elle comporte trois dates, en bas à droite : les 17, 20 et 23 août 2002.

    O. D.