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1992

  • Entre 1991 et 1992, une série de nus

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    N° 838. 24 décembre 1991

     

    Après avoir peint une série très sombre, mêlant scènes de rue, douleur et misère, Yves Juhel commence fin 1991 une petite série de nus féminins, qui s'achèvera début 1992. Les corps, sur lesquels l'artiste travaillent régulièrement, comme en témoignent de nombreuses études, sont ici déformés, tordus, torturés. On est fort loin du nu académique. Ces corps sont souvent mis en scène dans des paysages urbains. Elément récurent, la poutrelle métallique témoigne de ce cadre quasi industriel, contrastant avec les formes rondes que, parfois, l'on peine à reconnaître.

    Cette série compte une dizaine de toiles (dont une sur quatre panneaux fixés les uns aux autres), souvent en format assez grand, ainsi que quelques dessins mêlant encre et gouache sur carton bleu ou gris. L'un de ces dessins porte un message sombre, entre blues et colère : "Je veux aller très loin dans l'alcool ce soir. Je me soule (sic) pour vous, peuple indigne". 

    Voici les œuvres que nous avons déjà présentées sur ce blog. Pour accéder à la fiche détaillée, il suffit de cliquer sur chaque image.

     

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    N° d'inv. 489. 25 janvier 1992

     

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    N° d'inv. 485. 27 janvier 1992.

     

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    N° d'inv. 82. 4 février 1992

     

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    N° d'inv. 847. 9 février 1992

     

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    N° d'inv. 365. Mars 1992

     

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    N° d'inv. 835. 13 mars 1992

     

     

  • L'œuvre de la semaine (273) : la femme rouge

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    N° d'inv. 365. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    C'est une des premières séries d'Yves Juhel. De fin 1991 au mois de mars 1992, l'artiste peint une dizaine de tableaux représentant des femmes nues. Toujours beaucoup de mouvement, de liberté, de matière, dans sa manière de représenter corps, visages, attitudes.

    Cette huile sur toile, peinte en 116x89, est datée de mars 1992, comme indiqué en haut à gauche avec la signature du peintre, le tout étant gravé dans la peinture, presque invisible, en blanc sur blanc. Au verso, seule la la signature de l'artiste a été inscrite. 

    Ce tableau est à rapprocher des autres de la série que nous avons déjà présentés ici et inventoriés sous les numéros 838, 835, 847 et 82.

    O. D. 

  • L'œuvre de la semaine (260) : la dame à la coiffe rouge

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    N° d'inv. 847. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Après avoir peint une série très sombre, mêlant scènes de rue, douleur et misère, Yves Juhel débute fin 1991 une petite série de nus féminins. Une dizaine d'huiles sur toile (Voir par exemple les N° 82, 835 et 838) et trois petites œuvres sur carton (N° 485 et 489) sont ainsi arrivées jusqu'à nous.

    Ici, le personnage féminin est de dos, peau pâle à l'extrême, le torse couvert d'un tissu rouge, faisant écho à la coiffe (un chapeau ?) qu'elle semble porter. Elle se dessine sur un fond de couleur chair, faisant ressortir sa pâleur.

    Beaucoup de matière sur ce tableau peint sur une toile de 130x97. L'œuvre est doublement datée et doublement signée : d'abord le 29 décembre 1991 puis, gravé dans la peinture, le 9 février 1992.

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    Petite facétie de l'artiste ? Au verso, un dessin enfantin représentant un monstre vert est esquissé. 

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (227) : la femme aux cheveux rouges

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    N° d'inv. 835. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    A la fin de l'année 1991 et en 1992, Yves Juhel travaille sur le corps. Il le forme et le déforme, le sculpte sur la toile ou sur le papier, le met en mouvement... Dans ce contexte, il peint (ou du moins, il a laissé...) une dizaine de tableaux représentant des femmes, pour la plupart nues, à l'image de la toile N° 82.

    La chevelure est d'un rouge flamboyant, tout comme une partie de son visage aux yeux grands ouverts : cette femme, dont on ne distingue pas les bras et qui fait face au peintre, nue, est présentée en buste. Un corps d'un blanc froid et bleuté, comme peut l'être le fond sur lequel elle évolue, lui-même d'un bleu glacial aux reflets blancs.

    Cette toile mesure 116x89, et est présentée dans un cadre en bois, sans doute réalisé par l'artiste et très abîmé, de 118x90. Dans le coin supérieur gauche, Yves Juhel a gravé son nom dans la peinture, ainsi qu'une date, le 13 mars 1992. Au verso, il a indiqué son nom et son adresse, ainsi que d'autres inscriptions, rayées et recouvertes.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (195) : "Très loin dans l'alcool..."

    Yves Juhel 485-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 485. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Ici, un message, écrit de la main d'Yves Juhel : "Je veux aller très loin dans l'alcool ce soir. Je me soule (sic) pour vous, peuple indigne". Ecœurement, révolte, colère... Le coup de blues de l'artiste est-il passager ou durable ? Ce qui est certain, c'est qu'au tournant des années 80 et 90 (et même sans doute au-delà), il porte un regard noir et sans concession sur le monde. Et comme en écho à cet état d'esprit, à cette sombre lucidité, l'œuvre d'Yves est complexe, souvent torturée et pessimiste. Ce petit dessin (29x23) réalisé sur carton gris à l'encre et à la gouache s'inscrit pleinement dans ce contexte ombrageux. L'écriture est rapide, et le trait spontané, expédié, fluide et saccadé en même temps. On distingue une sorte de faux cadre à l'encre, comme une porte métallique et rivetée, et un corps, sans doute féminin, le tout rehaussé de gouache rouge et blanche. Difficile de faire le lien entre mots et dessin. Pour le reste, à chacun son regard, son interprétation, se cheminement face à ce qu'a exprimé l'artiste.

    Ce petit dessin fait partie d'une petite série de trois, où figure aussi le N° 489, qui a toutefois été réalisé sur un carton plus bleuté. Il est, comme les autres, très abîmé par l'humidité, côté gauche. Et il renvoie à une série plus vaste de nus peints à l'huile sur toile, à la même  époque, à l'image du N° 82. Il n'est hélas pas signé. Mais il est daté, en haut à gauche, du 27 janvier 1992.

    O. D.