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Huiles - Page 18

  • L'œuvre de la semaine (156) : le cheval gris

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    N° d'inv. 34. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    2001, l'année des animaux de toutes tailles, de tous poils... Pour la seule date du 17 septembre, pas moins de cinq huiles sur toile sont référencées comme achevées ce jour-là. Nous avons déjà présenté ici une chèvre-bouquetin (N° 137) et un zèbre (N° 42). Voici un autre équidé indéterminé (mule ou cheval ?) qui présente la particularité d'avoir été peint, comme la toile N° 137, dans des tons gris et noirs, comme si l'artiste avait travaillé sur la même palette, dans un même élan. Mais ici, Yves Juhel semble jouer sur la légèreté. Les contours de l'animal sont flous. Il n'en a peint que la tête, comme détachée du reste. Les oreilles semblent flotter, et leurs contours d'un blanc-beige, tout comme la partie inférieure de la tête, autour des naseaux et de la bouche, amplifient cette sensation de légèreté brumeuse.

    Ce tableau a été peint en format moyen (55x33). La date a été inscrite au verso. Mais aucune signature de l'artiste n'apparaît. Hélas...

    O. D.

     

  • L'œuvre de la semaine (154) : misère et solitude

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    N° d'inv. 366. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Toutes les premières œuvres d'Yves Juhel qui nous sont parvenues, tableaux et dessins, datant des années 1987 à 1991, abordent des thèmes sombres, que ce soit la misère, la souffrance, la solitude, l'alcoolisme, la faim. Et toutes portent la même griffe, inscrite au verso : "Y. Juhel", suivie d'une année.

    C'est le cas de la série de sept tableaux peints en 1990, dont fait partie cette toile. Une œuvre de jeunesse (Yves a alors 21 ans), qui reprend certains codes de deux tableaux déjà présentés ici, numérotés 338 et 464 : le corps extrêmement affaibli, sur lequel gagne une ombre menaçante. Ici, l'ombre est un mur, d'où se détache, encore plus sombre, le haut du corps, adossé à la paroi verticale. Au-delà de ce mur, la lumière semble aveuglante, brûlante, insupportable. Et les deux jambes maigres du personnage se distinguent dans cette lumière, dont les rayons dissipent, dissolvent, éblouissent, jusqu'à en faire disparaître les pieds. Ce personnage a-t-il trouvé là une ombre fraîche et réconfortante ? Ou attend-il que la mort vienne l'engloutir ? La noirceur des œuvres d'Yves Juhel à cette époque me conduirait à m'orienter vers la seconde option. 

    A noter que cette huile sur toile a été peinte dans un format moyen, en 97x130.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (153) : sculpté sur la toile

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    N° d'inv. 153. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Une fois n'est pas coutume, nous présentons cette semaine une œuvre d'Yves Juhel qui n'est ni datée, ni signée. L'artiste en a ainsi laissé de très nombreuses, sur lesquelles il n'a pas apposé sa griffe, ni indiqué de date. Et si, pour la plupart, il s'agit de travaux préparatoires, d'œuvres inachevées, de fonds oubliés, certains tableaux finis sont aussi concernés. 

    Celui-ci fait partie d'une série de sept huiles sur toile de petites dimensions (24,5x16), ceintes d'un galon noir, et dont les autres œuvres indiquent qu'elle a été réalisée entre 1994 et 1996. Un éventail de dates étonnamment large d'ailleurs, pour une si petite série. C'est ainsi le cas de deux tableaux que nous avons déjà présentés sur ce blog, inventoriés sous le N°154 et le N°158.

    En ce milieu des années 90, Yves Juhel explore un étrange univers composé d'inquiétants personnages à grosse tête. Il développe le thème dans plusieurs séries. Celle-ci a la particularité de jouer avec la matière et les reliefs, dans une ambiance très sombre. Ainsi, dans ce tableau, le fond est d'un noir profond, et d'un corps brun et informe se détache cette tête disproportionnée, dont les traits sont moins peints que sculptés par les épaisses couches de matière. Les orbites, le nez et les pommettes se détachent assez nettement, lui donnant, mais en plus rond, un petit air de moaï de l'île de Pâques.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (152) : petit paysage d'été

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    N° d'inv. 104. Prix : nous contacter. Photo : O. D. 

     

    Durant toute sa carrière d'artiste, Yves Juhel a peint de nombreux paysages, dans toutes les dimensions. Dans ce domaine, il n'a jamais cessé de se laisser séduire par les petits formats, comme s'il s'agissait de relever le défi de faire tenir de grands espaces sur une toile réduite. 1996, 1997, 1998, 2000, 2001... Toutes ces années ont vu Yves peindre des toiles représentant des petits paysages. Sans compter toutes les toiles non datées.

    Celle-ci date du 5 septembre 2000. Elle appartient à une petite série de quatre œuvres peintes le même jour, dans une même dimension, 16x24. Toutes sont dans les mêmes tons jaunes, ceux d'un été caniculaire, avec quelques touches de verts et de bruns, et semblent jouer avec la géométrie de champs et de sillons. 

    Hélas, ces quatre tableaux ne sont pas signés.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (150) : sortie de bain... de boue

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    N° d'inv. 31. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

     Ce cochon semble tout droit sorti de son bain de boue. Seules ses pattes et une de ses oreilles paraissent épargnées par cette terre qui, entre brun et noir, le recouvre en grande partie, laissant à peine apparaître sa bouche et son groin.

    Ce tableau appartient à cette vaste série animalière peinte par Yves Juhel durant l'été 2001. Trois dates ont été inscrites au verso : les 9, 13 et 15 septembre, cette dernière correspondant également au jour d'achèvement de deux œuvres majeures de l'artiste, le fameux Grand cerf (N° 179), ainsi que la vache accompagnée de son veau (N° 333). Il fait aussi écho à un autre cochon achevé quelques jours plus tôt, le 11 septembre (N° 367). 

    Cette toile a été peinte à l'huile, et son châssis mesure 92x73. Gros défaut toutefois : l'artiste ne l'a pas signée.

    O. D.