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Huiles - Page 14

  • L'œuvre de la semaine (198) : l'arbre blanc aux fruits bleus

    Yves Juhel 74-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 74. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Des corps, des visages, des scènes de misère et de détresse, de drôles de tête, des mains, des bras, des pieds... Dans la première moitié des années 1990, l'essentiel de l'œuvre d'Yves Juhel tourne autour de l'humain. Avec quelques toutes petites parenthèses, à l'image d'une série d'arbres peinte au long cours, sur plusieurs mois, et dont il ne reste plus que quelques exemplaires (c'est en effet à cette époque que l'artiste a pris l'habitude de détruire ce qui ne lui plaisait pas ou plus...), dont les toiles inventoriées sous les numéros 309 et 310

    La première a été peinte entre 1993 et 1995; la seconde entre 1992 et 1994. Celle que nous présentons cette semaine a été réalisée sur une période un peu plus courte, entre septembre 1993 et juillet 1994. Elle n'en est pas moins riche. Déjà, Yves Juhel manifeste son sens du fond très élaboré, très travaillé. L'arbre unique y est moins vif et flamboyant que dans les autres tableaux de la série. Dans sa blancheur, il joue avec la transparence. Et à ses pieds, sur un sol rouge, gisent quatre fruits bleus, à moins qu'il ne s'agisse d'œufs ou de ballons.

    Les trois tableaux de cette série sont de grands formats, celui-ci mesurant 200x170. Plusieurs dates sont mentionnées sur l'œuvre : au recto, dans le coin inférieur gauche, l'année 1994, à côté de la signature de l'auteur; au verso, les mois de septembre et octobre 1993, puis de janvier 1994, la date du 9 février 1994, et enfin juin et juillet 1994. Autant de jalons indiquant les différentes interventions de l'artiste sur la toile. 

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (197) : le feu sur l'horizon

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    N° d'inv. 47. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Durant l'été 2001, au cœur de sa grande série animalière, Yves Juhel a peint quelques petits paysages. Deux nous sont parvenus, l'un n'allant pas sans l'autre. Le premier a déjà été présenté (N° 46). Le second, le voici. Tous deux sont de petite taille : 22x16 pour l'un, qui est le pendant vertical de celui-ci (16x24). Et tous deux offrent une terre sombre et nue, un ciel gris, et un couchant flamboyant, faisant penser à un incendie sur l'horizon. L'un est rouge, vif, ardent et l'autre, ici, semble s'estomper, virant au orange et au jaune, comme s'il avait été photographié quelque temps après le premier, sur un sol où l'ombre l'a peu à peu emporté.

    Quelle est la place de ces petites huiles sur toile dans l'œuvre d'Yves Juhel ? Si depuis 1996, l'artiste n'a cessé de peindre sur ce thème, il s'agit là de ses deux derniers paysages. Un binôme signé et daté de septembre 2001, au verso. Avant cela, quelques-uns, plus doux, avaient été peints au printemps (N° 88 et N° 95), période qui avait aussi vu les dernières touches apportées à ses fameux paysages en grand format. 

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (196) : le félin à la balle

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    N° d'inv. 148. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Il y a le panda (N° d'inv. 39), le lion blanc (N° 32) et les deux serpents (N° 144). Voici maintenant le quatrième et dernier tableau de la série : le chat jouant à la balle. 

    Pour ces quatre huiles sur toile, même format carré, mêmes dimensions (40x40), même date (17 août 2001), mêmes couleurs (du noir, du beige, du blanc...) et même thématique animalière. Quatre animaux qui n'ont aucun lien entre eux, mais une série d'une grande cohérence.

    Ici, le félin est en mouvement. A première vue, cela pourrait ressembler à une panthère. Mais il s'agit sans doute plutôt d'un chat noir, concentré, jouant avec une balle de même couleur.

    Cette toile, comme les autres, a été exposée à la galerie Martine Moysan, à Paris, en juillet 2016.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (193) : "Le vieux mur", "La chambre rose"

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    N° d'inv. 342. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Pour le printemps 1996, le fonds Yves Juhel se compose essentiellement d'études à l'encre et au fusain. Et au milieu de ces dessins émerge cette œuvre étonnante, ne s'intégrant à aucune série. Une huile sur toile de 200x170 au fond très travaillé, annonçant sans doute les fonds des œuvrent de grand format qui naîtront quelques années plus tard, à partir de 1999. Et sur cette matière rose volontairement tachée par l'artiste, une frise au pochoir... Un pochoir découpé dans du carton et qui a été inventorié, tout comme quelques essais, à la peinture plus ou moins diluée, d'intensités variables, réalisés sur une feuille de papier.

     

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    N° d'inv. 778. Photo : O. D.

     

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    N° d'inv. 778 bis. Photo : O. D.

     

    L'explication de cette toile figure en fait au dos, dans le double titre qu'Yves Juhel lui a donné : "Le vieux mur", "La chambre rose". On imagine ici une chambre décorée d'un papier peint rose, rehaussé de cette frise grisâtre, et dont les couleurs défraichies ont souffert des affres du temps et d'une infiltration d'eau. Outre sa signature, l'artiste a également inscrit ces dates : mai/juin 1996.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (192) : l'arbre au sommet de la colline

    Yves Juhel 162-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 162. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Au milieu des années 90, entre deux personnages à grosse tête, difformes, évoluant en trois dimensions, dans une sorte de magma, Yves Juhel a peint une petite série composée de huit arbres flamboyants. Comme pour ses personnages, ces arbres, plantés au sommet d'une colline, sont taillés dans une matière grasse, rugueuse, qui donnerait à toucher autant qu'à voir, et où accroche et se heurte la lumière.

    Certains de ces majestueux sont en grand format; d'autres non, à l'image du N° 151 et de celui-ci, peint sur une toile de 35,5 x 27,5. Il émerge ici d'une terre rouge et brune, et se détache sur un ciel gris d'orage et partiellement bleu. 

    Au dos de cette petite toile, l'artiste a signé et indiqué l'année de sa réalisation : 1995.

    O. D.