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Huiles - Page 19

  • L'œuvre de la semaine (148) : bouquet éclaté sur fond rose

    yves juhel, art, peintre, peinture, l'œuvre de la semaine, 2000, huile, toile, bouquet

    N° d'inv. 318. Prix : nous contacter. Photo : Pierre Juhel

     

    Un fond rosé, un noyau gris, des tiges d'un vert-jaune très pâle, et des fleurs d'un rouge profond... Voici un nouveau tableau de la série des bouquets éclatés, peinte par Yves Juhel en 2000 et 2001. Une série composée de 24 tableaux créés d'avril à fin août 2000, et d'une dizaine d'autres peints ou achevés entre février et avril 2001.

    Cette huile sur toile est à rattacher à la première période. Elle est en effet datée, au verso, des 20, 25 et 28 juillet 2000. Seulement trois dates, alors que toutes les autres œuvres de cette série portent mention de nombreux jours d'intervention de l'artiste. Aurait-il ici oublié d'inscrire quelques dates, volontairement ou involontairement ? Ou n'aurait-il vraiment peint ce tableau qu'en trois fois ? Impossible à savoir...

    Côté dimensions, hormis quelques exceptions, tous les tableaux de cette série des bouquets éclatés ont été peints en grand format, sur des châssis de forme carrée, en 150x150 (voir, par exemple, les œuvres numérotées 176 ou 550) ou en 180x180 (comme celles numérotées 178 et 181). Celui-ci appartient à la seconde catégorie.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (142) : "Résistance de coquelicots"

    Yves Juhel 67-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 67. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    La réalisation de la série des "Bouquets éclatés" s'est étalée sur plusieurs mois, entre les printemps 2000 et 2001. A cette époque, Yves Juhel travaille dans les ateliers collectifs de l'Artsenal, à Issy-les-Moulineaux. Il a de l'espace, et il a du temps. Il peut donc s'attaquer à de grands formats simultanément, les laisser reposer quelques jours ou quelques semaines, puis y revenir. 

    Ainsi, au dos de cette huile sur toile de 180x180, l'artiste a inscrit sept dates (dont une répétée). Il commence, au côté de sa signature, par le 14 mars 2001 et le 24 août 2000, à savoir la date d'achèvement du  tableau, et celle de son commencement. Puis, à l'envers, il détaille toutes ses interventions : les 25, 29 et 31 août 2000, le 4 octobre 2000, et enfin le 14 mars 2001. Soit un travail d'intense activité pour peindre le fond, durant l'été 2000 (ces fameux fonds dont un de ses amis artistes disait qu'ils étaient extraordinaires et qu'ils auraient pu se suffire à eux seuls); puis deux retours sur la toile, à l'automne, et enfin des mois plus tard, en mars de l'année suivante.

    Une dernière intervention déterminante pour cette belle œuvre, puisqu'elle a sans doute conduit Yves à peindre ses fleurs. Mais alors que dans les autres tableaux de la série, les bouquets explosent, à partir d'un magma central, pétales et tiges éclaboussant pêle-mêle la toile, ici les fleurs restent droites, entières, toutes rassemblées dans la partie inférieure de la composition. Le noyau central explosif est bien là, mais il semble moins actif, moins violent, moins vif que dans certains tableaux, comme par exemple ceux numérotés 14 et 183. Les veinules qui s'en écoulent, vers le bas de l'œuvre, comme autant de mini cours d'eau, protégeraient-elles les fleurs ? D'ailleurs, une fois n'est pas coutume, le tableau porte un titre, qui semble exprimer parfaitement les intentions de l'artiste : "Résistance de coquelicots". 

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (138) : un paysage parmi quatre

    yves juhel, art, peintre, peinture, l'œuvre de la semaine, huile, toile, 2000, paysage

    N° d'inv. 97. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    7 août 2000; 9 novembre 2000 : ces deux dates figurent au dos d'une série de quatre œuvres sœurs, toutes commencées le même jour et achevées trois mois plus tard, à la même date. Il s'agit de quatre huiles sur toile, de dimensions identiques (46x38), représentant des paysages, et pouvant aller par paires. Ainsi, celle-ci est clairement associée au tableau N° 96, que nous avons déjà présenté sur ce blog, de part ses proportions, son ciel tourmenté, son premier plan vert et flamboyant. Cette œuvre se distingue toutefois des trois autres par le fait que l'artiste ne l'a pas signée. Mais son auteur ne fait aucun doute...

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (136) : le citron gâté

    Yves Juhel 50-Photo PJ.JPG

    N° d'inv. 50. Prix : nous contacter. Photo : Pierre Juhel

     

    Les fruits ont retenu l'attention d'Yves Juhel sur une seule et courte période, début 1997. Ces natures mortes, il les a déclinées en différents formats. Ici, c'est une toile de 16x22 qui accueille ce citron gâté, qui semble recouvert de moisissure. Car les fruits peints par l'artiste ne sont jamais de toute première fraîcheur. Yves Juhel s'attarde plutôt sur leur lente décomposition et la pourriture qui les gagnent. Qu'ils soient uniques, comme sur cette petite toile, sur la N° 49 (avec laquelle elle contraste, fruit foncé sur fond clair, contre fruit clair sur fond foncé...) ou la N° 467, deux (N° 355), trois (N° 466), ou beaucoup plus (N° 65, par exemple), tous les fruits sont abîmés.

    Ce petit tableau a été signé et daté (1997) par l'artiste, au recto, en haut à droite.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (134) : des labours sous un ciel gris

    Yves Juhel 102-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 102. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Dans sa toute première série de paysages peints à l'huile en petit format (24x16), Yves Juhel s'est amusé avec la verticalité et l'horizontalité. Sur des toiles prises dans le sens de la hauteur, il a en effet représenté une terre tranchée en larges bandes horizontales, comme autant de sillons de labours, avec, au sommet, peu de place laissée au ciel, gris pâle. Une composition en bandes que l'on retrouve dans la toile N° 110, issue de la même série, mais également dans des tableaux de séries de paysages  postérieures, comme dans le N° 109, par exemple. 

    Cette toute première série n'est composée que de six œuvres (datées, du moins...). Celle-ci semble être la première, puisqu'elle porte la seule mention de l'année 1996, au verso. Trois autres datent de février 1997, et deux de mars 1997. Hélas, aucune n'est signée.

    O. D.