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cochon

  • L'œuvre de la semaine (223) : deux cochons bleus

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    N° d'inv. 474. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Les premières œuvres d'Yves Juhel de l'année 2002 datent seulement de fin juillet. Entre l'été 2001, et sa grande série animalière, et ce milieu de l'été 2002, rien. Ce qui ne signifie pas nécessairement que l'artiste n'a rien peint. Peut-être a-t-il détruit ce qu'il avait réalisé ? Ou peut-être encore ses travaux figurent-ils dans la longue liste des œuvres, réalisations inachevées, esquisses et autres dessins non datés qu'il a laissés ?

    Toujours est-il que fin juillet 2002, il reprend sur la même thématique animalière, très certainement à l'occasion d'un de ses longs séjours en Corse. Toutefois, les premiers jours, l'artiste semble chercher la bonne idée. Il peint quelques gouaches, il dessine quelques esquisses d'animaux. Trois gouaches (peintes sur papier au format 50x65) sont ainsi datées du 1er août 2002, à l'image du mouton aux reflets mauves (N° 569) ou de ce duo de cochons.

    Cette truie et son porcelet ont sans doute été croisés par l'artiste  dans les environs de son village de Moïta. Leurs contours ont été dessinés au fusain. Le bleu des animaux et le vert figurant leurs ombres sont très dilués.

    Quelques jours plus tard, vers la mi-août, Yves Juhel trouvera enfin le fil à suivre, et lancera une de ses séries majeures : un belle galerie de portraits animaliers (Voir ici). 

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (150) : sortie de bain... de boue

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    N° d'inv. 31. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

     Ce cochon semble tout droit sorti de son bain de boue. Seules ses pattes et une de ses oreilles paraissent épargnées par cette terre qui, entre brun et noir, le recouvre en grande partie, laissant à peine apparaître sa bouche et son groin.

    Ce tableau appartient à cette vaste série animalière peinte par Yves Juhel durant l'été 2001. Trois dates ont été inscrites au verso : les 9, 13 et 15 septembre, cette dernière correspondant également au jour d'achèvement de deux œuvres majeures de l'artiste, le fameux Grand cerf (N° 179), ainsi que la vache accompagnée de son veau (N° 333). Il fait aussi écho à un autre cochon achevé quelques jours plus tôt, le 11 septembre (N° 367). 

    Cette toile a été peinte à l'huile, et son châssis mesure 92x73. Gros défaut toutefois : l'artiste ne l'a pas signée.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (107) : un cochon aux yeux pochés

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    N° d'inv. 628. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Encore un des représentants du vaste bestiaire peint par Yves Juhel durant l'été 2001. Cette fois, il s'agit d'un cochon à la mine un peu déconfite, avec ce qui pourrait s'apparenter à deux yeux au beurre noir.

    Si l'animal a été peint à la gouache, quelques traits de fusain apparaissent, l'artiste ayant jeté sur le papier (50x65,5) quelques contours avant de lui donner chair. Etonnement, les coulures laissent à penser qu'Yves a abordé cette œuvre dans deux sens.

    Autre chose intrigante : la double date, en bas à gauche. Si celle du "10 8 01" (10 août 2001) ne semble faire aucun doute, les chiffres suivants, en noir ("10 9 8") nous ont longtemps laissé perplexe. La lumière est venue en tournant cette gouache dans le sens des coulures allant le vers le haut. Et là, une seconde date est apparue : le 8 juin 2001 ("8 6 01").

    Nous sommes donc là face à une œuvre assez inédite d'Yves Juhel : une gouache travaillée en deux temps bien distincts (ce que nous ne connaissions jusque-là que pour ses huiles). D'abord en juin dans un sens puis, après avoir dormi plusieurs semaines dans un coin, elle a été reprise dans l'autre sens en août, donnant vie à ce cochon aux yeux pochés.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (68)

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                                                                N° d'inv. 380. Prix : nous contacter. Photo O. D.

     

    Comme c'est le cas d'une grande partie de son bestiaire, Yves Juhel a peint ce sanglier en 2001. Une seule date figure en bas à droite de cette    gouache sur papier : le 15 juin.

    Nous sommes là typiquement face à une de ces œuvres peintes en Corse, lors d'un des séjours de l'artiste dans la maison familiale de Moïta. En effet, cochons et sangliers (les deux races se mêlent et se croisent sans parfois être vraiment distinguées, dans la Castagniccia) y sont légion, tant dans les forêts que sur les routes. Et comme nous l'avons déjà indiqué, Yves a peint avant tout ces animaux qu'il côtoyait au quotidien. S'ils sont bien moins représentés que les ovins, caprins et autres bovins dans son bestiaire, les cochons n'en constituent pas moins un sujet de choix, Yves Juhel ayant laissé une petite dizaine d'œuvres sur ce thème. A l'image de l'huile n° 367, déjà présentée sur ce blog.

    O. D.

     

  • Son œuvre dans les collections privées (7)

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                                                                                                N° d'inv. 367. Collection privée. Photo Pierre Juhel

     

    Comme beaucoup d'autres, cette huile animalière a été peinte en 2001. Elle est datée du 11 septembre. Une date historique donc, pour un sujet plutôt léger. Je me souviens de discussions avec Yves qui avait été, comme beaucoup, marqué par les événements de ce jour. Difficile d'imaginer qu'il ait pu peindre ce cochon (corse ?) après en avoir eu connaissance. On penchera donc plutôt pour une œuvre du matin ou du début de l'après-midi...

    Cette toile de dimension moyenne (60x72) a été vendue aux enchères dix ans après sa réalisation, le 18 juin 2011. Elle a été acquise par une personne résidant en Allemagne qui présente la particularité de collectionner exclusivement des œuvres représentant... des cochons. Elle en possède ainsi des dizaines, voire quelques centaines. Au printemps 2013, elle était tombée, par hasard sur internet, sur l'annonce de l'exposition de Kerbernez. Elle avait alors pris contact avec la Galerie de Bretagne afin d'en connaître un peu plus sur le parcours de l'artiste qui avait peint ce cochon, dont elle avait fait l'acquisition deux ans auparavant. Des éléments biographiques que nous lui avions fournis avec grand plaisir.

    O. D.