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1996 - Page 2

  • L'œuvre de la semaine (258) : deux chiens et une balle

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    N° d'inv. 779. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Dans le parcours d'Yves Juhel, les vastes séries succèdent parfois à des périodes de recherche, d'études, phases importantes dont l'artiste a laissé de nombreux témoignages, le plus souvent sous la forme de dessins.

    Le 17 mars 1996, il représente ainsi des chiens, en action, sur deux dessins à l'encre. Les animaux sont esquissés d'un trait vif, accentuant la sensation de mouvement. Ici, on les voit jouer avec une balle. 

    Ce dessin, hélas non signé, a été réalisé sur une feuille de papier de 32x40. Une feuille très tachée, notamment du fait de l'humidité.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (255) : paysage corse en noir et blanc

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    N° d'inv. 268. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Les premiers paysages laissés par Yves Juhel représentent ce pays qui s'offrait à lui, chaque matin, lorsqu'il ouvrait les volets de la maison familiale sur la Castagniccia, dans les montagnes corses. Des paysages dessinés au fusain et à la sanguine pour certains, et datant de 1996, comme indiqué ici par l'artiste, à côté de sa signature, dans le coin inférieur gauche.

    Si ici, il n'est fait aucune mention directe de la Corse, le sujet ne fait pourtant aucun doute, pour qui connaissait Yves et cette île. Au verso, l'inscription "Dessin N°4" le renvoie à une série, dont le N°1 (inventorié sous le N° 270) porte la mention "Paysage corse". Le N°5 de la série (N° d'inv. 271) apporte une précision quant à la période à laquelle ces dessins ont été réalisés, puisqu'il est daté du 3 avril 1996. 

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (250) : visage lunaire

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    N° d'inv. 229. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    En avril 1996, Yves Juhel passe au fusain, le temps de quelques études.    Avec, du 5 au 13, une petite série d'une douzaine de portraits, dont est tiré le dessin que nous présentons cette semaine. Un dessin réalisé sur une feuille de 65x50, le 7 avril, comme indiqué dans le coin inférieur gauche, au recto, au-dessus de la signature.

    Comme pour les dessins répertoriés sous les N° 224 et 228, le visage est un brin énigmatique, inquiétant, voire fantastique. Sa rondeur, presque pouponne, lui donne ici un aspect lunaire, amplifié par une expression neutre et une trinité yeux-nez-bouche à peine esquissée.

    O. D. 

     

  • L'œuvre de la semaine (221) : une deuxième femme totem

    yves juhel; art; peintre; peinture; l'œuvre de la semaine; fusai

    N° d'inv. 264. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Après le dessin N° 265, voici une deuxième femme totem réalisée au fusain sur papier (64x45). Une petite série de trois, sachant que le dernier n'est ni daté, ni signé.

    En avril 1996, Yves Juhel a abandonné les pinceaux pour prendre le fusain. De ce mois, il a laissé une quinzaine de dessins (sans doute plus, puisque certains, apparemment issus des mêmes séries, ne sont datés que de 1996, sans plus de précision) : des paysages, des esquisses de portraits, et ce trio de femmes longilignes, droites, totémiques. 

    Celle-ci est bien plus esquissée, moins précise, que la précédente. Etonnamment, elle a été dessinée huit jours plus tard, le 18 avril 1996. Seuls certains contours sont plus appuyés. Ses traits sont flous, fantomatiques, la tête est grossière, et ses membres supérieurs semblent atrophiés, renforçant l'impression d'un immobilisme statuaire. 

    O. D.

  • Les œuvres de la semaine (213) : un trio de lampadaires

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    N° d'inv. 834, 832 et 833. Prix : nous contacter. Photos : O. D.

     

    Un simple regard sur ces trois huiles sur toile d'Yves Juhel suffit à comprendre qu'il est impossible de les présenter séparément. Ces trois lampadaires sont assez uniques dans l'œuvre de l'artiste, si l'on excepte  la toile N° 90, peinte en 1997, et qui ressemble à un détail de la partie supérieure de ces éléments de mobilier urbain. Le sujet, très citadin,  peut toutefois apparenter cette série à celle mêlant bureaux et fenêtres, peinte exactement à la même époque.

    Toutes trois ont été peintes en septembre 1996 et présentent un profil original, les dimensions des toiles, en 180x30, jouant avec la hauteur des objets représentés. Si les fonds sont gris, tels un ciel d'hiver urbain, les lampadaires sont quant à eux d'un noir profond et brillant. Au sommet de chaque poteau, une coque noire accueille une ampoule blafarde, qui ressemble, dans les trois cas, à des quartiers de lune voilés.

    Au verso, plusieurs inscriptions ont été notées par l'artiste, en plus de la signature, du mois, et de l'année de leur création : la toile N° 834 porte ainsi le titre "Le lampadaire 1"; celle numérotée 832 est nommée "Le lampadaire 2"; et la dernière, la N° 833, est intitulée "Lampadaire et fil électrique".

    O. D.