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1996 - Page 2

  • L'œuvre de la semaine (255) : paysage corse en noir et blanc

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    N° d'inv. 268. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Les premiers paysages laissés par Yves Juhel représentent ce pays qui s'offrait à lui, chaque matin, lorsqu'il ouvrait les volets de la maison familiale sur la Castagniccia, dans les montagnes corses. Des paysages dessinés au fusain et à la sanguine pour certains, et datant de 1996, comme indiqué ici par l'artiste, à côté de sa signature, dans le coin inférieur gauche.

    Si ici, il n'est fait aucune mention directe de la Corse, le sujet ne fait pourtant aucun doute, pour qui connaissait Yves et cette île. Au verso, l'inscription "Dessin N°4" le renvoie à une série, dont le N°1 (inventorié sous le N° 270) porte la mention "Paysage corse". Le N°5 de la série (N° d'inv. 271) apporte une précision quant à la période à laquelle ces dessins ont été réalisés, puisqu'il est daté du 3 avril 1996. 

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (250) : visage lunaire

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    N° d'inv. 229. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    En avril 1996, Yves Juhel passe au fusain, le temps de quelques études.    Avec, du 5 au 13, une petite série d'une douzaine de portraits, dont est tiré le dessin que nous présentons cette semaine. Un dessin réalisé sur une feuille de 65x50, le 7 avril, comme indiqué dans le coin inférieur gauche, au recto, au-dessus de la signature.

    Comme pour les dessins répertoriés sous les N° 224 et 228, le visage est un brin énigmatique, inquiétant, voire fantastique. Sa rondeur, presque pouponne, lui donne ici un aspect lunaire, amplifié par une expression neutre et une trinité yeux-nez-bouche à peine esquissée.

    O. D. 

     

  • L'œuvre de la semaine (221) : une deuxième femme totem

    yves juhel; art; peintre; peinture; l'œuvre de la semaine; fusai

    N° d'inv. 264. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Après le dessin N° 265, voici une deuxième femme totem réalisée au fusain sur papier (64x45). Une petite série de trois, sachant que le dernier n'est ni daté, ni signé.

    En avril 1996, Yves Juhel a abandonné les pinceaux pour prendre le fusain. De ce mois, il a laissé une quinzaine de dessins (sans doute plus, puisque certains, apparemment issus des mêmes séries, ne sont datés que de 1996, sans plus de précision) : des paysages, des esquisses de portraits, et ce trio de femmes longilignes, droites, totémiques. 

    Celle-ci est bien plus esquissée, moins précise, que la précédente. Etonnamment, elle a été dessinée huit jours plus tard, le 18 avril 1996. Seuls certains contours sont plus appuyés. Ses traits sont flous, fantomatiques, la tête est grossière, et ses membres supérieurs semblent atrophiés, renforçant l'impression d'un immobilisme statuaire. 

    O. D.

  • Les œuvres de la semaine (213) : un trio de lampadaires

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    N° d'inv. 834, 832 et 833. Prix : nous contacter. Photos : O. D.

     

    Un simple regard sur ces trois huiles sur toile d'Yves Juhel suffit à comprendre qu'il est impossible de les présenter séparément. Ces trois lampadaires sont assez uniques dans l'œuvre de l'artiste, si l'on excepte  la toile N° 90, peinte en 1997, et qui ressemble à un détail de la partie supérieure de ces éléments de mobilier urbain. Le sujet, très citadin,  peut toutefois apparenter cette série à celle mêlant bureaux et fenêtres, peinte exactement à la même époque.

    Toutes trois ont été peintes en septembre 1996 et présentent un profil original, les dimensions des toiles, en 180x30, jouant avec la hauteur des objets représentés. Si les fonds sont gris, tels un ciel d'hiver urbain, les lampadaires sont quant à eux d'un noir profond et brillant. Au sommet de chaque poteau, une coque noire accueille une ampoule blafarde, qui ressemble, dans les trois cas, à des quartiers de lune voilés.

    Au verso, plusieurs inscriptions ont été notées par l'artiste, en plus de la signature, du mois, et de l'année de leur création : la toile N° 834 porte ainsi le titre "Le lampadaire 1"; celle numérotée 832 est nommée "Le lampadaire 2"; et la dernière, la N° 833, est intitulée "Lampadaire et fil électrique".

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (193) : "Le vieux mur", "La chambre rose"

    Yves Juhel 342-Photo PJ.JPG

    N° d'inv. 342. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Pour le printemps 1996, le fonds Yves Juhel se compose essentiellement d'études à l'encre et au fusain. Et au milieu de ces dessins émerge cette œuvre étonnante, ne s'intégrant à aucune série. Une huile sur toile de 200x170 au fond très travaillé, annonçant sans doute les fonds des œuvrent de grand format qui naîtront quelques années plus tard, à partir de 1999. Et sur cette matière rose volontairement tachée par l'artiste, une frise au pochoir... Un pochoir découpé dans du carton et qui a été inventorié, tout comme quelques essais, à la peinture plus ou moins diluée, d'intensités variables, réalisés sur une feuille de papier.

     

    yves juhel, art, peintre, peinture, l'œuvre de la semaine, huile, toile

    N° d'inv. 778. Photo : O. D.

     

    yves juhel, art, peintre, peinture, l'œuvre de la semaine, huile, toile

    N° d'inv. 778 bis. Photo : O. D.

     

    L'explication de cette toile figure en fait au dos, dans le double titre qu'Yves Juhel lui a donné : "Le vieux mur", "La chambre rose". On imagine ici une chambre décorée d'un papier peint rose, rehaussé de cette frise grisâtre, et dont les couleurs défraichies ont souffert des affres du temps et d'une infiltration d'eau. Outre sa signature, l'artiste a également inscrit ces dates : mai/juin 1996.

    O. D.