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1996 - Page 4

  • L'œuvre de la semaine (134) : des labours sous un ciel gris

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    N° d'inv. 102. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Dans sa toute première série de paysages peints à l'huile en petit format (24x16), Yves Juhel s'est amusé avec la verticalité et l'horizontalité. Sur des toiles prises dans le sens de la hauteur, il a en effet représenté une terre tranchée en larges bandes horizontales, comme autant de sillons de labours, avec, au sommet, peu de place laissée au ciel, gris pâle. Une composition en bandes que l'on retrouve dans la toile N° 110, issue de la même série, mais également dans des tableaux de séries de paysages  postérieures, comme dans le N° 109, par exemple. 

    Cette toute première série n'est composée que de six œuvres (datées, du moins...). Celle-ci semble être la première, puisqu'elle porte la seule mention de l'année 1996, au verso. Trois autres datent de février 1997, et deux de mars 1997. Hélas, aucune n'est signée.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (130) : "La proie (marine)"

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    N° d'inv. 311. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    De l'année 1996, en l'état actuel de notre travail d'inventaire, il ne reste que quelques fusains, études et paysages, dans des cartons à dessin, et une dizaine d'huiles. Dont cette toile aux dimensions imposantes (195x130). Difficile d'imaginer qu'Yves Juhel, dont le travail est jalonné de séries, s'en est tenu à ces quelques exemplaires qui, pour l'essentiel, semblent assez isolés dans l'œuvre générale de l'artiste. S'agit-il d'expériences uniques ? Je pencherais plutôt pour l'hypothèse d'exemplaires conservés par l'artiste (soit par goût, soit par désir de garder des traces de ses différentes périodes), alors que l'essentiel  de certaines séries étaient détruits, comme j'ai pu le voir faire au début des années 90. Ici toutefois, le cas est un peu différent. En effet, si seules deux huiles semblent constituer ce qu'il reste de cette série de 1996, elle fait étonnamment écho à d'autres tableaux peints quatre ans plus tôt. Nous reviendrons plus tard sur cet étrange saut dans le temps...

    Pour ce tableau, Yves Juhel n'a laissé, au côté de sa signature, en bas à droite, qu'une seule mention de date, une année, 96. Au verso, il lui a attribué un titre : "La proie (marine)". Difficile, sans explication de l'artiste, d'interpréter ce titre, à la seule vue du tableau. Où est la proie ? Où est le prédateur ? En quoi la scène est-elle "marine", dans ce sujet en nuances de rouges et de noirs, semblant opposer la forme massive et vermillon à celle, plus élaborée, située à gauche ? Je n'ai pas de réponse, à ces questions...

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (106)

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    N° d'inv. 668. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Que ce soit à travers ses paysages ou sa faune, Yves Juhel s'est énormément inspiré de la Corse, dans son œuvre. En 1996, il s'est ainsi attaché à dessiner les paysages de son île maternelle, celle où il aimait à se réfugier, à se ressourcer, aux beaux jours du printemps et de l'été, dans la maison familiale de Moïta. Des dessins réalisés au fusain et à la sanguine, et dont il a laissé une dizaine d'exemplaires (Voir les œuvres N° 84266 et 271).

    Sur ce dessin au fusain sur papier (50x65,5), quelques arbres, un champ et des ombres qui évoquent une ambiance, un univers à la fois serein et tourmenté. Aucun doute sur le lieu : il est indiqué au recto (Moïta), au côté de la signature de l'artiste et de la date, le 4 août 1996.

    O. D.

     

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    Moïta, août 2005. Photo : O. D.

     

  • L'œuvre de la semaine (98)

    yves juhel, art, peintre, peinture, l'œuvre de la semaine, fusain, papier, 1996, personnage

    N° d'inv. 224. Prix : nous contacter. Photo : O. D. 

     

    Les cartons à dessin qu'a laissés Yves Juhel regorgent d'esquisses, de croquis, de travaux préparatoires, de fonds inachevés... Difficile toutefois, dans ce foisonnement, de distinguer parfois ce qui relève de ces catégories, d'œuvres que l'artiste a pu considérer comme terminées. 

    En 1996, il a ainsi réalisé au fusain, sur papier (65x50) une douzaine de portraits, à l'image du dessin n° 228. Des visages fantomatiques, voire cadavériques, comme celui-ci, où la noirceur des yeux (voire des orbites vides...), associée à une absence d'expression, relègue au second plan les autres caractéristiques du personnage. Ce dessin est daté, et signé du 7 avril 96. Une année durant laquelle Yves Juhel n'a absolument pas peint de portraits. Deux possibilités, par conséquent : soit il s'agit d'une étude qui n'a débouché sur aucune réalisation aboutie; soit il a considéré ce dessin comme une œuvre à part entière.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (80)

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    N° d'inv. 314. Prix : nous contacter. Photo Pierre Juhel.

     

    1996 est une année assez euphorique, pour Yves Juhel. Entre les paysages corses au fusain et ses huiles représentant des multitudes de fruits, l'artiste a laissé une série jouant avec les quadrillages et la géométrie. On l'a vu avec son "Arbre bien taillé" (n° 174), ou encore avec les œuvres n° 73 et 343.

    Dans ces trois tableaux, le végétal se mêle au damier. Mais là, pas de végétal... Juste une géométrie froide, rude, urbaine, poussiéreuse. Un tableau en grand format (192,5x168), comme les précédents, peint à l'huile, et daté du 2 septembre 1996. Une date antérieure à celles apparaissant sur les toiles aux motifs végétaux, montrant ainsi le cheminement d'Yves Juhel, vers un univers moins austère. 

    L'artiste a donné un titre à cette toile : "Les bureaux". Lui et moi avons partagé la même jeunesse en banlieue parisienne. Et à travers ce titre, je revois certains de ces immeubles de bord de périf ou d'autoroute, construits dans les années 70 et ayant particulièrement mal vieilli, au fil des ans. Non, ce tableau n'est guère riant. Mais il a du sens...

    O. D.