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toile - Page 22

  • L'œuvre de la semaine (105)

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    N° d'inv. 103. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Nous sommes là au cœur de la période prolifique d'Yves Juhel, en ce qui concerne son œuvre animalière. Pour le seul mois d'août 2001, l'artiste a laissé plus d'une soixantaine d'œuvres, essentiellement des huiles sur toile, de tous formats. 

    Ici, il s'agit de l'un des plus petits formats utilisés par l'artiste : 16x24. Des dimensions sur lesquelles il a très souvent peint. Pour des paysages, notamment, en 1997, puis en 2000, et pour des animaux, en 2001.

    Cette petite toile représentant un chat a été peinte le 18 août 2001, comme mentionné en bas à droite, sous la signature de l'artiste. Par les couleurs utilisées (mais pas par les dimensions), elle fait écho à une petite série peinte la veille, le 17 août (voir les œuvres numérotées 32, 39 et 144). Mais en ce 18 août, il laisse quatre tableau en 16x24 : ce chat, deux souris, et un nœud de serpents.

  • L'œuvre de la semaine (104)

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    N° d'inv. 10. Prix : nous contacter. Photo : Pierre Juhel

     

    Retour au grand format, avec cette huile sur toile peinte par Yves Juhel en 1992. Une œuvre monumentale (190x170), correspondant à sa période "taches". Je me souviens en effet très bien qu'à cette époque, évoquant sa technique du moment, Yves disait partir de taches noires ou rouges jetées sur la toile, et d'où jaillissait l'inspiration.

    Cette huile fait partie d'une petite série (voir la N° 8), et peut être aussi rapprochée de L'oiseau à deux têtes (N° 173), peint à la même époque.

    Au dos du tableau, outre la signature de l'artiste figure un titre (mention assez rare...) : "Le nid rouge". Un nid vif et profond semblant émerger d'un feuillage légèrement vert, dans un univers où dominent de nombreuses nuances de gris.

    Autres inscriptions notées au verso, les dates : 17, 30 et 31 août 1992, puis 18 septembre, et enfin juste deux mois, novembre et décembre 1992. Il a donc fallu plusieurs mois à Yves Juhel pour mettre le point final à ce tableau, ce que confirme une autre inscription gravée dans la peinture, au recto : XII 92 (décembre 92...).

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (101)

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    N° d'inv. 338. Prix : nous contacter. Photo : Pierre Juhel

     

    Les plus anciennes œuvres d'Yves Juhel jusqu'ici répertoriées datent de l'année 1990. L'artiste a alors 21 ans, et entreprend une série ayant pour thèmes la misère, la déchéance, la maladie, la mort. Des œuvres particulièrement lugubres, qu'il a totalement assumées par la suite, puisque contrairement à certaines séries antérieures ou postérieures, il en a conservées plusieurs.

    Cette huile sur toile de 130x130 est particulièrement morbide. Un corps décharné, maigre à l'extrême, cadavérique, émerge d'un noyau de lumière transperçant une nuit profonde. A moins qu'il ne s'agisse de l'obscurité qui, peu à peu, envahit la lumière, jusqu'à l'anéantir et plonger ce corps dans un noir absolu. Où l'artiste est-il allé chercher cette scène ? Dans une des famines terribles qui ont touché l'Afrique dans les années 80 ? Elle est en tout cas à rapprocher de la toile inventoriée sous le N° 464 : corps allongé, mourant ou déjà mort; éclat lumineux autour du corps; puissance de l'obscurité... Et comme toutes les œuvres peintes cette année-là, elle ne porte qu'une seule mention, au recto, en bas à droite : Y. Juhel 90.

    O. D.

     

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    N° d'inv. 464

     

  • Son œuvre dans les collections privées (19)

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    N° d'inv. 550. Collection privée. Photo : O. D.

     

    En janvier 2011, un collectionneur et ami de longue date d'Yves Juhel a fait l'acquisition de trois tableaux de la série des "bouquets éclatés". Après le N° 549 et le N° 551 que nous avons déjà présentés sur ce blog, voici la troisième œuvre de cette collection.

    Cette huile sur toile de 150x150 présente tous les codes de cette vaste série peinte entre 2000 et 2001. Un format carré; un fond très travaillé, ici d'un gris bleuté qui rend encore plus éclatants les pétales éparpillés; une nébuleuse centrale, comme le cœur d'une déflagration; et quelques tiges vertes éclatées, au bout desquelles s'échappent des fleurs rouges malmenées. Là encore, ce tableau, signé par l'artiste au dos, a été peint en deux temps. Au verso figure en effet les dates des 17 et 23 mai, puis du 1er juin 2000, qui pourraient correspondre à la réalisation du fond. Puis les dates des 14 et 16 août de la même année.

    Si, par leurs formats, leurs dates de réalisation, et certaines nuances dans la composition (présence ou non d'un vase, par exemple), les tableaux de cette série peuvent se distinguer, celui-ci est incontestablement à rapprocher de deux autres que nous avons déjà montrés ici : le N° 176, achevé lui aussi le 16 août 2000, et le N° 14, terminé quant à lui le 12 août 2000. 

    O. D.

     

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    N° d'inv. 176

     

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    N° d'inv. 14

     

     

  • L'œuvre de la semaine (96)

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    N° d'inv. 320. Prix : nous contacter. Photo : Pierre Juhel

     

    1999 est l'année d'une première série de bouquets peints à l'huile par Yves Juhel, essentiellement sur des toiles de grand format, dont il existe, à notre connaissance, une douzaine d'exemplaires. Les œuvres numérotées 3, 187 et 302, mais aussi 322 (dans une variante ronde), appartiennent à cette belle série. Une série de natures mortes qui pourrait paraître académique, tant par le sujet que par la rigueur de la représentation du pot, toujours très géométrique, et des fleurs. Pourtant, dans leur réalisation, ces toiles ne manquent pas d'originalité, d'inventivité.

    Ici, certaines caractéristiques de cette série atteignent presque leur paroxysme. C'est le cas notamment de cette transparence, qui apparaît dans les autres toiles et qui faisaient toute la singularité des Ailes d'anges (N° 187). Une transparence quasi absolue, accentuée dans cette toile par ces dégradés de gris presque bleutés, et ces fleurs aux contours évoqués non pas par le trait, mais par l'absence de trait, un contour en creux, d'une pâleur similaire à celle du fond. Seules quelques feuilles semblent émerger de cette brume, ainsi que le pot, bien sûr, élément structurant reposant sur une surface plane, à peine esquissée. 

    Visuellement, la reproduction de cette toile fantomatique semble magique. Mais rien de comparable avec la magie que dégage l'œuvre réelle, accentuée par ses dimensions de taille humaine, monumentale (195x130). Au recto, l'artiste a gravé dans la peinture son nom et une année, 1999. Au dos, sur la toile, il a également apposé sa signature, et inscrit une date plus précise : avril 1999.

    Olivier Desveaux