Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Huiles - Page 27

  • Son œuvre dans les collections privées (18)

    Yves Juhel 551-Photo OD.JPG

                                                                 N° d'inv. 551. Collection privée. Photo O. D.

     

    En janvier 2011, un ami d'Yves Juhel a acheté à son frère, Pierre, trois très belles huiles de grand format. Il y a quelques semaines, nous avions présenté une de ces œuvres (N° d'inventaire 549). En voici une autre...

    Cette huile appartient à la série des "bouquets éclatés". Elle s'en distingue toutefois par deux aspects. D'une part, alors que la plupart de ces bouquets ont été peints sur des toiles de forme carrée, celle-ci mesure 120,5x152. Et d'autre part, dans cette série, le pot, ou le vase, ont la plupart du temps disparu, au profit d'une masse explosive de couleurs, cœur de la toile d'où fusent toutes les fleurs, tel un feu d'artifice. Dans cette toile, le pot est de retour, comme dans la première série de bouquets d'Yves Juhel (voir les œuvres n° 3 ou 187), ou comme dans certains bouquets intermédiaires (n° 183 et 39, par exemple).

    Cette toile est particulièrement explosive et lumineuse, tant par sa composition que par ses couleurs. Comme beaucoup d'autres de cette série, elle a été peinte en deux temps (dates et signature au dos de l'œuvre) : une première étape durant l'été 2000 (18, 19 et 30 août), et une seconde à la fin de l'hiver suivant (27 février, puis 19 et 21 mars 2001). Ce qui m'a déjà conduit à émettre l'hypothèse que les fonds ont été peints bien antérieurement au sujet lui-même, et donc que l'artiste était très attentif et très exigeant sur ces fonds.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (65)

    Yves Juhel 88-Photo OD.JPG

                                                                N° d'inv. 88. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Au printemps 2001, Yves Juhel met la dernière touche à quelques paysages, et travaille intensément sur sa série de "bouquets éclatés". Pour l'essentiel, il s'agit d'œuvres grand format. Mais parallèlement, il peint également six huiles sur des toiles de format moyen. Des tableaux qui pourraient s'apparenter à des paysages, mais où apparaissent également, ça et là, quelques fleurs, étoiles disséminées comme dans ses bouquets.

    C'est le cas de cette huile, peinte sur une toile de 38,5x46,5. On y retrouve une structure de strates horizontales telles qu'Yves les a peintes dans certaines séries de paysages de petit format quelques années plus tôt. Mais on y retrouve aussi ces fleurs éparses, ici à peine esquissées en rouge. A moins qu'il ne s'agisse d'un paysage de campagne se reflétant dans l'eau.  Aucune indication n'a été laissée par l'artiste, qui n'a d'ailleurs pas apposé sa signature, ni au recto, ni au verso de cette toile. Il a seulement inscrit cinq dates au dos, s'échelonnant du 4 mars au 4 avril 2001.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (64)

    Yves Juhel 22-Photo OD.JPG

                      N° d'inv. 22. Prix : nous contacter. Photo O. D.

     

    Parmi les animaux familiers peints par Yves Juhel, les chiens figurent en bonne place. Des chiens de toutes races et de tous poils, à l'image de celui-ci, qui pourrait s'apparenter à un Jack Russell terrier.

    L'animal est attentif, vraisemblablement captivé par le peintre, avec ses oreilles dressées. Et si le corps semble émerger d'une sorte de brume, sa gueule est quant à elle totalement masquée, effacée, comme oubliée par l'artiste. Difficile toutefois d'imaginer l'œuvre inachevée, même si l'absence de signature pourrait le laisser croire. En effet, en ce mois de septembre 2001 (cette huile sur toile de 75x50 porte deux dates, au verso : les 9 et 14 septembre 2001), Yves Juhel a ainsi peint plusieurs animaux dont la face reste soit blanche, soit recouverte d'une vaste tache de peinture.  Et si l'effet peut parfois laisser perplexe, dans le cas de ce petit chien, l'artiste semble avoir réussi son coup, le mystère qui plane sur cette face voilée ne masquant aucunement les intentions de l'animal, dont l'attitude générale laisse entrevoir une curiosité toute canine, presque intéressée.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (63)

    Yves Juhel 85-Photo OD.JPG

                                    N° d'inv. 85. Prix : nous contacter. Photo : O. D. 

     

    Au printemps 1992, les personnages peints par Yves sont torturés, fantomatiques, inquiétants et inquiets, englués dans des fonds toujours très travaillés. Comme dans une série de nus dont on a déjà entr'aperçu un exemplaire (n°82), ou comme dans ce duo difficile à interpréter, déjà croisé ici (œuvre n°79). De ce même printemps, il reste également toute une série d'études à l'encre de Chine représentant des pieds et des mains. Mais de pieds et de mains, il n'est pas question, dans ce tableau au fond profond, d'un dégradé de bleus plus obscurs que rassurants. De cette nuit émerge une forme surnaturelle, ectoplasme hypnotisant et guère avenant. 

    Cette huile sur toile de grand format (160,5x130) est encadrée (baguettes). Elle est signée, et datée, au recto, du 24 avril 1992.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (60)

    Yves Juhel 312-Photo OD.JPG

                   N° d'inv. 312. Prix : nous contacter. Photo O. D.

     

    Jusqu'à présent, nous avons répertorié une petite quinzaine d'huiles sur toile de la série des fruits. Une série peinte en 1997, vraisemblablement au début de l'année. En effet, si la plupart des œuvres de cette série ne portent que la mention de l'année (comme ici, en bas à droite, à côté de la signature), certaines sont datées de manière plus précise, entre janvier et février, voire en juin, pour les dernières qui annoncent déjà des évolutions vers une nouvelle série.

    Peints dans tous les formats, ces fruits sont parfois seuls (voir le tableau n° 467), parfois associés à quelques autres (n° 466), ou bien alors, pour les plus grands formats, soit en véritables grappes (n° 75), soit disséminés sur la toile, comme flottant dans l'air (n° 65). Le tableau présenté ici, dont les fruits (de deux ou trois variétés différentes) sont difficiles à identifier, appartient à cette dernière catégorie.

    Comme toujours dans ces grandes huiles, le fond est très travaillé. Petite singularité de cette œuvre : le format, plutôt respectable, est atypique, car très haut par rapport à sa largeur (195x130).