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Encres - Page 2

  • L'œuvre de la semaine (264) : le poisson puce

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    N° d'inv. 534. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Durant la première quinzaine de juillet 2001, Yves Juhel peint une vingtaine de papillons, sur papier. Une série légère et colorée. Et au milieu, ce drôle de poisson. Un mélange de gouache très diluée, de fusain et d'encre pour cet animal tout rond, qui semble sorti de l'imagination l'artiste. Ce "poisson puce", tel qu'il le nomme, a été peint sur papier au format 50x65 le 6 juillet 2001. Il est unique, n'appartient à aucune série, mais fait écho à un autre poisson dessiné la veille au fusain. 

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (258) : deux chiens et une balle

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    N° d'inv. 779. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Dans le parcours d'Yves Juhel, les vastes séries succèdent parfois à des périodes de recherche, d'études, phases importantes dont l'artiste a laissé de nombreux témoignages, le plus souvent sous la forme de dessins.

    Le 17 mars 1996, il représente ainsi des chiens, en action, sur deux dessins à l'encre. Les animaux sont esquissés d'un trait vif, accentuant la sensation de mouvement. Ici, on les voit jouer avec une balle. 

    Ce dessin, hélas non signé, a été réalisé sur une feuille de papier de 32x40. Une feuille très tachée, notamment du fait de l'humidité.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (254) : autoportrait au triangle blanc

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    N° d'inv. 714. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    L'œuvre présentée cette semaine appartient à la série des portraits peints par Yves Juhel entre août et septembre 2002. Une trentaine de visages, représentés à la gouache sur des feuilles au format 65 x 50, avec quelques éléments récurrents, comme ces plumes que l'ont retrouvera sur des dizaines d'autres œuvres.

    Une seule œuvre d'Yves Juhel peut être considérée à 100 % comme un autoportrait. C'est celle que nous avons déjà présentée sur ce blog, identifiée sous le N° 672, et peinte entre les 17 et 26 août 2002. Pourtant, quelques autres sont clairement le reflet de l'artiste. Il y a d'abord la N° 712, peinte du 26 août au 8 septembre de la même année. Et puis il y a celle-ci, quelque peu mystérieuse, avec son triangle blanc masquant le visage, sans yeux, sans nez, sans bouche. La forme du visage semble correspondre à celle du peintre, et les dates qui apparaissent collent avec les autres représentations de la même veine (28 août, 31 août et 7 septembre). 

    Le plumet est ici présent, pendant sur le côté. Sa noirceur d'encre tranche avec le visage bleuté et la chevelure, très dilués. Une encre que l'artiste a utilisée pour signer son œuvre.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (222) : le chien tout penaud

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    N° d'inv. 381. Prix : nous contacter. Photo O. D.

     

    Le 13 juillet 2001, Yves Juhel peint sur papier (50x65) six chiens (ou cinq chiens et une panthère ?), mêlant aquarelle et encre, à l'image de ceux inventoriés sous les N° 382 et 652. Cette série en précédera une autre, datant de fin août 2001, et composée de gouaches, d'huiles et de fusains.

    Dans cette série de juillet, les contours des animaux sont dessinés à l'encre, d'un trait tout en mouvement. Assis, voûté, penaud, on ne sait si ce chien exprime la crainte ou la sérénité, le regard étant vide. Ici, le gris de l'aquarelle donne leur couleur aux taches qui parsèment sa robe.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (195) : "Très loin dans l'alcool..."

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    N° d'inv. 485. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Ici, un message, écrit de la main d'Yves Juhel : "Je veux aller très loin dans l'alcool ce soir. Je me soule (sic) pour vous, peuple indigne". Ecœurement, révolte, colère... Le coup de blues de l'artiste est-il passager ou durable ? Ce qui est certain, c'est qu'au tournant des années 80 et 90 (et même sans doute au-delà), il porte un regard noir et sans concession sur le monde. Et comme en écho à cet état d'esprit, à cette sombre lucidité, l'œuvre d'Yves est complexe, souvent torturée et pessimiste. Ce petit dessin (29x23) réalisé sur carton gris à l'encre et à la gouache s'inscrit pleinement dans ce contexte ombrageux. L'écriture est rapide, et le trait spontané, expédié, fluide et saccadé en même temps. On distingue une sorte de faux cadre à l'encre, comme une porte métallique et rivetée, et un corps, sans doute féminin, le tout rehaussé de gouache rouge et blanche. Difficile de faire le lien entre mots et dessin. Pour le reste, à chacun son regard, son interprétation, se cheminement face à ce qu'a exprimé l'artiste.

    Ce petit dessin fait partie d'une petite série de trois, où figure aussi le N° 489, qui a toutefois été réalisé sur un carton plus bleuté. Il est, comme les autres, très abîmé par l'humidité, côté gauche. Et il renvoie à une série plus vaste de nus peints à l'huile sur toile, à la même  époque, à l'image du N° 82. Il n'est hélas pas signé. Mais il est daté, en haut à gauche, du 27 janvier 1992.

    O. D.