Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Encres - Page 6

  • L'œuvre de la semaine (113) : la chèvre au regard triste

    Yves Juhel 691-Photo OD.JPG

    N° dinv. 691. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Nous sommes ici à nouveau dans la frénésie de l'été 2002, lorsqu'Yves Juhel a peint une foule d'animaux. Au cœur du mois d'août, le 13, comme indiqué en haut à droite, juste à côté de la corne grise.

    Mais que veut exprimer cette chèvre, avec son regard désabusé, voire triste ? Une humeur rehaussée par la composition de cette œuvre. En effet, contrairement à tous les autres "portraits" d'animaux peints durant cette période, ici, les contours sont particulièrement flous. La gouache, très diluée, a dans un premier temps donné la forme globale. Une gouache qui s'est en outre dispersée, éclatée, rayonnant autour de l'animal, comme autant de poils laineux.

    Sans les deux cornes grises, difficile de dire, à ce stade, à quel animal on a affaire. Comme si l'artiste avait lui-même hésité un temps. Quelques traits à l'encre, deux oreilles amples, un fin museau et deux petits yeux, lèveront finalement tout doute. 

    A noter que cette œuvre, peinte sur papier (65,5x50) n'est, hélas, pas signée. 

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (92)

    Yves Juhel 624-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 624. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    La seule journée du 14 août 2001, Yves Juhel a peint huit œuvres, sur papier, au format Raisin (65,5x50). C'est du moins le nombre de productions que nous avons inventoriées jusqu'à présent... Au total, huit animaux, dont un tigre, et pas moins de sept singes. Sur l'ensemble de sa carrière, Yves a sans doute consacré une seule journée à peindre des primates (Exception faite du grand chimpanzé peint à l'huile sur toile, inventorié sous le N° 319, réalisé les 10, 11 et 12 août de cette même année, soit quelques jours plus tôt). Mais quelle journée...

    De cette série, nous avons déjà vu les œuvres N° 385 et 553. Voici un autre exemplaire. Ce mandrill à la gueule particulièrement reconnaissable a été réalisé à la gouache, mêlée à diverses techniques (craie grasse, fusain, encre...). Comme pour les autres, signature et date figurent au recto. 

    O. D. 

  • L'œuvre de la semaine (72) : la pluie

    Yves Juhel 487-Photo OD.JPG

                                           N° d'inv. 487. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Parmi les œuvres de jeunesse qui ont échappé à la destruction par l'artiste lui-même, une petite dizaine de réalisations à la gouache et à l'encre sont conservées dans une pochette. Elles ont été peintes sur papier, dans la seconde moitié du mois de novembre 1993. Yves Juhel vit et travaille alors au domicile familial, à Bondy.

    Cette petite œuvre (29,5x26) a ainsi été peinte le 24 novembre 1993. Cette date a été inscrite par l'artiste au recto, avec sa signature et un titre : "La pluie". Un pluie dense, drue, opaque, pluie de pétrole ou de goudron qui masque un sujet qu'il n'est pas utile d'essayer d'identifier. On pourrait imaginer une pluie de banlieue triste et sombre, collante et polluée, en ce 24 novembre 1993. Il n'en fut rien : les chroniques météo de l'époque rapportent plutôt un froid glacial, ce jour-là. La pluie n'est pas derrière la fenêtre de l'artiste, elle est ailleurs...

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (67)

    Yves Juhel 228-Photo OD.JPG  

                                                              N° d'inv. 228. Photo O. D.

     

    Il y a les œuvres abouties, gouaches et huiles achevées, signées, datées... Et puis il y a les nombreuses études qu'a laissées Yves. Des dessins, à l'encre ou au fusain, stockés par dizaines dans des cartons. Et parmi eux, une très forte proportion datant des années 90, et représentant visages, membres, thématiques mettant en scène des êtres humains. 

    Dans un de ces cartons à dessins sont conservés une douzaine de portraits au fusain sur papier (65x50), à l'image de celui-ci, qu'Yves Juhel a signé, et daté de l'année 1996. Son style et le carton dans lequel il se trouve permettent de préciser un peu plus finement la période à laquelle il a été réalisé, en avril. Une étude qui ne fait que peu écho à d'autres œuvres laissées par l'artiste.

    O. D.

     

  • L'œuvre de la semaine (59)

    Yves Juhel 213-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 213. Photo : O. D.

     

    Dans les nombreux cartons à dessin qu'il a laissés, Yves Juhel montre la grande variété de ses réalisations, tout au long de sa trop courte carrière. Dans l'un d'eux dorment quatre dessins d'une même série. Des "Totems", comme il a baptisé trois d'entre eux, réalisés sur papier (65x50) au fusain, à la sanguine, à la craie grasse, voire à l'encre.

    Ce totem est le seul à ne pas porter de nom, même s'il appartient incontestablement à la même famille. Les trois autres portent même chacun un numéro de série (13, 15 et 25), ce qui laisse entendre que cette famille fut, à l'origine, sans doute bien plus vaste que ce qu'il en reste. Les autres ont-ils été détruits par l'artiste ?

    Tous ces totems ont été dessinés entre fin octobre et début novembre 1993. Celui-ci, signé, est daté du 13 novembre de cette même année.

    O. D.