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Encres - Page 5

  • L'œuvre de la semaine (135) : un regard dans un miroir

    yves juhel, art, peintre, peinture, l'œuvre de la semaine, gouache, encre, papier, 2002, personnages

    N° d'inv. 717. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Voici ce qui est, en l'état actuel de notre inventaire, l'une des cinq dernières œuvres d'Yves Juhel peintes en 2002. En septembre de cette année-là, l'artiste a peint une petite trentaine de personnages, consacrant à chacun plusieurs journées, le temps de faire évoluer un à un ces portraits, jonglant entre l'encre et la gouache. 

    C'est ainsi que cinq de ces œuvres ont été achevées le 8 septembre, dernière date apparaissant en 2002. Pour celle-ci, cette date est accolée à la signature, en bas à droite, comme un point final. Deux autres dates sont mentionnées toutefois, comme autant d'étapes, en bas à gauche, écrites au crayon : les 31 août et 7 septembre.

    Cette grande série de portraits mêle divers personnages, à chapeaux, à plumes, des Indiens et des militaires... Et puis alors que cette série ouvre, fin août, sur un autoportrait (N° 672) déjà présenté ici, certains de ces personnages lui font un peu écho. C'est à mon sens le cas ici. On ne saura jamais si l'artiste a voulu se représenter. Mais est-ce dans l'attitude générale ? Dans la forme du visage ? Dans ce regard droit, comme celui que l'on porte à soi-même dans un miroir ? Il me semble y retrouver quelque chose d'Yves Juhel... Juste une impression, sans doute...

    O. D.

     

  • L'œuvre de la semaine (133) : la journée des chiens

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    N° d'inv. 652. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    On savait l'année 2001 (et surtout l'été) particulièrement riche, dans la carrière d'Yves Juhel. Et au cœur de cet été, certains jours sont très représentés. Comme le 13 juillet, qui apparaît sur pas moins d'une dizaine d'œuvres : deux fois pour des gouaches qui seront achevées quelques jours plus tard, et huit fois pour des peintures mêlant encre et gouache très aquarellée. On retrouve ainsi deux papillons, un félin pouvant s'apparenter à une panthère, et cinq chiens, parmi lesquels l'œuvre numérotée 382, et celle présentée ici. Des œuvres sur papier (ici 50x65,5) constituant une belle série, où les traits de l'encre se marient à une peinture très diluée

    Au bas de cette œuvre, outre la date et sa signature, l'artiste a inscrit un titre :"Chien basset jambe torse". Sachant que sur les deux derniers mots, j'ai un doute...

    O. D.

     

  • Un petit trésor en 107 encres

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    Photos O. D.

     

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    La collection d'oeuvres laissée par Yves Juhel semble parfois inépuisable. Il y a bien sûr ces centaines de gouaches, d'huiles, d'encres, de dessins au fusain, achevés ou inachevés, que nous avons déjà inventoriés ou qui nous reste à répertorier, et que nous présentons ici, au fil des semaines. Et puis il y a parfois d'étonnantes surprises. C'est ainsi qu'il y a quelques semaines, Pierre Juhel, le frère de l'artiste, nous a confié un carton, afin d'avancer dans notre travail. Dans ce carton, une petite boîte blanche, fermée par un cordon taillée dans une chute de toile.20170614_150758.jpg Comme une promesse de trésor... Premier geste bien sûr, dénouer ce ruban. Et là, sur la boîte, une inscription de l'artiste : "107 encres". Jeu de mots autour de l'expression "107 ans" ? Peut-être... A voir... Et donc ouvrir la boîte. L'ouvrir sur une belle surprise... Des dizaines de "cartes", grossièrement découpées en 15x15 dans un papier cartonné style Bristol. Des encres représentant des animaux, des personnages, des paysages, des jeux de taches, certaines avec un nom, d'autres datées (essentiellement de l'été 2000). Les compter, les passer en revue, une à une, et s'assurer qu'il y en a bien... 107.

    Quel sens donner à cette mini-série (mini par la taille, et non par le nombre) ? Quelle place lui attribuer dans l'oeuvre de l'artiste ? Il nous faudra un peu de temps pour nous pencher sur la question et pour intégrer ces "107 encres" au long travail d'inventaire que nous effectuons, lentement... Mais ce qui compte, pour l'instant, c'est cette sensation de toucher une fois encore à quelque chose d'unique. Et ce désir de le faire découvrir, sans relâche, ni lassitude, au plus grand nombre...

    Olivier Desveaux

     

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  • L'œuvre de la semaine (118) : un emplumé de 2002

    Yves Juhel 694-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 694. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Parmi les séries de personnages peintes par Yves Juhel, il y a celle de septembre 2002. Une série qui compte une petite quinzaine de spécimens, dont cet exemplaire, et le N° 692. Une fois encore, comme dans d'autres séries, on y retrouve le plumet, plus que jamais visible, presque au milieu du front, et un œil unique. Mais pour le reste, on est assez loin des séries précédentes peintes par l'artiste, avec un trait de peinture assez large, donnant à l'ensemble un aspect de champignon au couvre-chef volumineux. Si l'essentiel a été réalisé ici à la gouache, quelques traits d'encre noire viennent dessiner l'œil et la bouche, à peine esquissés.

    Trois dates apparaissent sous cette gouache : en bas à gauche, le 4 septembre 2002, et en bas à droite, avec la signature, les 5 et 7 septembre 2002. A priori, d'après tout ce que nous avons inventorié jusque-là (et qui porte mention d'une date), il pourrait s'agir de l'une des toutes dernières œuvres peintes par Yves Juhel en 2002.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (113) : la chèvre au regard triste

    Yves Juhel 691-Photo OD.JPG

    N° dinv. 691. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Nous sommes ici à nouveau dans la frénésie de l'été 2002, lorsqu'Yves Juhel a peint une foule d'animaux. Au cœur du mois d'août, le 13, comme indiqué en haut à droite, juste à côté de la corne grise.

    Mais que veut exprimer cette chèvre, avec son regard désabusé, voire triste ? Une humeur rehaussée par la composition de cette œuvre. En effet, contrairement à tous les autres "portraits" d'animaux peints durant cette période, ici, les contours sont particulièrement flous. La gouache, très diluée, a dans un premier temps donné la forme globale. Une gouache qui s'est en outre dispersée, éclatée, rayonnant autour de l'animal, comme autant de poils laineux.

    Sans les deux cornes grises, difficile de dire, à ce stade, à quel animal on a affaire. Comme si l'artiste avait lui-même hésité un temps. Quelques traits à l'encre, deux oreilles amples, un fin museau et deux petits yeux, lèveront finalement tout doute. 

    A noter que cette œuvre, peinte sur papier (65,5x50) n'est, hélas, pas signée. 

    O. D.