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  • L'œuvre de la semaine (173) : le cyclope à la crête

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    N° d'inv. 192. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    En janvier 2001, Yves Juhel a peint à la gouache une vingtaine de portraits cyclopéens, sur papier au format Raisin (65x54). Des œuvres dans les tons pastels, un peu ternes, visages flous et lugubres aux traits grossiers, et présentant la particularité d'avoir un seul et unique œil (Voir aussi les gouaches N° 195, 202, 210, 199 et 191). Celui-ci semble affublé d'une crête. La signature est accompagnée de la mention "Janvier 2001", en bas à droite. Mais dans le coin supérieur gauche apparaît une autre inscription, à l'envers, comme si l'artiste avait hésité sur le sens de son œuvre : "5 1 01, Cyclope".

    Cette gouache est encadrée, sous verre. Elle a déjà été présentée au public, dans le cadre d'expositions, au printemps 2013 à Plomelin, dans le Finistère, et de 2013 à 2015 à la Galerie de Bretagne, à Quimper.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (172) : chèvre en noir et blanc

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    N° d'inv. 687. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Durant l'été 2002, au cœur de la vague de "portraits animaliers" (voir rétrospective ici), Yves Juhel a aussi beaucoup travaillé au fusain, comme en témoigne le dessin présenté cette semaine. Des croquis préparatoires à ses œuvres peintes à la gouache. Ainsi, il a laissé sept dessins représentant des ânes et datés du 2 août 2002, autant de bovins portant la date du 17 août, et ce seul dessin de chèvre, réalisé le 14.

    Cette chèvre fait bien entendu écho à des œuvres peintes à la même période (Voir celles numérotées 384 et 656). Sur le même dessin, l'artiste a représenté une silhouette de l'animal. Mais c'est bien la tête et ses traits (presque rigolards) qui lui semblent prioritaires, à l'image de cette grande série peinte en quelques semaines. 

    A noter que ce dessin n'est pas signé.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (171) : premières heures sombres

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    N° d'inv. 723. Prix : nous contacter.  Photo O. D.

     

    Cette œuvre est une des toutes premières peintes par Yves Juhel, du moins parmi celles conservées. Cette rareté, signée dans le coin inférieur gauche, est datée de novembre 1988. L'artiste a alors 19 ans, et il peint au domicile familial, à Bondy (93).

    Ces quelques premières huiles sont sombres. Une empreinte qui marquera son œuvre jusqu'au milieu des années 90. Peinte sur carton entoilé, de dimension moyenne (46x55), celle-ci représente une femme qui semble en situation de détresse, dans une tenue qui peut évoquer les population sahéliennes, durement frappées par famines et épidémies durant ces années 1980. Il n'est d'ailleurs pas impossible qu'Yves Juhel ait travaillé à partir d'une photo, comme il l'a un peu fait à cette époque. Cette composition fait écho à des œuvres peintes en 1990 (N° 338, 366 et 464), tant par le thème que par cette immense ombre qui semble avaler le personnage. Même si cette huile réaliste de présente pas la même maturité que celles postérieures. 

    Cette œuvre a quelque peu souffert avec le temps. La peinture est un peu usée, et les coins abîmés. 

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (170) : la vache au teint jaune

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    N° d'inv. 62. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Voici un nouveau spécimen issu du bestiaire d'Yves Juhel, datant de  2001. Cette vache grise au teint jaune a été peinte à l'huile, sur une toile de 55x46, un format peu utilisé par l'artiste.

    Si l'on est une fois encore ici au cœur de la grande série animalière qui se décline en des dizaines d'exemplaires, les dates qui figurent au dos de ce tableau non signé laissent perplexe. En effet, entre le 9 novembre 2000, le 26 mars 2001 et le 4 septembre 2001, l'auteur aurait peint cette œuvre en près de dix mois, et sur des périodes très différentes : la première date coïncide en effet avec l'achèvement d'une petite série de paysages de moyen format (voir les œuvres N° 96 et 97); la deuxième avec la fin de séries de paysages et de bouquets éclatés de grand format; et la troisième correspond bien à la série animalière. Une des hypothèses d'un tel étalement, collant peu avec la cohérence de l'œuvre d'Yves Juhel, pourrait être que l'artiste a commencé cette toile avec un autre projet en tête, l'a laissée dormir quelque temps, avant de la réintégrer à son bestiaire, le moment venu. Mais là encore, aucune certitude. Et à l'arrivée, seul compte le regard un peu naïf, désappointé et finalement attachant de ce bovin au teint cireux.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (169) : le nu sur carton bleu

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    N° d'inv. 489. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Entre fin 1991 et début 1992, après sa série "sociale" dépeignant des scènes de misère et de solitude, Yves Juhel a beaucoup travaillé sur le corps, laissant de nombreux dessins à l'encre de Chine représentant des morceaux d'anatomie, de pieds et de mains notamment. Une thématique qu'il a déclinée en quelques œuvres, à travers des nus peints et dessinés soit sur toile (Voir le N°82, par exemple), soit sur carton. 

    Bien sûr, on est loin du nu académique. Les corps sont torturés, malaxés, déformés, et ils semblent évoluer dans des paysages extérieurs, urbains. De cette période, il reste quelques toiles en grand format, souvent fragiles, et une poignée d'autres œuvres qui semblent hésiter entre travaux préparatoires et créations abouties.

    Celle-ci a ainsi été dessinée sur un carton bleu, aux dimensions modestes (33x25). Elle mêle l'encre et la gouache : en noir, ce personnage féminin, à droite, dont on distingue la tête, les bras, les seins, les jambes, et le fond du décor; et en rouge et blanc ce qui pourrait s'apparenter à des accessoires (écharpe, bonnet ?), et des éléments du décor, sorte de charpente métallique. 

    Sur le côté gauche, l'artiste a laissé sa signature ainsi qu'une date : le 25 janvier 1992. A  noter que sur toute cette partie gauche, l'œuvre est, hélas, très abîmée. 

    O. D.