L'œuvre de la semaine (314) : paysage en quatre parts

N° d'inv. 105. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

 

Mêmes dates, mêmes formats, mêmes tons, même absence de signature... Le 5 septembre 2000, comme indiqué au verso, Yves Juhel peint quatre paysages au format 16x24. Des dimensions qu'il affectionne particulièrement, produisant ainsi plusieurs séries, entre 1996 et 2001. 

Ces quatre petits tableaux ont tous été peints dans les tons jaunes, verts et bruns. Deux ont déjà été présentés ici (N° 104 et 106). Et tous sont très structurés. Celui que nous proposons cette semaine se découpe en quatre parts. En bas à droite un champ vert pâle; à gauche un espace foncé, entre brun et jaune, assez indéterminé; un ciel jaune caniculaire; et sur la ligne d'horizon, un brun plus sombre encore, arbres brûlés par le soleil ou nuages menaçants. 

O. D.

Série : les bouquets éclatés (2000-2001)

N° d'inv. 465

14 mai 2000

 

C'est une des grandes séries peintes par Yves Juhel. Entre le 13 avril 2000 et le 2 avril 2001, alors qu'il travaillait dans les ateliers collectifs de l'Artsenal, à Issy-les-Moulineaux, l'artiste a donné naissance à quelque 33 "bouquets éclatés". Une "deuxième série" de bouquets, comme il l'avait lui-même définie, après une première (à voir ici), qui pouvait sembler plus "académique", représentant des fleurs en vase ou en pot.

Ici, le contenant peut toujours apparaître, ou du moins se laisser deviner. Mais dans la plupart des cas, il a totalement disparu, pour laisser la place à une sorte de magma, gouffre sombre ou clair d'où semblent exploser les bouquets, faisant jaillir fleurs et tiges aux quatre coins de la toile. Des toiles qui, le plus souvent, sont de grand format, la plupart étant peintes sur des carrés de 180x180 (essentiellement au printemps 2000) ou de 150x150 (plutôt à partir d'août 2000).

Pour tous, de nombreuses dates figurent au dos de chaque œuvre, comme autant d'étapes importantes dans leur réalisation. Dans ce résumé en images des toiles de cette série que nous avons déjà présentées sur ce blog, nous avons pris le parti de ne faire mention que de la dernière date, celle dont on peut considérer qu'elle marque le point final apposé par l'artiste à son travail. Pour le détail, un clic sur la photo, et vous aurez accès à la fiche complète du tableau.

O. D.

 

N° d'inv. 64

18 mai 2000

 

N° d'inv. 183

2 juin 2000

 

N° d'inv. 69

7 juin 2000

 

N° d'inv. 177

15 juin 2000

 

N° d'inv. 71

24 juillet 2000

 

N° d'inv. 318

28 juillet 2000

 

N° d'inv. 181

1er août 2000

 

N° d'inv. 178

11 août 2000

 

N° d'inv. 14

12 août 2000

 

N° d'inv. 20

14 août 2000

 

N° d'inv. 176

16 août 2000

 

N° d'inv. 550

16 août 2000

 

N° d'inv. 16

20 août 2000

 

N° d'inv. 13

27 août 2000

 

N° d'inv. 175

29 août 2000

 

N° d'inv. 54

1er février 2001

 

N° d'inv. 340. 6 mars 2001

 

N° d'inv. 67

14 mars 2001

 

N° d'inv. 551

21 mars 2001

 

N° d'inv. 12

27 mars 2001

 

N° d'inv. 549

28 mars 2001

 

N° d'inv. 17

5 août 2001

 

L'œuvre de la semaine (311) : personnage en trois dimensions

N° d'inv. 152. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

 

Pas de date apparente, ni de signature pour cette huile sur toile en petit format (24,5x16,5) encadrée par l'artiste (28x20), sur fond en contreplaqué. Pourtant, nous sommes bien ici en 1994. Cette œuvre fait en effet écho à celles inventoriées sous les N° 154, 160 et 164, toutes datées de cette année.

Dans cette série de visages monstrueux et inquiétants, la matière occupe une place importante. L'œuvre se déploie en trois dimensions, jouant avec la lumière. Une tête énorme, des yeux disproportionnés... On retrouve ici un profil en forme de méduse ou de champignon qui se dessine aussi dans la série des arbres flamboyants, peinte à la même époque. Au point qu'à y regarder de plus près, on ne sait plus si ces séries représentent des personnages ou des arbres. 

O. D.

L'œuvre de la semaine (308) : deux arbres sur une colline rouge

N° d'inv. 825. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

 

Huit tableaux composent une série peinte par Yves Juhel dans la première moitié des années 1990. Des huiles sur toile toutes achevées en 1994 ou 1995, et mettant en scène des arbres aux couleurs flamboyantes.

Ici, les tons sont plus ternes. Seule la colline sur laquelle sont plantés ces deux arbres est d'un rouge vif, tranchant avec le beige des troncs et le feuillage blanc de l'un d'eux. S'il n'y avait un lien évident avec les autres toiles de la série, l'on pourrait y voir deux champignons. Voire même, concernant celui de gauche, un personnage à la grosse tête et aux yeux immenses, à l'image de ceux que l'artiste aimaient peindre, à la même époque. Ce tableau fait d'ailleurs écho à un autre (N° 826) composé de la même manière : petit arbre à figure presque humaine à gauche; grand arbre au feuillage blanc à droite; colline rouge...

Cette toile présente des dimensions de 100x81. Au recto, gravés dans la peinture, l'artiste a inscrit son nom, ainsi que deux dates : mai 94 et juin 94. Au verso, une étiquette porte la mention suivante : Yves Juhel, sans titre. 

O. D.

Son œuvre dans les collections privées (22) : sept fleurs éclatées

N° d'inv. 465. Collection privée. Photo : O. D.

 

Cette œuvre est l'un des 33 "bouquets éclatés" peints par Yves Juhel entre avril 2000 et avril 2001. Une immense série en grand format que l'artiste a décliné sur bien des tons.

Parfois, sa première série de bouquets, plus académique, en pot, réalisée essentiellement en 1999, s'esquisse un an plus tard. C'est le cas ici : en bas, à gauche de cette toile, le contenant se dessine et semble s'estomper, se mêlant au fond brun orangé. On est ici au début de la série. Ensuite, les pots disparaîtront et les fleurs naîtront d'un magma explosif beaucoup plus informe.

Il n'en reste pas moins qu'il s'agit bien là d'un de ces bouquets éclatés. Sept fleurs jaune-orange et leurs tiges s'éparpillent sur la toile, sur un fond se déclinant dans des nuances grisâtres, dans la partie supérieure.

Ce tableau, de forme carré, comme la plupart des autres de la série, mesure 150x150. Il n'est pas signé, mais trois dates sont indiquées au verso : les 15 et 16 avril, ainsi que le 14 mai 2000. Il appartient à des amis d'Yves Juhel depuis de nombreuses années.

O. D.