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félins

  • L'œuvre de la semaine (266) : la mort du tigre ?

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    N° d'inv. 40. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Le grand bestiaire d'Yves Juhel rassemble une grande diversité d'animaux : sauvages ou domestiques; insectes, poissons, oiseaux, mammifères; familiers de nos latitudes ou évoluant sous d'autres cieux... Avec quelques belles séries, et des récurrences. 

    La période faste en la matière, c'est l'été 2001. Des dessins au fusain en juin, puis des gouaches, et de nombreuses huiles, dont certaines débutées dès 2000 mais que l'artiste va achever durant cet été sauvage. Dans ce foisonnement animalier, Yves Juhel peint, en août, une poignée de tigres. Une gouache d'abord, le 14. Puis quelques huiles. Celle-ci, non signée, date du 20, comme indiqué au verso de l'œuvre. Tout comme la N° 28, un tigre couché. Une autre (N° 37) est datée du lendemain, le 21 août 2001.

    Les formats sont réduits, souvent atypiques, comme cette toile en 27x46. Difficile d'interpréter ici l'attitude et la posture de l'animal, dont la partie antérieure s'estompe hors du cadre. Exprime-t-il un contentement ? Est-il endormi ? Est-il en souffrance ? Est-il mort, comme semblent le suggérer ces rayures qui paraissent suivre la ligne des côtes décharnées, soulignant le squelette du félin ? Pas de réponse, à ces questions...

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (228) : la panthère au carré blanc

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    N° d'inv. 576. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    La vaste série animalière peinte par Yves Juhel en 2001 est une alternance et un mélange de sous-séries qui se croisent, s'interrompent, se superposent. Ainsi, en août, alors que les huiles se succèdent, l'artiste ne délaisse pas la gouache, achevant durant deux jours, les 24 et 25, une série de onze œuvres sur papier, en 65x50. Des portraits d'animaux, à l'image de ceux inventoriés sous les numéros 642 et 648 avec, pour certains, quelques caractéristiques communes, et notamment un carré , le plus souvent situé en bas, parfois dans un coin, comme celui de couleur blanche qui apparaît ici, et que nous ne saurions identifier.

    Pour le fond de l'animal, Yves Juhel a une nouvelle fois utilisé la technique de la large tache, sur laquelle il a ajouté, en quelques coups de pinceaux, ces traits qui vont lui donner toute son identité de panthère : deux oreilles vite esquissées en beige, et surtout, en noir, les yeux, les contours du nez (rehaussé de rose pâle), les taches de son pelage.

    Au recto, la date du 15 août 2001 apparaît deux fois, inscrite verticalement, tandis que celle du 24 est associée à la signature, marquant l'achèvement de l'œuvre. 

    O. D.