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toile - Page 16

  • L'œuvre de la semaine (175) : terre de feu

    Yves Juhel 325-Photo PJ.JPG

    N° d'inv. 325. Prix : nous contacter. Photo : Pierre Juhel

     

    Entre 1999 et 2001, Yves Juhel a peint une série de paysages sur des toiles de grand format (ici, 180x180). Et pour certains, le travail s'est échelonné sur plusieurs semaines. C'est le cas avec ce paysage de feu, avec sa terre rouge braise et ce ciel de flammes ardentes. Comme en témoignent les différentes dates inscrites au dos de la toile, ce travail a été commencé le 23 juillet 2000. Il s'est poursuivi sur quelques semaines d'été, les 28 juillet, puis les 6 et 7 août, avant une longue pause, la dernière date apparaissant étant le 15 mars 2001. A ce titre, elle fait écho à une autre toile présentée ici, la N° 331, elle aussi commencée en 2000 et achevée en mars 2001. Par son thème, elle est également à rapprocher de la toile N° 76, intitulée "Après l'incendie", présentant une terre calcinée, mais toutefois peinte antérieurement, de novembre 1999 à janvier 2000.

    Hélas, cette toile n'est pas signée. Elle présente cependant au verso la mention "A vernir", laissant entendre que l'artiste n'a pas effectué les finitions qu'il désirait réaliser.

    O. D.

     

  • L'œuvre de la semaine (174) : le chien mort

    Yves Juhel 7-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 7. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Yves Juhel a peint et dessiné de nombreux chiens durant sa trop courte carrière. Mais une seule fois un chien mort : le voici... Une œuvre sombre, d'autant plus spectaculaire qu'elle a été peinte sur une toile de grand format (194,5 x 114). Les côtes sont saillantes, le pelage terne, les yeux clos, et la posture ne laisse que peu de doutes : il s'agit bien ici d'un cadavre.

    De nombreuses dates ont été inscrites au dos de cette toile par l'artiste. A n'en pas douter, si Yves Juhel a sans doute passé du temps à peindre le sujet, il en a également consacré beaucoup au fond, comme sur toutes les huiles en grand format qu'il a peintes durant ces années 2000 et 2001. Une énergie dépensée sur les fonds confirmée par ses amis artistes de l'époque. La première date qui apparaît est celle du 20 mai 2000. Puis suivent les 1er, 2, 5 et 15 juin, les 22, 28 et 30 juillet, et le 2 août. Avant une ultime date le 1er août 2001. Soit une année entre l'avant-dernière et la dernière intervention. S'agit-il d'une erreur de date de l'artiste ? Ou d'une ultime retouche avant que l'œuvre ne soit considérée comme réellement achevée ? Seul Yves Juhel aurait pu le dire, lui qui n'a d'alleurs pas signé cette toile.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (170) : la vache au teint jaune

    Yves Juhel 62-Photo PJ.jpg

    N° d'inv. 62. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Voici un nouveau spécimen issu du bestiaire d'Yves Juhel, datant de  2001. Cette vache grise au teint jaune a été peinte à l'huile, sur une toile de 55x46, un format peu utilisé par l'artiste.

    Si l'on est une fois encore ici au cœur de la grande série animalière qui se décline en des dizaines d'exemplaires, les dates qui figurent au dos de ce tableau non signé laissent perplexe. En effet, entre le 9 novembre 2000, le 26 mars 2001 et le 4 septembre 2001, l'auteur aurait peint cette œuvre en près de dix mois, et sur des périodes très différentes : la première date coïncide en effet avec l'achèvement d'une petite série de paysages de moyen format (voir les œuvres N° 96 et 97); la deuxième avec la fin de séries de paysages et de bouquets éclatés de grand format; et la troisième correspond bien à la série animalière. Une des hypothèses d'un tel étalement, collant peu avec la cohérence de l'œuvre d'Yves Juhel, pourrait être que l'artiste a commencé cette toile avec un autre projet en tête, l'a laissée dormir quelque temps, avant de la réintégrer à son bestiaire, le moment venu. Mais là encore, aucune certitude. Et à l'arrivée, seul compte le regard un peu naïf, désappointé et finalement attachant de ce bovin au teint cireux.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (167) : "L'Ours et l'oiseau"

    yves juhel, art, peintre, peinture, l'œuvre de la semaine, huile, toile, 1992, animaux

    N° d'inv. 6. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Cette huile sur toile de grande dimension (190x170) a été peinte par Yves Juhel en 1992. Il s'agit d'une des rares œuvres de l'artiste à porter un nom, inscrit au feutre au dos du tableau : "L'Ours et l'oiseau". Un titre qui sonne comme une fable de La Fontaine. Sur un fond hivernal (terre brune ou gris-bleu; ciel plombé), l'ours noir, chargé de matière, menaçant, domine le grand oiseau blanc, aux ailes déployées, à ses pieds.

    Cette toile est doublement signée : au recto, en haut à gauche, le nom est gravé dans la peinture; au verso, il est inscrit avec le titre et une date unique, le 19 août 1992. Sans doute la date d'achèvement de ce tableau. On se souvient qu'à la même période, Yves Juhel a ainsi peint d'autres toiles en grand format, à l'image de celle portant le N°10, et qui elle-même avait été peinte en plusieurs étapes, entre le 17 août et décembre 1992.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (163) : bouquet éclaté et contrasté

    Yves Juhel 71-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 71. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    13 avril 2000-2 avril 2001 : dans la vie d'Yves Juhel, une année quasiment exclusivement consacrée à sa grande série des "bouquets éclatés". Au total, pas moins de 33 œuvres vont naître durant ces douze mois. Des toiles de grand format pour l'essentiel, avec pour traits communs un fond très travaillé, un noyau explosif (un vase ou un pot, dans les premiers tableaux), et quelques tiges et fleurs éparses.

    Ce tableau de 180x180 fait exploser quelques tiges à peine visibles et fleurs rouges (comme souvent), sur un fond jaune pâle, à partir d'un magma sombre, sorte de trou noir sans fond. Il ne s'agit peut-être pas du plus percutant des tableaux de cette série, mais c'est sans conteste l'un des plus contrastés.

    Au verso, avec la signature de l'artiste, seules deux dates sont inscrites (ce qui est peu, au regard des autres œuvres de la collection) : les 22 et 24 juillet 2000. Non pas qu'Yves Juhel l'ait peinte en seulement deux jours. Mais sans doute n'a-t-il indiqué là que les dates les plus significatives, ou a-t-il tout simplement oublié de noter quelques-unes des étapes de réalisation de ce tableau.

    O. D.