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personnage - Page 2

  • L'œuvre de la semaine (301) : portrait esquissé

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    N° d'inv. 217. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Treize études au fusain, réalisées par Yves Juhel entre le 5 et le 13 avril 1996, sont répertoriées dans l'inventaire consacré à son œuvre. Ces portraits énigmatiques, voire inquiétants et fantastiques, ont été dessinés sur papier, à l'image de ceux portant les N° 224, 228 et 229, déjà présentés ici. Cinq d'entre eux sont datés du 10 avril. C'est le cas de celui-ci, dessiné sur une feuille au format 64x45. Une étude qui n'est pas signée.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (296) : visage enrubanné

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    N° d'inv. 436. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Soixante-dix gouaches, portraits peints en 65x50 sur papier, composent l'ultime série d'œuvres d'Yves Juhel. Une collection divisée en trois sous-séries, peintes dans les mois et les semaines qui ont précédé sa mort. 

    La première rassemble 27 personnages, immortalisés en mars 2003. La gouache que nous présentons cette semaine en fait partie, comme l'indique la date inscrite à côté de la signature, en bas à droite. Pourtant, elle s'en distingue. Ici, la forme de L ou de 2, récurrente et qui donne habituellement sa dynamique aux portraits de cette série, est totalement estompée. L'œil unique, autre élément récurrent, est bien là, mais le visage se trouve en grande partie masqué, enrubanné de blanc et de gris. Comme souvent, le sujet est représenté dans un cadre, dessinant d'autres limites que celles de la feuille.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (295) : seul, abattu, accoudé

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    N° d'inv. 277. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    L'homme est seul, épaules voûtées, abattu, accoudé à une table ou à un comptoir, sans visage, ses traits se fondant dans un décor gris et neutre. Ce dessin, réalisé en 65x50 au crayon ou au fusain, s'inscrit dans une série datée de 1990. Yves Juhel est alors l'auteur de plusieurs œuvres qui dépeignent misère, solitude, déchéance, harassement, mettant en scène des personnages aux contours grossiers. 

    Difficile de savoir si les dessins sont ici des travaux préparatoires aux huiles qu'il peint dans le même temps. Beaucoup semblent s'interpeler et se répondre. Ce dessin n'en reste pas moins signé et daté de l'année 1990.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (293) : l'emplumé vert acidulé

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    N° d'inv. 710. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Entre août et septembre 2002, Yves Juhel a peint une trentaine de portraits. Plusieurs éléments récurrents caractérisent cette série. Tous sont peints à la gouache sur papier au format 65x50, et sur nombre de ces œuvres, les personnages sont affublés de plumes et d'un œil unique.

    C'est le cas de l'œuvre que nous présentons cette semaine. Le plumet est ici très visible et l'œil, minuscule, très excentré sur la droite. Le visage vert acidulé contraste fortement avec le brun des plumes et du cou. Quelques traits d'encre viennent en affiner les contours, comme des mèches légères.

    Cette gouache est signée, dans le coin inférieur droit, et datée des 4 et 5 septembre 2002. Comme pour la plupart de ses séries, Yves Juhel enchaîne les œuvres, au fil des jours. Ainsi, ce seul 5 septembre, il achève pas moins de quatre peintures, à l'image du N° 721.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (292) : d'après le Saint André, de José de Ribera

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    N° d'inv. 260. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Yves Juhel a laissé de nombreuses études, de nombreux travaux préparatoires, de nombreuses œuvres inachevées. Du 10 au 19 mai 1995, il s'est ainsi essayé à dessiner d'après de œuvres de grands maîtres. Treize visages, très académiques, sont ainsi répertoriés pour cette période, dans l'inventaire de ses œuvres.

    Ce portrait de saint André reproduit ainsi, au format Raisin, un détail d'un tableau peint par José de Ribera (1591-1652) vers 1631 et exposé au musée du Prado, à Madrid. Yves Juhel y mêle fusain, sanguine, craie blanche et gouache, travaillant sur les contrastes entre ombre et lumière. Le tableau d'origine présente le saint torse nu, tenant sa croix dans sa main gauche. Yves Juhel n'en a retenu que le visage, sujet de ses travaux à ce moment.

     

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    Saint André, huile sur toile (c. 1631), par José de Ribera

     

    Cette étude n'est pas signée, mais datée du 10 mai 1995. Le nom de José de Ribera figure entre parenthèses sous la date.

    O. D.