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1995

  • L'œuvre de la semaine (292) : d'après le Saint André, de José de Ribera

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    N° d'inv. 260. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Yves Juhel a laissé de nombreuses études, de nombreux travaux préparatoires, de nombreuses œuvres inachevées. Du 10 au 19 mai 1995, il s'est ainsi essayé à dessiner d'après de œuvres de grands maîtres. Treize visages, très académiques, sont ainsi répertoriés pour cette période, dans l'inventaire de ses œuvres.

    Ce portrait de saint André reproduit ainsi, au format Raisin, un détail d'un tableau peint par José de Ribera (1591-1652) vers 1631 et exposé au musée du Prado, à Madrid. Yves Juhel y mêle fusain, sanguine, craie blanche et gouache, travaillant sur les contrastes entre ombre et lumière. Le tableau d'origine présente le saint torse nu, tenant sa croix dans sa main gauche. Yves Juhel n'en a retenu que le visage, sujet de ses travaux à ce moment.

     

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    Saint André, huile sur toile (c. 1631), par José de Ribera

     

    Cette étude n'est pas signée, mais datée du 10 mai 1995. Le nom de José de Ribera figure entre parenthèses sous la date.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (284) : le saule lumineux

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    N° d'inv. 61. Prix : nous contacter. Photo O. D.

     

    Les années 1994 et 1995 sont marquées, dans l'œuvre d'Yves Juhel, par une série d'arbres, souvent flamboyants, peints en différents formats, à l'image de celui-ci.

    Seul au sommet d'une colline rouge brun, se découpant sur un ciel rosé évoquant un coucher de soleil, cet exemplaire pourrait s'apparenter à un saule pleureur. Son tronc est clair, lumineux, et sa forme, aux branches tombantes, épouse de denses coulures de peinture, entre jaune et blanc, matière donnant du relief à l'arbre.

    La dimension est ici modeste : 38,5x29. La toile a été encadrée par l'artiste. Seule l'année de sa réalisation figure au côté de la signature, au verso : 1995.

    O. D.

     

  • L'œuvre de la semaine (192) : l'arbre au sommet de la colline

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    N° d'inv. 162. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Au milieu des années 90, entre deux personnages à grosse tête, difformes, évoluant en trois dimensions, dans une sorte de magma, Yves Juhel a peint une petite série composée de huit arbres flamboyants. Comme pour ses personnages, ces arbres, plantés au sommet d'une colline, sont taillés dans une matière grasse, rugueuse, qui donnerait à toucher autant qu'à voir, et où accroche et se heurte la lumière.

    Certains de ces majestueux sont en grand format; d'autres non, à l'image du N° 151 et de celui-ci, peint sur une toile de 35,5 x 27,5. Il émerge ici d'une terre rouge et brune, et se détache sur un ciel gris d'orage et partiellement bleu. 

    Au dos de cette petite toile, l'artiste a signé et indiqué l'année de sa réalisation : 1995.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (42)

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                                                            N° d'inv. 151. Prix : nous contacter. Photo O. D. 

     

    Le milieu des années 90, période des petites séries, des expérimentations multiples... Huit arbres flamboyants restent de cette époque. Huit majestueux qui semblent jaillir de terre. Faits de terre et de feu, même. Certains d'entre eux explosent en grand format, comme l'œuvre n° 309. Et d'autres en petits formats, comme cette huile sur toile de 38x29,5.

    Un tronc rouge émergeant d'une terre noire, comme une éruption faisant vivre un feuillage craquelé, derrière lequel semble couver un feu, une lave bouillonnante. Cet arbre, c'est sans conteste la rencontre du tellurique et de l'aérien. Une seule année pour figer cette vie, inscrite au dos de la toile : 1995, suivant une signature, Yves Juhel. On n'en saura pas plus sur le temps qu'il lui aura fallu pour peindre ce tableau. Un tableau puissant par lui-même mais qui, on le verra plus tard, prend tout son sens, au côté des deux autres arbres de même format...

    O. D. 

  • L'œuvre de la semaine (30)

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                                                            N° d'inv. 309. Prix : nous contacter. Photo Pierre Juhel

     

    Le milieu des années 1990 est riche en petites séries, comprenant seulement quelques exemplaires. S'agit-il d'expériences ayant tourné court ou ayant servi de tremplins à d'autres séries ? Ou bien, comme on l'a déjà écrit ici, Yves n'a-t-il conservé que quelques œuvres témoins, et détruit les autres, soit parce qu'il n'en était pas satisfait, soit par souci de récupérer des supports (toile, bois) coûtant cher ?

    Cet arbre flamboyant fait ainsi partie d'une toute petite série d'arbres peints à l'huile sur des toiles de grand format (200x170). A la même époque, on retrouve également quelques-uns de ces arbres dans des formats plus réduits. Si, au recto, Yves Juhel a daté cette œuvre de 1994, au dos, pas moins de treize dates apparaissent. Des dates qui vont de septembre 1993 au 23 mai 1995. Ce qui signifie qu'au-delà de l'année inscrite sur le devant de la toile, l'artiste s'est encore accordé la liberté de faire évoluer son œuvre, plus d'un an et demi après l'avoir commencée. Une liberté qui pourrait là encore être le signe d'une insatisfaction, à moins qu'il ne s'agisse d'un désir (conscient ou pas) de faire vivre son œuvre le plus longtemps possible.

    O. D.