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peinture - Page 57

  • Une vente publique le 11 avril

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    Lundi 11 avril, à l'hôtel des ventes de Cergy-Pontoise, situé à Génicourt, dans le Val-d'Oise, la maison de ventes Aponem propose une vente aux enchères publiques, au catalogue de laquelle figurent deux œuvres d'Yves Juhel : une huile sur toile représentant un âne rouge (N° d'inventaire 55), et une gouache sur papier représentant un singe (N° d'inventaire 553). Ces deux œuvres, peintes en 2001, ont déjà été présentées sur ce blog. Elles figurent aux pages 77 et 78 du catalogue de cette vente (lots 179 et 180), qu'il est possible de visualiser en cliquant ici

    Ce n'est pas la première fois qu'Aponem s'intéresse à l'œuvre d'Yves Juhel. Déjà, en juin 2011, cette maison avait vendu une huile et une gouache animalières (numéros d'inventaire 367 et 385). Puis, en décembre 2014, c'est une autre gouache représentant un chien qui avait été vendue (N° d'inv. 382).

    A noter que l'exposition publique aura lieu samedi 9 avril de 11 h à 17 h et lundi 11 avril de 9 h à 12 h.

    O. D.

     

    Contact : Aurélien Lechertier, msa@aponem.com, tél. 01 34 42 14 50.

    Pour les modalités pratiques de cette vente, cliquer ici.

     

  • L'œuvre de la semaine (70)

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           N° d'inv. 90. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    En 1997, Yves Juhel a essentiellement peint des fruits. C'est du moins tout ce qu'il a laissé de cette année-là. Mais au milieu de cette série en apparaît une autre, assez incongrue : quatre tableaux représentant des... lampadaires.

    Trois d'entre eux sont peints dans toute leur hauteur. Le quatrième n'est représenté que par son sommet, métal noir et luisant, coque grise et mate, et légère incandescence de l'ampoule, le tout sur un fond de ciel nuageux, hivernal, froid.

    Cette huile sur toile de petit format (46x27) est signée, en bas à gauche, et n'est datée que de l'année : 1997.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (69)

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                                 N° d'inv. 399. Prix : nous contacter. Photo O. D.

     

    Petit retour dans l'univers des portraits d'Yves Juhel. Comme beaucoup d'autres que nous avons déjà présentées ici (œuvres n° 190, n° 373, n° 402, n° 407 et n° 431), cette gouache sur papier (65x50) a été peinte en 2003, le 7 mars précisément.

    On y retrouve le toupet de plumes, assez récurrent, mais la forme globale est ici inédite, comme un "L" évoquant, à mes yeux, la fameuse lettrine représentant une semeuse réalisée à la fin du XIXe siècle par Eugène Grasset pour Larousse, avec son slogan "Je sème à tout vent".

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    Si le geste n'est pas là, les graines (à moins qu'il ne s'agisse de pétales, de feuilles...) semblent bien s'envoler aussi dans cette belle gouache d'Yves, légères, vaporeuses dans la brume mauve du fond de l'œuvre. Un fond qui laisse apparaître, tout autour, un cadre de feuille blanche, vierge de peinture, hormis la signature de l'artiste, en haut à droite.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (68)

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                                                                N° d'inv. 380. Prix : nous contacter. Photo O. D.

     

    Comme c'est le cas d'une grande partie de son bestiaire, Yves Juhel a peint ce sanglier en 2001. Une seule date figure en bas à droite de cette    gouache sur papier : le 15 juin.

    Nous sommes là typiquement face à une de ces œuvres peintes en Corse, lors d'un des séjours de l'artiste dans la maison familiale de Moïta. En effet, cochons et sangliers (les deux races se mêlent et se croisent sans parfois être vraiment distinguées, dans la Castagniccia) y sont légion, tant dans les forêts que sur les routes. Et comme nous l'avons déjà indiqué, Yves a peint avant tout ces animaux qu'il côtoyait au quotidien. S'ils sont bien moins représentés que les ovins, caprins et autres bovins dans son bestiaire, les cochons n'en constituent pas moins un sujet de choix, Yves Juhel ayant laissé une petite dizaine d'œuvres sur ce thème. A l'image de l'huile n° 367, déjà présentée sur ce blog.

    O. D.

     

  • L'œuvre de la semaine (67)

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                                                              N° d'inv. 228. Photo O. D.

     

    Il y a les œuvres abouties, gouaches et huiles achevées, signées, datées... Et puis il y a les nombreuses études qu'a laissées Yves. Des dessins, à l'encre ou au fusain, stockés par dizaines dans des cartons. Et parmi eux, une très forte proportion datant des années 90, et représentant visages, membres, thématiques mettant en scène des êtres humains. 

    Dans un de ces cartons à dessins sont conservés une douzaine de portraits au fusain sur papier (65x50), à l'image de celui-ci, qu'Yves Juhel a signé, et daté de l'année 1996. Son style et le carton dans lequel il se trouve permettent de préciser un peu plus finement la période à laquelle il a été réalisé, en avril. Une étude qui ne fait que peu écho à d'autres œuvres laissées par l'artiste.

    O. D.