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l'œuvre de la semaine - Page 46

  • L'œuvre de la semaine (98)

    yves juhel, art, peintre, peinture, l'œuvre de la semaine, fusain, papier, 1996, personnage

    N° d'inv. 224. Prix : nous contacter. Photo : O. D. 

     

    Les cartons à dessin qu'a laissés Yves Juhel regorgent d'esquisses, de croquis, de travaux préparatoires, de fonds inachevés... Difficile toutefois, dans ce foisonnement, de distinguer parfois ce qui relève de ces catégories, d'œuvres que l'artiste a pu considérer comme terminées. 

    En 1996, il a ainsi réalisé au fusain, sur papier (65x50) une douzaine de portraits, à l'image du dessin n° 228. Des visages fantomatiques, voire cadavériques, comme celui-ci, où la noirceur des yeux (voire des orbites vides...), associée à une absence d'expression, relègue au second plan les autres caractéristiques du personnage. Ce dessin est daté, et signé du 7 avril 96. Une année durant laquelle Yves Juhel n'a absolument pas peint de portraits. Deux possibilités, par conséquent : soit il s'agit d'une étude qui n'a débouché sur aucune réalisation aboutie; soit il a considéré ce dessin comme une œuvre à part entière.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (97)

    Yves Juhel 626-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 626. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Dans le bestiaire d'Yves Juhel peint en 2001, il y a les animaux faciles à identifier. Et puis il y a ceux qui le sont moins, à l'image de cette gouache sur papier (50x65,5). Une fouine ? Une belette ? Un chat ? Ce qui est certain, c'est qu'il n'a fallu à l'artiste que quelques coups de pinceaux et taches, dans un mouvement qui n'appartient qu'à lui, pour animer cet animal que l'on devine chasseur, à l'affût, vif, aux sens aiguisés... Une œuvre signée et datée du 6 août 2001.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (96)

    Yves Juhel 320-Photo PJ.JPG

    N° d'inv. 320. Prix : nous contacter. Photo : Pierre Juhel

     

    1999 est l'année d'une première série de bouquets peints à l'huile par Yves Juhel, essentiellement sur des toiles de grand format, dont il existe, à notre connaissance, une douzaine d'exemplaires. Les œuvres numérotées 3, 187 et 302, mais aussi 322 (dans une variante ronde), appartiennent à cette belle série. Une série de natures mortes qui pourrait paraître académique, tant par le sujet que par la rigueur de la représentation du pot, toujours très géométrique, et des fleurs. Pourtant, dans leur réalisation, ces toiles ne manquent pas d'originalité, d'inventivité.

    Ici, certaines caractéristiques de cette série atteignent presque leur paroxysme. C'est le cas notamment de cette transparence, qui apparaît dans les autres toiles et qui faisaient toute la singularité des Ailes d'anges (N° 187). Une transparence quasi absolue, accentuée dans cette toile par ces dégradés de gris presque bleutés, et ces fleurs aux contours évoqués non pas par le trait, mais par l'absence de trait, un contour en creux, d'une pâleur similaire à celle du fond. Seules quelques feuilles semblent émerger de cette brume, ainsi que le pot, bien sûr, élément structurant reposant sur une surface plane, à peine esquissée. 

    Visuellement, la reproduction de cette toile fantomatique semble magique. Mais rien de comparable avec la magie que dégage l'œuvre réelle, accentuée par ses dimensions de taille humaine, monumentale (195x130). Au recto, l'artiste a gravé dans la peinture son nom et une année, 1999. Au dos, sur la toile, il a également apposé sa signature, et inscrit une date plus précise : avril 1999.

    Olivier Desveaux

  • L'œuvre de la semaine (95)

    Yves Juhel 360-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 360. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Les chevaux et, d'une manière plus générale, les équidés, sont très présents dans le bestiaire d'Yves Juhel. En voici encore un exemplaire. Une huile sur toile, de dimension moyenne (100x73), peinte en septembre 2001. Toujours cette fameuse période particulièrement riche, puisque pour le seul été de cette année-là (de juin à septembre), près de 150 œuvres (sur les presque 700 répertoriées), pour la plupart animalières, ont été jusqu'à présent recensées.

    Trois dates figurent au dos de cette toile (mais pas de signature) : les 14, 18 et 22 septembre. En cette année 2001, Yves Juhel mettra un terme à sa production justement ce 22 septembre, date apparaissant  sur cinq toiles. Par la suite, il faudra attendre juillet 2002 pour retrouver des œuvres datées.

    Dans sa composition, cette toile s'inscrit bien dans une série, puisqu'entre le 17 et le 22 septembre 2001, Yves Juhel a peint une dizaine de tableaux représentant uniquement des têtes d'animaux, à l'image de certains déjà présentés sur ce blog, (N° 42, 55 et 300).

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (94)

    Yves Juhel 672-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 672. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    En écho à l'exposition consacrée aux autoportraits du Musée d'Orsay, présentée jusqu'au 2 octobre au musée des Beaux-Arts de Quimper, et que je viens de voir, voici le seul autoportrait clairement identifié d'Yves Juhel.

    Cette œuvre a été peinte à la gouache sur papier (65x50) les 17, 24, 25 et 26 août 2002, en Corse, alors qu'Yves avait fait de sa maison de Moïta son port d'attache. S'est-il représenté à partir d'une photo ? En se regardant dans un miroir ? De mémoire ? Impossible à dire. Il n'en reste pas moins que l'expression est neutre, le regard voilé par les reflets sur les verres de ses lunettes. Mais pas de doute, c'est bien lui...

    Etonnante gouache, qui apparaît comme une parenthèse dans l'œuvre de l'artiste. Il l'a commencée alors même qu'il poursuivait sa série de "portraits" de vaches (N° 172, par exemple) et de chèvres (N° 384), et son achèvement, fin août, met un terme à sa "campagne" de création de cette année 2002.

    Comme une pirouette à cet autoportrait : Yves ne l'a pas signé...

    O. D.