Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

yves juhel - Page 15

  • L'œuvre de la semaine (272) : une grosse tête et de grands yeux

    Vignette 164.jpg

    N° d'inv. 164. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Mais d'où viennent ces étranges personnages peints par Yves Juhel au milieu des années 1990 ? Où a-t-il été chercher ces êtres à grosse à tête à à grands yeux, aliens aux corps informes que l'artiste va décliner en gouaches, en dessins et en huiles, entre fin 1993 et 1995, voire 1996 ? Une trentaine d'œuvres, de factures assez différentes, nous sont ainsi parvenues. Parmi lesquelles sept huiles portant le millésime 1994, comme celle que nous présentons ici. Une année qui figure au recto, avec la signature de l'artiste, gravée dans la peinture, en haut à gauche, mais également inscrite au verso.

    Le personnages fait écho à d'autres toiles que nous avons déjà présentées ici, répertoriées sous les numéros 307 et 160. Il peut renvoyer aussi à une autre série peinte à la même époque, celle des arbres flamboyants, à la silhouette proche de ces êtres fantômatiques.

    Ici, les couches de peinture se superposent, donnant au tableau un volume important. La matière est gravée, maltraitée, scarifiée. L'artiste ne joue pas qu'avec la surface de la toile, en 42x30. Il peint en trois dimensions. 

    O. D.

     

  • Son œuvre dans les collections privées (21) : papillon pastel

    Vignette 538.jpg

    N° d'inv. 538. Collection privée. Photo : O. D.

     

    Cette œuvre d'Yves Juhel, mêlant gouache et fusain sur papier au format 50x65, vient d'être acquise, en ce mois de juin 2022, par une amie danoise du frère du peintre, Pierre. Elle fait partie de la série des papillons réalisée en quelques jours au beau milieu de l'été 2001, au cœur du vaste bestiaire créé par l'artiste.

    Cette série compte ainsi une vingtaine de dessins et de peintures. Signature de l'artiste et date apparaissent très discrètement, en bas, au milieu de l'œuvre, peintes en blanc sur blanc. Le 8 juillet 2001 : un jour particulièrement efficace pour le peintre, avec pas moins de cinq papillons portant cette mention.

    Les insectes de cette collection sont très différents les uns des autres. Les contours de celui-ci sont marqués en traits de fusain, et son corps semble tressé de noir et de couleurs pastel. Des teintes qui se superposent sur les ailes, entre verts et roses, tout en transparence et finesse.

    O. D.

     

  • L'œuvre de la semaine (271) : le cheval à la bride

    Vignette 298.jpg

    N° d'inv. 298. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Le bestiaire d'Yves Juhel compte plusieurs séries, peintes sur plusieurs périodes. L'une des plus riches est constituée des 55 huiles sur toile réalisées entre juillet et septembre 2001. Un été pour lequel près de 150 œuvres sont répertoriées au total.

    Sur le mois de septembre (qui clôt cette année 2001, pour ce qui est des créations d'Yves Juhel), les tableaux se multiplient, les dates se mêlent et se croisent, montrant que l'artiste menait plusieurs travaux de front, dans les formats les plus variés, commençant une toile ici, achevant une autre là, tout en apportant une touche à d'autres encore. Ce cheval (ou cet âne), avec sa bride, porte deux dates, au verso, à côté de la signature du peintre : les 14 et 17 septembre 2001. De par sa dimension (100x74), la composition et les couleurs, ce tableau est très proche du N°360, représentant lui aussi un cheval, et daté des 14, 18 et 22 septembre.

    Le 17 septembre est également la date d'achèvement de plusieurs autres tableaux, comme les N°137, 42 et 34. Œuvres animalières aussi, elles en sont assez éloignées par le style, qui n'en reste pas moins très spontané et libéré. Ici, contours, crinière et bride semblent dessinés dans un même trait noir, et comme souvent, fond et couleurs du sujet évoluent et se mêlent en taches diluées, brossées ou grossièrement peintes au pinceau.

    A noter que si les animaux représentés durant cette période sont d'une grande variété, les équidés (chevaux, ânes, zèbres...) occupent une large place dans ce vaste bestiaire.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (270) : deux fruits pourris

    Vignette 86.jpg

    N° d'inv. 86. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Parmi la vingtaine de toiles de toutes dimensions représentant des fruits dans les états les plus variés, la plupart datent de 1997, avec des prolongements en 1998 et 1999. Certaines ne portent toutefois aucune mention de date, ni même de signature, comme celle que nous présentons cette semaine. Mais aucun doute : elle fait partie de cette série et nous ne pensons guère nous tromper en assurant qu'elle a été peinte elle aussi en 1997.

    Son format : 33,5 x 55,5. Les deux fruits qui y sont représentés sont difficilement identifiables. Sur fond en nuance d'ocre et de beige, ils sont en contraste, entre la blancheur verdâtre rehaussée de beaucoup de matière de l'un et la noirceur sans relief de l'autre. Peut-être des citrons ayant depuis longtemps été atteints par la pourriture et les moisissures ? Pas impossible... Yves Juhel aimait aussi représenter ces natures plus que mortes, dans leur état de décomposition avancée. 

    O. D.

  • Les œuvres de la semaine (269) : trois arbres en négatif/positif

    Vignette 780.jpg

    N° d'inv. 780. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Vignette 781.jpg

    N° d'inv. 781. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Trois arbres et un sol noirs sur un ciel blanc. Trois arbres et un sol blancs sur un ciel noir. Effet de négatif/positif, pour ces deux dessins au fusain et à la craie blanche. Le premier en 24,5x36,5, et le second un peu plus grand, en 32x50. Tous deux ne sont ni datés, ni signés. Et pourtant, ils renvoient bien à d'autres œuvres d'Yves Juhel : ses séries de paysages en petit format dont plusieurs, peintes entre 1997 et 2000 notamment, représentent des alignements d'arbres, sur des horizons aux teintes variées. Mais hormis ces vagues échos, ces deux dessins n'ont pas d'équivalents, dans l'œuvre de l'artiste.

    O. D.