Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

peinture - Page 36

  • L'œuvre de la semaine (170) : la vache au teint jaune

    Yves Juhel 62-Photo PJ.jpg

    N° d'inv. 62. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Voici un nouveau spécimen issu du bestiaire d'Yves Juhel, datant de  2001. Cette vache grise au teint jaune a été peinte à l'huile, sur une toile de 55x46, un format peu utilisé par l'artiste.

    Si l'on est une fois encore ici au cœur de la grande série animalière qui se décline en des dizaines d'exemplaires, les dates qui figurent au dos de ce tableau non signé laissent perplexe. En effet, entre le 9 novembre 2000, le 26 mars 2001 et le 4 septembre 2001, l'auteur aurait peint cette œuvre en près de dix mois, et sur des périodes très différentes : la première date coïncide en effet avec l'achèvement d'une petite série de paysages de moyen format (voir les œuvres N° 96 et 97); la deuxième avec la fin de séries de paysages et de bouquets éclatés de grand format; et la troisième correspond bien à la série animalière. Une des hypothèses d'un tel étalement, collant peu avec la cohérence de l'œuvre d'Yves Juhel, pourrait être que l'artiste a commencé cette toile avec un autre projet en tête, l'a laissée dormir quelque temps, avant de la réintégrer à son bestiaire, le moment venu. Mais là encore, aucune certitude. Et à l'arrivée, seul compte le regard un peu naïf, désappointé et finalement attachant de ce bovin au teint cireux.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (169) : le nu sur carton bleu

    Yves Juhel 489-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 489. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Entre fin 1991 et début 1992, après sa série "sociale" dépeignant des scènes de misère et de solitude, Yves Juhel a beaucoup travaillé sur le corps, laissant de nombreux dessins à l'encre de Chine représentant des morceaux d'anatomie, de pieds et de mains notamment. Une thématique qu'il a déclinée en quelques œuvres, à travers des nus peints et dessinés soit sur toile (Voir le N°82, par exemple), soit sur carton. 

    Bien sûr, on est loin du nu académique. Les corps sont torturés, malaxés, déformés, et ils semblent évoluer dans des paysages extérieurs, urbains. De cette période, il reste quelques toiles en grand format, souvent fragiles, et une poignée d'autres œuvres qui semblent hésiter entre travaux préparatoires et créations abouties.

    Celle-ci a ainsi été dessinée sur un carton bleu, aux dimensions modestes (33x25). Elle mêle l'encre et la gouache : en noir, ce personnage féminin, à droite, dont on distingue la tête, les bras, les seins, les jambes, et le fond du décor; et en rouge et blanc ce qui pourrait s'apparenter à des accessoires (écharpe, bonnet ?), et des éléments du décor, sorte de charpente métallique. 

    Sur le côté gauche, l'artiste a laissé sa signature ainsi qu'une date : le 25 janvier 1992. A  noter que sur toute cette partie gauche, l'œuvre est, hélas, très abîmée. 

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (168) : la chèvre aux reflets rose-orangé

    Yves Juhel 656-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 656. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Plus d'une vingtaine de "portraits" animaliers peints en une dizaine de jours... C'est le défi qu'a relevé Yves Juhel, entre le 13 et le 23 août 2002, alors qu'il se trouvait à Moïta, en Corse. Une vingtaine de gouaches, représentant vaches, ânes, moutons et chèvres (voir la rétrospective), comme celle présentée ici, facilement identifiable avec sa barbichette. Un animal blanc aux reflets rose-orangé, qui fixe l'observateur, se découpe dans un décor de feuilles peint autour du sujet, en deux temps : bleu pâle dans la partie inférieure, et noir dans la partie supérieure.

    Hélas, cette œuvre n'est pas signée. Elle porte en revanche trois dates, en bas à droite : les 14, 15 et 16 août 2002.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (167) : "L'Ours et l'oiseau"

    yves juhel, art, peintre, peinture, l'œuvre de la semaine, huile, toile, 1992, animaux

    N° d'inv. 6. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Cette huile sur toile de grande dimension (190x170) a été peinte par Yves Juhel en 1992. Il s'agit d'une des rares œuvres de l'artiste à porter un nom, inscrit au feutre au dos du tableau : "L'Ours et l'oiseau". Un titre qui sonne comme une fable de La Fontaine. Sur un fond hivernal (terre brune ou gris-bleu; ciel plombé), l'ours noir, chargé de matière, menaçant, domine le grand oiseau blanc, aux ailes déployées, à ses pieds.

    Cette toile est doublement signée : au recto, en haut à gauche, le nom est gravé dans la peinture; au verso, il est inscrit avec le titre et une date unique, le 19 août 1992. Sans doute la date d'achèvement de ce tableau. On se souvient qu'à la même période, Yves Juhel a ainsi peint d'autres toiles en grand format, à l'image de celle portant le N°10, et qui elle-même avait été peinte en plusieurs étapes, entre le 17 août et décembre 1992.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (166) : "Le Bavarois"

    Yves Juhel 709-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 709. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    A la fin de l'été 2002, Yves Juhel a franchi une nouvelle étape dans ses séries de portraits peints à la gouache sur papier. De cette période, il a laissé une trentaine d'œuvres, pour l'essentiel rassemblées dans une pochette sur laquelle il a inscrit : "Personnages à plumes, bourgeois, Indiens, militaires. Août/septembre 2002".

    Nous avons déjà vu ici plusieurs gouaches issues de cette série : celles inventoriées sous les N° 703, 694, 717, 721 et 692. Cette dernière a d'ailleurs été peinte le 4 septembre 2002, tout comme ce "Bavarois" que nous présentons cette semaine. Un personnage clairement identifié par l'artiste (en bas à gauche) et qui porte ces fameuses plumes, élément récurrent de la série, et que l'on retrouvera d'ailleurs l'année suivante, dans une ultime galerie de portraits (à voir ici). 

    Les traits de l'homme sont difficiles à distinguer, émergeant de taches lancées sur le papier et encadrées d'une coiffe grossière. Seules finesses, quelques traits d'encre définissant les contours, et un plumet rouge dessiné avec précision, au sommet de la chevelure (ou du couvre-chef). Des plumes qui semblent faire écho à celles, noires et massives, qui pendent sur la joue de ce Bavarois.

    O. D.