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peintre - Page 57

  • L'œuvre de la semaine (70)

    Yves Juhel 90-Photo OD.JPG

           N° d'inv. 90. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    En 1997, Yves Juhel a essentiellement peint des fruits. C'est du moins tout ce qu'il a laissé de cette année-là. Mais au milieu de cette série en apparaît une autre, assez incongrue : quatre tableaux représentant des... lampadaires.

    Trois d'entre eux sont peints dans toute leur hauteur. Le quatrième n'est représenté que par son sommet, métal noir et luisant, coque grise et mate, et légère incandescence de l'ampoule, le tout sur un fond de ciel nuageux, hivernal, froid.

    Cette huile sur toile de petit format (46x27) est signée, en bas à gauche, et n'est datée que de l'année : 1997.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (69)

    Yves Juhel 399-Photo OD.JPG

                                 N° d'inv. 399. Prix : nous contacter. Photo O. D.

     

    Petit retour dans l'univers des portraits d'Yves Juhel. Comme beaucoup d'autres que nous avons déjà présentées ici (œuvres n° 190, n° 373, n° 402, n° 407 et n° 431), cette gouache sur papier (65x50) a été peinte en 2003, le 7 mars précisément.

    On y retrouve le toupet de plumes, assez récurrent, mais la forme globale est ici inédite, comme un "L" évoquant, à mes yeux, la fameuse lettrine représentant une semeuse réalisée à la fin du XIXe siècle par Eugène Grasset pour Larousse, avec son slogan "Je sème à tout vent".

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    Si le geste n'est pas là, les graines (à moins qu'il ne s'agisse de pétales, de feuilles...) semblent bien s'envoler aussi dans cette belle gouache d'Yves, légères, vaporeuses dans la brume mauve du fond de l'œuvre. Un fond qui laisse apparaître, tout autour, un cadre de feuille blanche, vierge de peinture, hormis la signature de l'artiste, en haut à droite.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (68)

    Yves Juhel 380-Photo PJ.JPG

                                                                N° d'inv. 380. Prix : nous contacter. Photo O. D.

     

    Comme c'est le cas d'une grande partie de son bestiaire, Yves Juhel a peint ce sanglier en 2001. Une seule date figure en bas à droite de cette    gouache sur papier : le 15 juin.

    Nous sommes là typiquement face à une de ces œuvres peintes en Corse, lors d'un des séjours de l'artiste dans la maison familiale de Moïta. En effet, cochons et sangliers (les deux races se mêlent et se croisent sans parfois être vraiment distinguées, dans la Castagniccia) y sont légion, tant dans les forêts que sur les routes. Et comme nous l'avons déjà indiqué, Yves a peint avant tout ces animaux qu'il côtoyait au quotidien. S'ils sont bien moins représentés que les ovins, caprins et autres bovins dans son bestiaire, les cochons n'en constituent pas moins un sujet de choix, Yves Juhel ayant laissé une petite dizaine d'œuvres sur ce thème. A l'image de l'huile n° 367, déjà présentée sur ce blog.

    O. D.

     

  • L'œuvre de la semaine (67)

    Yves Juhel 228-Photo OD.JPG  

                                                              N° d'inv. 228. Photo O. D.

     

    Il y a les œuvres abouties, gouaches et huiles achevées, signées, datées... Et puis il y a les nombreuses études qu'a laissées Yves. Des dessins, à l'encre ou au fusain, stockés par dizaines dans des cartons. Et parmi eux, une très forte proportion datant des années 90, et représentant visages, membres, thématiques mettant en scène des êtres humains. 

    Dans un de ces cartons à dessins sont conservés une douzaine de portraits au fusain sur papier (65x50), à l'image de celui-ci, qu'Yves Juhel a signé, et daté de l'année 1996. Son style et le carton dans lequel il se trouve permettent de préciser un peu plus finement la période à laquelle il a été réalisé, en avril. Une étude qui ne fait que peu écho à d'autres œuvres laissées par l'artiste.

    O. D.

     

  • Son œuvre dans les collections privées (18)

    Yves Juhel 551-Photo OD.JPG

                                                                 N° d'inv. 551. Collection privée. Photo O. D.

     

    En janvier 2011, un ami d'Yves Juhel a acheté à son frère, Pierre, trois très belles huiles de grand format. Il y a quelques semaines, nous avions présenté une de ces œuvres (N° d'inventaire 549). En voici une autre...

    Cette huile appartient à la série des "bouquets éclatés". Elle s'en distingue toutefois par deux aspects. D'une part, alors que la plupart de ces bouquets ont été peints sur des toiles de forme carrée, celle-ci mesure 120,5x152. Et d'autre part, dans cette série, le pot, ou le vase, ont la plupart du temps disparu, au profit d'une masse explosive de couleurs, cœur de la toile d'où fusent toutes les fleurs, tel un feu d'artifice. Dans cette toile, le pot est de retour, comme dans la première série de bouquets d'Yves Juhel (voir les œuvres n° 3 ou 187), ou comme dans certains bouquets intermédiaires (n° 183 et 39, par exemple).

    Cette toile est particulièrement explosive et lumineuse, tant par sa composition que par ses couleurs. Comme beaucoup d'autres de cette série, elle a été peinte en deux temps (dates et signature au dos de l'œuvre) : une première étape durant l'été 2000 (18, 19 et 30 août), et une seconde à la fin de l'hiver suivant (27 février, puis 19 et 21 mars 2001). Ce qui m'a déjà conduit à émettre l'hypothèse que les fonds ont été peints bien antérieurement au sujet lui-même, et donc que l'artiste était très attentif et très exigeant sur ces fonds.

    O. D.