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huile - Page 33

  • L'œuvre de la semaine (28)

    Yves Juhel 180-Photo PJ.JPG

                                                            N° d'inv. 180. Prix : contacter la Galerie de Bretagne. Photo Pierre Juhel

     

    Cette œuvre est une des sœurs de la première toile que nous avons présentée sur ce blog, en décembre 2014 (n° 182). Il s'agit d'un de ces paysages grand format (180x180) qui figuraient en bonne place au sein de l'exposition organisée il y a déjà maintenant deux ans au domaine de  Kerbernez, à Plomelin (29).

    Comme la précédente, qui avait servi de visuel à l'affiche de présentation de l'exposition, cette huile sur toile a été peinte à l'automne 1999, du 18 octobre au 2 novembre (six dates, représentant les six étapes de la réalisation de cette œuvre, figurent au verso du tableau). La signature d'Yves Juhel apparaît au dos, mais également au recto, gravée dans la peinture.

    Beaucoup ont vu dans cette série de paysages, et notamment dans celui-ci, l'influence de Turner. Un peintre que, justement, Yves appréciait et dont il avait particulièrement étudié le travail.

    Ce tableau reste visible au public à la Galerie de Bretagne, à Quimper (29).

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (26)

    Yves Juhel 357-Photo OD.JPG

                                                                                              N° d'inv. 357. Prix : nous contacter. Photo O. D.

     

    Au milieu des années 90, Yves Juhel a peint d'étranges personnages à grosses têtes, à l'image de cette huile sur toile intitulée "Mari et femme". Ce tableau de 42x42 est signé et daté, au recto, du 11 décembre 1993. Au verso apparaissent, écrits sur contreplaqué, le titre de l'œuvre et une seconde signature de l'artiste.

    Il reste peu d'œuvres issues de ces séries de personnages. Yves semblait toutefois accorder un certain attachement à celle-ci, qui est encadrée, et placée sous verre. 

    Cette huile semble exprimer une préoccupation qui habite bon nombre d'artistes, et à laquelle Yves n'a pas échappé, tout au long de son parcours : celui du cadre, et des limites dans lesquelles s'exprimer. Ainsi, dans nombre de ses œuvres, comme dans celle-ci, un cadre est peint directement sur la toile, comme une fenêtre ouverte sur le sujet. On se souvient qu'à la même époque, Yves avait utilisé le même procédé pour son "Oiseau à deux têtes". Cette "bordure", faisant partie de l'œuvre elle-même, apparaît ici comme une forme de limite que l'artiste s'impose, à défaut de vouloir se la voir imposée par la limite de la toile. 

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (23)

    l'œuvre de la semaine, 2001, huile, toile, animaux, chèvre

                                                      N° d'inv. 300. Prix : nous contacter. Photo Pierre Juhel

     

    Le bestiaire d'Yves Juhel compte aussi bon nombre de chèvres. Cette huile sur toile de dimensions moyennes (73x60) a été peinte à la fin de l'été 2001. Quatre dates figurent en effet au dos de l'œuvre, avec la signature : les 9, 15, 19 et 22 septembre.

    Comme souvent, le thème principal se décline sur un fond très travaillé. Cette chèvre aux couleurs improbables apparaît comme en transparence sur ce fond, le volume étant apporté par des touches de matière noire.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (22)

    Yves Juhel 75-Photo OD.JPG

                                                                              N° d'inv. 75. Prix : nous contacter. Photo O. D.

     

    Comme nous l'avons déjà indiqué sur ce blog, l'année 1997 a en grande partie été consacrée aux fruits, dans l'œuvre d'Yves Juhel. A l'image de la  toile n° 65, cette huile de grand format (196x168) voit les fruits jetés  pêle-mêle. Un agencement peut-être pas si désordonné que cela, si l'on en juge par le titre qu'Yves a donné à l'œuvre : "Carré de coings". Mais sans doute ce titre s'apparente-t-il plus à un jeu de mots...

    Fruits ramassés sous le cognassier familial ? Coings tombés de l'arbre, à moitié pourris et stockés au sol en attendant de rejoindre le tas de compost ? Fruits posés sur la table avant préparation ? Une chose semble certaine : peu de chance qu'Yves ait peint ces coings avec les modèles sous les yeux. Les onze dates qui figurent au dos de la toile s'échelonnent en effet du 17 février au 10 juin 1997. On est loin de la période de maturité de ce fruit. Le détail peut paraître anecdotique. Mais il éveille une interrogation : l'artiste travaillait-il sur photo ? Sur croquis ? De mémoire ? Si je n'ai pas connaissance qu'il ait laissé des photos de ses sujets, ses croquis et autres dessins de travail sont rares. A-t-il détruit ces documents ? Dorment-ils quelque part ? Sans doute  certains, parmi celles et ceux qui ont travaillé avec lui, ont-ils la clé de ces questionnements...

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (20)

    Yves Juhel 12-Photo OD.JPG

                                                                                                    N° d'inv. 12. Prix : nous contacter. Photo O. D.

     

    Après les n° 175 et 178, voici le troisième tableau de la série des bouquets de fleurs éclatés présenté sur ce blog. Une série d'huiles sur toile de grands formats, qui compte une trentaine d'œuvres. Si les deux premiers tableaux ont déjà été exposés à Kerbernez et sont toujours visibles à la Galerie de Bretagne, à Quimper, celui-ci n'a jamais été présenté publiquement.

    Cette œuvre de forme carrée (180x180) présente la particularité de ne pas être signée. Elle comporte par ailleurs au verso plusieurs dates, indiquant que ce tableau a été peint sur au moins sept mois. Les premières mentions datent en effet d'août 2000 (les 23 et 29). Puis apparaissent plusieurs dates concentrées à l'automne (4 et 10 octobre; 7, 11 et 13 novembre 2000). Avant la touche finale, le 27 mars 2001. Une nouvelle fois, ces mentions indiquent clairement que sur ces huiles de grand format, alors qu'il travaillait dans les conditions idéales d'un atelier de grande surface, Yves Juhel n'hésitait pas à laisser reposer une œuvre plusieurs mois, avant de la reprendre et de la faire à nouveau mûrir, jusqu'à ce qu'il puisse la considérer comme vraiment achevée. Encore que l'absence de signature laisse planer un doute quant à cet achèvement...

    O. D.