Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

gouache - Page 16

  • L'œuvre de la semaine (146) : le papillon bleu

    yves juhel, peintre, peinture, art, l'œuvre de la semaine, gouache, papier, 2001, animaux, papillon

    N° d'inv. 543. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Une petite vingtaine de peintures à la gouache et de dessins au fusain est rangée dans un carton portant la mention "Gouaches et fusains, papillons, été 2001, Issy les Moulineaux". Des œuvres réalisées entre le 1er et le 13 juillet, dans l'atelier qu'Yves Juhel occupait alors, à l'Artsenal, dans les Hauts-de-Seine. 

    C'est le quatrième papillon de cette série que nous présentons ici, après ceux numérotés 537, 541 et 548. Entre ses contours grossiers et ses ailes d'un bleu délicat, l'animal semble d'une grande fragilité, comme s'il était en fin de vie, lorsque les extrémités s'écaillent et se brisent, le laissant à la merci du vent et des prédateurs.

    Cette œuvre a été peinte en deux temps. Une date, en bas au centre, est presque invisible : le 7 juillet 2001. L'autre, en bas à droite, apparaît sous la signature de l'artiste : le 8 juillet 2001.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (145) : le premier d'une longue série

    Yves Juhel 632-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 632. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Cette gouache sur papier (50x65) est la première œuvre animalière d'Yves Juhel en 2001. Après celle-ci, datée du 4 juin, et jusqu'à fin septembre, l'artiste va en effet peindre, à l'huile ou à la gouache, sur toile ou sur papier, dans tous les formats possibles, plus de 130 œuvres représentant toutes formes d'animaux. Trois mois et demi de frénésie autour d'un seul thème...

    Sans doute qu'en s'attaquant à cette feuille de papier, en ce début juin 2001, Yves Juhel était loin d'imaginer vers quelle aventure elle le conduirait. Un peu de gouache très diluée pour cette première, et pour figurer le pelage de l'animal, une technique étrange que nous n'avons pu identifier. Peinture griffée, comme passée à la brosse métallique ? Ou crayonnage appliqué sur le fond de couleur ? Difficile à dire. Tout comme il est difficile d'identifier l'animal représenté ici, entre le chien, le mouton, la marmotte ou le ragondin... 

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (144) : vert couvre-chef

    Yves Juhel 703-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 703. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

     Cette œuvre d'Yves Juhel mêlant gouache et encre, et peinte sur papier au format 65x50 appartient à une vaste série d'une trentaine de personnages, commencés pour beaucoup vers la mi-août 2002 et achevés, pour la totalité, entre le 1er et le 8 septembre de cette même année.

    Il s'agit donc là d'une série menée non pas œuvre après œuvre, mais dont toutes les composantes sont créées simultanément, se nourrissant mutuellement. On imagine ainsi l'artiste, pendant quelques semaines, face à toutes ces feuilles étalées devant lui ou punaisées au mur, comme autant de pages d'un livre démembré dont il tenterait de trouver la cohérence en les rédigeant en parallèle.

    Ainsi, si deux dates, les 5 et 7 septembre 2002, sont inscrites au bas de ce portrait, pas moins d'une douzaine des gouaches de cette série portent mention de ce 7 septembre, dont neuf en font la date d'achèvement. C'est par exemple le cas des œuvres numérotées 694 et 717, que nous avons présentées sur ce blog précédemment.

    Un certain nombre des personnages de cette série sont identifiables (militaires, Indiens, portant chapeaux ou plumes, possibles autoportraits,  etc.). Ici, c'est plus compliqué. Les traits sont plus grossiers. Porte-t-il un couvre-chef ? Un turban peut-être ? Ou une coiffure verte ? Un oeil et une oreille se distinguent, à droite. Mais est-il de profil ou de face ? Impossible à savoir. Petite facétie de l'artiste : ce cadre de forme carrée peint à l'intérieur de sa feuille rectangulaire, dont finalement il s'affranchit en en sortant volontairement pour figurer le col de son personnage.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (143) : petite scène d'intérieur

    Yves Juhel 496-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 496. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Cette œuvre, mêlant gouache et encre sur papier, a été peinte le 24 novembre 1993, tout comme "La pluie" (N° 487), déjà présentée ici.

    Elle fait partie d'une petite série de cinq œuvres créées entre le 16 et le 24 novembre, et représentant des petites scènes d'intérieur dans un cadre restreignant l'espace au sein de la feuille de papier. Des feuilles de dimensions variées mais dans des proportions similaires, celle-ci faisant 29,5x25,5.

    Ce cadre fait figure de scène de théâtre, à moins qu'il ne s'agisse d'une fenêtre. Quoi qu'il en soit, celui qui regarde, spectateur ou voyeur, peut y observer divers personnages (ici un couple) évoluant dans leur univers privé. Des personnages grossiers, flous, fantomatiques, mal modelés, tels qu'Yves Juhel aimait les peindre à cette époque (voir par exemple les œuvres N° 357 ou N° 307). 

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (141) : le babouin qui gonfle ses muscles

    yves juhel, art, peintre, peinture, l'œuvre de la semaine, 2001, gouache, encre, fusain, papier, animaux, singe

    N° d'inv. 649. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Entre le 10 et le 14 août 2001, au cœur de sa grande période animalière,  Yves Juhel a peint sept œuvres représentant des singes (peut-être huit, un des animaux n'étant pas vraiment identifiable). La première (N° 319), est une huile en grand format peinte sur trois jours, du 10 au 12 août 2001. Les six (ou sept) autres sont des gouaches sur papier (65x50), toutes peintes le 14 août. Nous avons déjà présenté ici un gorille (N° 385), un mandrill (N° 624), et un babouin (N° 553). Voici donc un autre de ces singes (sans doute un babouin, aussi). Pour le représenter, l'artiste a utilisé la gouache, mais aussi le fusain et l'encre.

    Si l'œuvre est bien datée, en bas à droite, elle n'est en revanche hélas pas signée. Même si son auteur ne fait aucun doute.

    O. D.