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gouache - Page 18

  • L'œuvre de la semaine (129) : l'œil sans fond du cyclope

    Yves Juhel 195-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 195. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Cette semaine, nous présentons un nouvel exemplaire de la série de "cyclopes" peints par Yves Juhel en janvier 2001, première grande galerie de personnages créée par l'artiste et composée d'une vingtaine de portraits. Cette œuvre mêlant gouache et fusain rejoint sur ce blog celles numérotées 191199, 202, et 210. Comme les autres, elle a été peinte sur papier, au format 65,5x50.

    Ici, l'artiste a utilisé le fusain pour les contours et certains organes, comme une oreille. Par vraiment de fond, mais une peinture brune très diluée, avant de passer à un visage où se mêle blanc, gris et noir. Particularité de cette gouache : son trou en son milieu. Volontaire ou pas, il figure parfaitement l'œil unique qui sert de fil conducteur à cette série. En bas à droite, Yves Juhel y a apposé sa signature et une date : janvier 2001.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (126) : un emplumé de 2002

    yves juhel, art, peintre, peinture, l'œuvre de la semaine, gouache, papier, 2002, personnages, plumes

    N° d'inv. 721. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    En août 2002, parallèlement à une série de têtes animalières, Yves Juhel se lance dans une nouvelle galerie de portraits. L'essentiel de cette série est toutefois datée de septembre. Elle se compose d'une trentaine d'œuvres peintes à la gouache (parfois avec quelques traits d'encre) sur papier au format Raisin (65x50).

    Nous avons déjà présenté deux gouaches de cette série, numérotées 692 et 694. Point commun entre toutes, ce petit plumet, que l'on verra réapparaître dans une autre galerie de portraits peinte en 2003. 

    Ici, le visage est rond, lisse, pâle, sans relief, sans yeux. A peine distingue-t-on une oreille qui se dessine. Un peu comme un mannequin servant de support à tout le reste. Et le reste, ici, c'est la coiffure sombre (à moins qu'il ne s'agisse d'un couvre-chef), rehaussée de son plumet délicat, et un col (de veste ?). Le tout sur un fond laissant une marge blanche en bas.

    Dans cette marge, l'artiste a laissé quelques inscriptions : deux séries de dates, montrant que l'œuvre a été peinte en deux temps. D'une part, en bas à droite, avec la signature, les 14, 15 et 16 août 2002; puis, en bas à gauche, les 4 et 5 septembre 2002. 

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (124) : la chèvre derrière sa clôture

    Yves Juhel 676-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 676. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Après les innombrables animaux peints à l'huile en 2001, Yves Juhel passe à la gouache sur papier (en 65x50), tout en conservant le même thème, l'année suivante. Un thème qui se concentre sur un mois, du 27 juillet au 23 août 2002, durant lequel l'artiste va ainsi peindre plus d'une trentaine de "portraits d'animaux" (vaches, moutons, chevaux, chèvres...), sans compter les nombreux travaux préparatoires réalisés au fusain qu'il a laissés. Quelques exemples déjà vus sur ce blog : les œuvres numérotées 172, 384 ou 691.

    Contrairement à la gouache N° 691, ici, pas d'ambiguïté : il s'agit bien d'une tête de chèvre, sans cornes. Les tons sont pâles, tant pour l'animal (un brin rosé) que pour le fond (gris), et contrastent avec deux éléments qui seront récurrents dans cette série : le feuillage (que l'on retrouve par exemple dans l'œuvre N° 568), et la clôture.

    Yves Juhel a laissé sa signature en bas à gauche, et les trois dates auxquelles il a peint cette œuvre, en bas à droite : les 14, 15 et 17 août 2002.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (121) : personnage dans la brume

    Yves Juhel 420-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 420. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Avec cette gouache sur papier (65x50), nous sommes dans la même série que les œuvres inventoriées sous les numéros 431 et 442. A savoir l'ultime série de personnages peints par Yves Juhel dans sa maison de Corse en juillet 2003, soit quelques semaines avant sa mort.

    Des séries de personnages, nous avons déjà vu que, durant sa carrière, l'artiste en avait peintes quelques-unes. Avec celle-ci, les caractéristiques des visages s'estompent de plus en plus. D'ailleurs, est-on certain qu'il s'agit encore d'une figure humaine ? La forme globale est là, et les perles noires (attribut que l'on retrouve dans la gouache qui porte le N° 431) laissent à penser que ce personnage aveugle porte un collier. Mais c'est tout...

    Ici, Yves Juhel a superposé les couches, donnant à l'arrivée une sensation de brume. Son fond saumoné, très travaillé, laisse un cadre blanc sur les pourtours de la feuille. Au cœur, des touches bleu-vert donnent du relief à cette tête, dont le blanc de neige ne fait qu'accentuer la sensation brumeuse. Les perles, d'un noir d'encre, peintes en guise de touche finale, tranchent sur l'ensemble, apparaissant presque comme le seul élément réel de la composition.

    Cette gouache est signée, et datée du 13 juillet 2003.

    O. D.

     

  • L'œuvre de la semaine (118) : un emplumé de 2002

    Yves Juhel 694-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 694. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Parmi les séries de personnages peintes par Yves Juhel, il y a celle de septembre 2002. Une série qui compte une petite quinzaine de spécimens, dont cet exemplaire, et le N° 692. Une fois encore, comme dans d'autres séries, on y retrouve le plumet, plus que jamais visible, presque au milieu du front, et un œil unique. Mais pour le reste, on est assez loin des séries précédentes peintes par l'artiste, avec un trait de peinture assez large, donnant à l'ensemble un aspect de champignon au couvre-chef volumineux. Si l'essentiel a été réalisé ici à la gouache, quelques traits d'encre noire viennent dessiner l'œil et la bouche, à peine esquissés.

    Trois dates apparaissent sous cette gouache : en bas à gauche, le 4 septembre 2002, et en bas à droite, avec la signature, les 5 et 7 septembre 2002. A priori, d'après tout ce que nous avons inventorié jusque-là (et qui porte mention d'une date), il pourrait s'agir de l'une des toutes dernières œuvres peintes par Yves Juhel en 2002.

    O. D.