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gouache - Page 14

  • L'œuvre de la semaine (173) : le cyclope à la crête

    Yves Juhel 192-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 192. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    En janvier 2001, Yves Juhel a peint à la gouache une vingtaine de portraits cyclopéens, sur papier au format Raisin (65x54). Des œuvres dans les tons pastels, un peu ternes, visages flous et lugubres aux traits grossiers, et présentant la particularité d'avoir un seul et unique œil (Voir aussi les gouaches N° 195, 202, 210, 199 et 191). Celui-ci semble affublé d'une crête. La signature est accompagnée de la mention "Janvier 2001", en bas à droite. Mais dans le coin supérieur gauche apparaît une autre inscription, à l'envers, comme si l'artiste avait hésité sur le sens de son œuvre : "5 1 01, Cyclope".

    Cette gouache est encadrée, sous verre. Elle a déjà été présentée au public, dans le cadre d'expositions, au printemps 2013 à Plomelin, dans le Finistère, et de 2013 à 2015 à la Galerie de Bretagne, à Quimper.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (169) : le nu sur carton bleu

    Yves Juhel 489-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 489. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Entre fin 1991 et début 1992, après sa série "sociale" dépeignant des scènes de misère et de solitude, Yves Juhel a beaucoup travaillé sur le corps, laissant de nombreux dessins à l'encre de Chine représentant des morceaux d'anatomie, de pieds et de mains notamment. Une thématique qu'il a déclinée en quelques œuvres, à travers des nus peints et dessinés soit sur toile (Voir le N°82, par exemple), soit sur carton. 

    Bien sûr, on est loin du nu académique. Les corps sont torturés, malaxés, déformés, et ils semblent évoluer dans des paysages extérieurs, urbains. De cette période, il reste quelques toiles en grand format, souvent fragiles, et une poignée d'autres œuvres qui semblent hésiter entre travaux préparatoires et créations abouties.

    Celle-ci a ainsi été dessinée sur un carton bleu, aux dimensions modestes (33x25). Elle mêle l'encre et la gouache : en noir, ce personnage féminin, à droite, dont on distingue la tête, les bras, les seins, les jambes, et le fond du décor; et en rouge et blanc ce qui pourrait s'apparenter à des accessoires (écharpe, bonnet ?), et des éléments du décor, sorte de charpente métallique. 

    Sur le côté gauche, l'artiste a laissé sa signature ainsi qu'une date : le 25 janvier 1992. A  noter que sur toute cette partie gauche, l'œuvre est, hélas, très abîmée. 

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (168) : la chèvre aux reflets rose-orangé

    Yves Juhel 656-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 656. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Plus d'une vingtaine de "portraits" animaliers peints en une dizaine de jours... C'est le défi qu'a relevé Yves Juhel, entre le 13 et le 23 août 2002, alors qu'il se trouvait à Moïta, en Corse. Une vingtaine de gouaches, représentant vaches, ânes, moutons et chèvres (voir la rétrospective), comme celle présentée ici, facilement identifiable avec sa barbichette. Un animal blanc aux reflets rose-orangé, qui fixe l'observateur, se découpe dans un décor de feuilles peint autour du sujet, en deux temps : bleu pâle dans la partie inférieure, et noir dans la partie supérieure.

    Hélas, cette œuvre n'est pas signée. Elle porte en revanche trois dates, en bas à droite : les 14, 15 et 16 août 2002.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (166) : "Le Bavarois"

    Yves Juhel 709-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 709. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    A la fin de l'été 2002, Yves Juhel a franchi une nouvelle étape dans ses séries de portraits peints à la gouache sur papier. De cette période, il a laissé une trentaine d'œuvres, pour l'essentiel rassemblées dans une pochette sur laquelle il a inscrit : "Personnages à plumes, bourgeois, Indiens, militaires. Août/septembre 2002".

    Nous avons déjà vu ici plusieurs gouaches issues de cette série : celles inventoriées sous les N° 703, 694, 717, 721 et 692. Cette dernière a d'ailleurs été peinte le 4 septembre 2002, tout comme ce "Bavarois" que nous présentons cette semaine. Un personnage clairement identifié par l'artiste (en bas à gauche) et qui porte ces fameuses plumes, élément récurrent de la série, et que l'on retrouvera d'ailleurs l'année suivante, dans une ultime galerie de portraits (à voir ici). 

    Les traits de l'homme sont difficiles à distinguer, émergeant de taches lancées sur le papier et encadrées d'une coiffe grossière. Seules finesses, quelques traits d'encre définissant les contours, et un plumet rouge dessiné avec précision, au sommet de la chevelure (ou du couvre-chef). Des plumes qui semblent faire écho à celles, noires et massives, qui pendent sur la joue de ce Bavarois.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (165) : la bête aux yeux pochés

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    N° d'inv. 622. Prix : nous contacter. Photo : O. D. 

     

    Nous sommes là au tout début de la série animalière de l'été 2001. Une série qui compte des dizaines d'œuvres. En ce début du mois de juin (le 7, comme l'indique la date, en bas à gauche), Yves Juhel commence par peindre, sur papier (65,5x50), quelques têtes d'animaux aux couleurs douces, presque pastel, à l'image du N° 632.

    Ici, la composition part clairement d'une grande tache peinte à la gouache, mêlant roses, bruns clairs et bleus. A partir de cette base,  dans la partie supérieure droite, l'artiste a dessiné, à l'encre et au fusain, une tête d'animal, qui pourrait être celle d'un mouton ou d'un chien : deux oreilles, deux yeux tristes, presque pochés, un museau volumineux, la tache de couleur pouvant quant à elle figurer le corps rondouillard de la bête.

    Cette œuvre n'est, hélas, pas signée.

    O. D.