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gouache - Page 19

  • L'œuvre de la semaine (116) : un cyclope de janvier

    yves juhel, art, peintre, peinture, l'œuvre de la semaine, 2001, gouache, papier, fusain, personnage, cyclope

    N° d'inv. 210. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Voici l'un des portraits de personnages cyclopéens peints par Yves Juhel début 2001. Au total, l'artiste a laissé une vingtaine de gouaches sur papier peintes entre janvier et février de cette année-là. Une majorité au format Raisin (65x50), comme par exemple le N° 202 déjà présenté ici. Mais également six œuvres dans un format un peu plus grand, en 76,5x56,5.

    C'est le cas de ce portrait-ci, signé et daté de janvier 2001, en bas à droite. Comme pour l'essentiel de cette série, l'artiste a utilisé le fusain pour brosser assez grossièrement la forme du visage (en général plutôt rond), les oreilles, ainsi que l'œil unique, point commun à tous ces "cyclopes", titre qui apparaît d'ailleurs sur deux œuvres de la série (dont la N° 191). Il s'est ensuite attaché à lui donner chair, à la gouache.

    Cette série préfigure celles qu'Yves Juhel réalisera quelques mois plus tard, en 2002 et 2003, et représentant, toujours à la gouache, d'autres personnages cyclopéens, dont on a pu voir sur ce blog déjà de nombreux échantillons, comme les N° 399, 190 et 692

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (113) : la chèvre au regard triste

    Yves Juhel 691-Photo OD.JPG

    N° dinv. 691. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Nous sommes ici à nouveau dans la frénésie de l'été 2002, lorsqu'Yves Juhel a peint une foule d'animaux. Au cœur du mois d'août, le 13, comme indiqué en haut à droite, juste à côté de la corne grise.

    Mais que veut exprimer cette chèvre, avec son regard désabusé, voire triste ? Une humeur rehaussée par la composition de cette œuvre. En effet, contrairement à tous les autres "portraits" d'animaux peints durant cette période, ici, les contours sont particulièrement flous. La gouache, très diluée, a dans un premier temps donné la forme globale. Une gouache qui s'est en outre dispersée, éclatée, rayonnant autour de l'animal, comme autant de poils laineux.

    Sans les deux cornes grises, difficile de dire, à ce stade, à quel animal on a affaire. Comme si l'artiste avait lui-même hésité un temps. Quelques traits à l'encre, deux oreilles amples, un fin museau et deux petits yeux, lèveront finalement tout doute. 

    A noter que cette œuvre, peinte sur papier (65,5x50) n'est, hélas, pas signée. 

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (111) : un portrait parmi tant d'autres

    Yves Juhel 417-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 417. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Mais quel est donc ce personnage qu'Yves Juhel a peint près d'une soixantaine de fois, entre mars et juillet 2003 ? Toujours ce plumet au côté... Encore cet oeil unique, qui apparaît ici sur le bleu du visage... Et puis cette forme de 2... C'est maintenant le dixième portrait de cette série que nous présentons sur ce blog (voir, entre autres, les N° 373, 407 ou 411), et toujours le même mystère...

    Tous ont été peints à la gouache, sur papier au format Raisin (65x50), et la série propose une extraordinaire diversité de nuances, de variations, d'approches, tout en maintenant une ligne claire aux formes et accessoires récurrents. Pour cet exemplaire, pas de signature de l'artiste, mais plusieurs dates, s'entrecroisant avec celles de nombreuses autres oeuvres, et donc rappelant qu'Yves se plaisait à laisser une œuvre de côté et à y revenir quelques jours, voire quelques semaines plus tard, même pour des gouaches. Celle-ci est ainsi datée des 18, 21 et 22 mai 2003, puis du 25 juin de la même année.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (109) : quel âne !

    Yves Juhel 679-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 679. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Comme durant les beaux mois de 2001, Yves Juhel a peint énormément d'animaux pendant l'été 2002. Un production qui s'est toutefois concentrée sur un seul mois. En effet, l'artiste n'a, à notre connaissance et en l'état actuel de notre inventaire, laissé aucune œuvre datée entre le 22 septembre 2001 et le 27 juillet 2002. Gros passage à vide ? Oeuvres détruites ? Etat lacunaire de nos recherches ? Difficile à dire... Toujours est-il qu'à compter du 27 juillet, et jusqu'au 23 août, il a laissé une cinquantaine de peintures à la gouache et de dessins au fusain, représentant essentiellement des "portraits" d'animaux. Et dans toute cette série, pas moins d'une douzaine de gouaches portent la mention du 16 août 2002. 

    C'est le cas de cette gouache sur papier (65,5x50) représentant un âne, peint donc exactement au même moment que deux autres œuvres déjà présentées ici, la N° 568 (peinte les 14, 15 et 16), et la N° 384 (peinte les 16 et 19). Pour cet âne bleu de face qui regarde l'observateur d'un air un brin suspicieux, une seule date : celle du 16 8 02, journée particulièrement féconde dans l'œuvre de l'artiste.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (107) : un cochon aux yeux pochés

    Yves Juhel 628-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 628. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Encore un des représentants du vaste bestiaire peint par Yves Juhel durant l'été 2001. Cette fois, il s'agit d'un cochon à la mine un peu déconfite, avec ce qui pourrait s'apparenter à deux yeux au beurre noir.

    Si l'animal a été peint à la gouache, quelques traits de fusain apparaissent, l'artiste ayant jeté sur le papier (50x65,5) quelques contours avant de lui donner chair. Etonnement, les coulures laissent à penser qu'Yves a abordé cette œuvre dans deux sens.

    Autre chose intrigante : la double date, en bas à gauche. Si celle du "10 8 01" (10 août 2001) ne semble faire aucun doute, les chiffres suivants, en noir ("10 9 8") nous ont longtemps laissé perplexe. La lumière est venue en tournant cette gouache dans le sens des coulures allant le vers le haut. Et là, une seconde date est apparue : le 8 juin 2001 ("8 6 01").

    Nous sommes donc là face à une œuvre assez inédite d'Yves Juhel : une gouache travaillée en deux temps bien distincts (ce que nous ne connaissions jusque-là que pour ses huiles). D'abord en juin dans un sens puis, après avoir dormi plusieurs semaines dans un coin, elle a été reprise dans l'autre sens en août, donnant vie à ce cochon aux yeux pochés.

    O. D.