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Personnages - Page 4

  • L'œuvre de la semaine (288) : portrait sombre et halo blanc

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    N° d'inv. 387. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Cinq œuvres d'Yves Juhel sont datées du 24 novembre 1993. Toutes jouent sur les contrastes entre noir et rouge-bordeaux, parfois blanc aussi. Trois d'entre elles représentent des scènes de vie renvoyant plus à des émotions, à des sentiments sombres, qu'à des représentations figuratives (N° 487 et 496). Le deux autres représentent d'étranges personnages, à l'image de nombre de ceux qui accompagnent l'artiste, dans ce qu'il peint à cette époque.

    Ici, le personnage est monolithique, fantomatique, presque lugubre et inquiétant, surmonté d'une tête surdimensionnée. Il est entouré d'un halo de brouillard blanc, amplifiant plus encore les contrastes, sur ce support de papier cartonné léger de couleur gris bleuté. Une feuille de petit format (25,5x20,5) abîmée et présentant des traces d'humidité  sur son côté gauche.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (281) : César souriant

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    N° d'inv. 409. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Retour à l'ultime série peinte par Yves Juhel, en 2003. Une galerie de portraits, à la gouache sur papier au format 65x50, comptant près de 70 œuvres réalisées sur trois périodes.

    Celle-ci appartient à la première sous-série, peinte en mars, qui réunit 27 de ces gouaches. Les contours du personnage se réduisent à un ovale et deux lignes, esquissés en de multiples coups de pinceau très fins, en bleu et noir. Un seul œil, une bouche, et pourtant voici notre visage plus expressif que beaucoup d'autres, évoquant un grand sourire.

    Les plumes, élément récurrent de la série, sont bien là. Mais alors qu'elles sont la plupart du temps agencées en plumets verticaux, ici elles semblent former comme une couronne, de chaque côté d'une calvitie, à l'image de lauriers tressés sur une auguste tête césarienne. Ce portrait se distingue sur un fond aux nuances saumon et aux reflets bleutés.

    Cette gouache porte la date du 22 mars 2003, sous la signature de l'artiste. Une seule date, mais commune à de nombreuses autres œuvres de la série. Cinq d'entre elles ont ainsi été achevée ce même 22 mars.

    O. D.

     

  • L'œuvre de la semaine (279) : "Déshydratation"

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    N° d'inv. 830. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    La collection des œuvres d'Yves Juhel débute en 1988. Trois tableaux de cette année décisive, dans la carrière du peintre, nous sont parvenus (voir les N° 723 et 831). Avec une unité thématique : celle de la misère, de la souffrance, de la mort frappant en des lieux dramatiquement touchés par la sécheresse.

    De cette série de trois, voici la plus ancienne, datant de juin 1988. Une huile sur toile de 81x65 s'inspirant librement, comme celle inventoriée sous le N° 831, d'un cliché du célèbre photographe franco-brésilien Sebastião Salgado. 

     

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    Photo Sebastião Salgado - Copyright Sebastião Salgado - Amazonas Images

     

    Cette photo a été prise quelques années auparavant, en 1985, au Mali. Yves Juhel en a repris l'attitude, la posture, ces mains disproportionnées tenant cette tête, ce visage exprimant une extrême lassitude, le drapé du tissu couvrant cette personne. Dans sa toile, il a replacé le personnage dans un contexte plus onirique. Le lit (d'hôpital ?) qui semble apparaître en arrière-plan de la photo a disparu. Cette femme semble émerger, tel un esprit, du pied d'une montagne. Surtout, le peintre offre sa libre interprétation chromatique de la scène, se libérant du noir et blanc puissant de l'œuvre originale, pour proposer ses propres nuances, ses propres contrastes : le teint vert olive, le tissu bleu, la montagne mêlant pourpre, bordeaux et noir, et le ciel torturé, à la fois sombre et flamboyant.

    Il s'agit bien là d'une œuvre de jeunesse d'Yves Juhel. Un tableau peint alors qu'il n'a pas atteint les sommets de son art et qu'il ne s'est pas encore totalement libéré. Mais il l'a considéré comme suffisamment abouti pour le présenter, avec un autre de la série, dans une exposition de peintres amateurs à l'espace Marcel-Chauzy, à Bondy, non loin du domicile familial où il a installé son tout premier atelier. 

    Cette toile est signée et porte la date à laquelle elle a été peinte. Au verso, outre l'adresse de l'artiste figurent son titre, "Déshydratation", et la mention "Chauzy", en écho au lieu où elle fut exposée.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (274) : personnage emplumé

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    N° d'inv. 705. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Entre août et septembre 2002, après avoir achevé sa série de portraits animaliers, Yves Juhel se lance dans une autre galerie comptant une trentaine de portraits, humains, cette fois. Tous sont peints à la gouache, sur papier au format 65x50. Il y a là quelques œuvres pouvant s'apparenter à des autoportraits, et une grosse série de personnages affublés, pour beaucoup, de plumes.

    C'est le cas de l'œuvre présentée cette semaine. Un drôle de portrait masqué sous des traces jaune, blanche et mauve pâle. Les plumes sont en revanche très présentes, encadrant cette figure à la trame très anguleuse. 

    Plusieurs dates apparaissent au verso, à côté de la signature de l'artiste : les 4, 5 et 7 septembre 2002. Une période particulièrement prolifique pour Yves Juhel. La seule date du 7 septembre apparaît sur une douzaine de gouaches, neuf d'entre elles étant achevées ce jour-là.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (273) : la femme rouge

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    N° d'inv. 365. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    C'est une des premières séries d'Yves Juhel. De fin 1991 au mois de mars 1992, l'artiste peint une dizaine de tableaux représentant des femmes nues. Toujours beaucoup de mouvement, de liberté, de matière, dans sa manière de représenter corps, visages, attitudes.

    Cette huile sur toile, peinte en 116x89, est datée de mars 1992, comme indiqué en haut à gauche avec la signature du peintre, le tout étant gravé dans la peinture, presque invisible, en blanc sur blanc. Au verso, seule la la signature de l'artiste a été inscrite. 

    Ce tableau est à rapprocher des autres de la série que nous avons déjà présentés ici et inventoriés sous les numéros 838, 835, 847 et 82.

    O. D.