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Huiles - Page 7

  • L'œuvre de la semaine (273) : la femme rouge

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    N° d'inv. 365. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    C'est une des premières séries d'Yves Juhel. De fin 1991 au mois de mars 1992, l'artiste peint une dizaine de tableaux représentant des femmes nues. Toujours beaucoup de mouvement, de liberté, de matière, dans sa manière de représenter corps, visages, attitudes.

    Cette huile sur toile, peinte en 116x89, est datée de mars 1992, comme indiqué en haut à gauche avec la signature du peintre, le tout étant gravé dans la peinture, presque invisible, en blanc sur blanc. Au verso, seule la la signature de l'artiste a été inscrite. 

    Ce tableau est à rapprocher des autres de la série que nous avons déjà présentés ici et inventoriés sous les numéros 838, 835, 847 et 82.

    O. D. 

  • L'œuvre de la semaine (272) : une grosse tête et de grands yeux

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    N° d'inv. 164. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Mais d'où viennent ces étranges personnages peints par Yves Juhel au milieu des années 1990 ? Où a-t-il été chercher ces êtres à grosse à tête à à grands yeux, aliens aux corps informes que l'artiste va décliner en gouaches, en dessins et en huiles, entre fin 1993 et 1995, voire 1996 ? Une trentaine d'œuvres, de factures assez différentes, nous sont ainsi parvenues. Parmi lesquelles sept huiles portant le millésime 1994, comme celle que nous présentons ici. Une année qui figure au recto, avec la signature de l'artiste, gravée dans la peinture, en haut à gauche, mais également inscrite au verso.

    Le personnages fait écho à d'autres toiles que nous avons déjà présentées ici, répertoriées sous les numéros 307 et 160. Il peut renvoyer aussi à une autre série peinte à la même époque, celle des arbres flamboyants, à la silhouette proche de ces êtres fantômatiques.

    Ici, les couches de peinture se superposent, donnant au tableau un volume important. La matière est gravée, maltraitée, scarifiée. L'artiste ne joue pas qu'avec la surface de la toile, en 42x30. Il peint en trois dimensions. 

    O. D.

     

  • L'œuvre de la semaine (271) : le cheval à la bride

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    N° d'inv. 298. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Le bestiaire d'Yves Juhel compte plusieurs séries, peintes sur plusieurs périodes. L'une des plus riches est constituée des 55 huiles sur toile réalisées entre juillet et septembre 2001. Un été pour lequel près de 150 œuvres sont répertoriées au total.

    Sur le mois de septembre (qui clôt cette année 2001, pour ce qui est des créations d'Yves Juhel), les tableaux se multiplient, les dates se mêlent et se croisent, montrant que l'artiste menait plusieurs travaux de front, dans les formats les plus variés, commençant une toile ici, achevant une autre là, tout en apportant une touche à d'autres encore. Ce cheval (ou cet âne), avec sa bride, porte deux dates, au verso, à côté de la signature du peintre : les 14 et 17 septembre 2001. De par sa dimension (100x74), la composition et les couleurs, ce tableau est très proche du N°360, représentant lui aussi un cheval, et daté des 14, 18 et 22 septembre.

    Le 17 septembre est également la date d'achèvement de plusieurs autres tableaux, comme les N°137, 42 et 34. Œuvres animalières aussi, elles en sont assez éloignées par le style, qui n'en reste pas moins très spontané et libéré. Ici, contours, crinière et bride semblent dessinés dans un même trait noir, et comme souvent, fond et couleurs du sujet évoluent et se mêlent en taches diluées, brossées ou grossièrement peintes au pinceau.

    A noter que si les animaux représentés durant cette période sont d'une grande variété, les équidés (chevaux, ânes, zèbres...) occupent une large place dans ce vaste bestiaire.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (270) : deux fruits pourris

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    N° d'inv. 86. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Parmi la vingtaine de toiles de toutes dimensions représentant des fruits dans les états les plus variés, la plupart datent de 1997, avec des prolongements en 1998 et 1999. Certaines ne portent toutefois aucune mention de date, ni même de signature, comme celle que nous présentons cette semaine. Mais aucun doute : elle fait partie de cette série et nous ne pensons guère nous tromper en assurant qu'elle a été peinte elle aussi en 1997.

    Son format : 33,5 x 55,5. Les deux fruits qui y sont représentés sont difficilement identifiables. Sur fond en nuance d'ocre et de beige, ils sont en contraste, entre la blancheur verdâtre rehaussée de beaucoup de matière de l'un et la noirceur sans relief de l'autre. Peut-être des citrons ayant depuis longtemps été atteints par la pourriture et les moisissures ? Pas impossible... Yves Juhel aimait aussi représenter ces natures plus que mortes, dans leur état de décomposition avancée. 

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (266) : la mort du tigre ?

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    N° d'inv. 40. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Le grand bestiaire d'Yves Juhel rassemble une grande diversité d'animaux : sauvages ou domestiques; insectes, poissons, oiseaux, mammifères; familiers de nos latitudes ou évoluant sous d'autres cieux... Avec quelques belles séries, et des récurrences. 

    La période faste en la matière, c'est l'été 2001. Des dessins au fusain en juin, puis des gouaches, et de nombreuses huiles, dont certaines débutées dès 2000 mais que l'artiste va achever durant cet été sauvage. Dans ce foisonnement animalier, Yves Juhel peint, en août, une poignée de tigres. Une gouache d'abord, le 14. Puis quelques huiles. Celle-ci, non signée, date du 20, comme indiqué au verso de l'œuvre. Tout comme la N° 28, un tigre couché. Une autre (N° 37) est datée du lendemain, le 21 août 2001.

    Les formats sont réduits, souvent atypiques, comme cette toile en 27x46. Difficile d'interpréter ici l'attitude et la posture de l'animal, dont la partie antérieure s'estompe hors du cadre. Exprime-t-il un contentement ? Est-il endormi ? Est-il en souffrance ? Est-il mort, comme semblent le suggérer ces rayures qui paraissent suivre la ligne des côtes décharnées, soulignant le squelette du félin ? Pas de réponse, à ces questions...

    O. D.