Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Huiles - Page 11

  • L'œuvre de la semaine (231) : paysage de strates sombres

    Vignette 120.jpg

    N° d'inv. 120. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    De 1996 à 2001, l'œuvre d'Yves Juhel est jalonnée de séries de paysages, peints à l'huile, sur des toiles de petites dimensions. Début 1997, il peint ainsi cinq tableaux, au format 24x16, représentant des strates horizontales, pouvant s'apparenter à des labours en hiver. Des toiles qui ne sont hélas pas signées.

    Après celles inventoriées sous les numéros 110 et 112, datant de février, en voici une troisième, tirée de cette série, et datant quant à elle du 11 mars 1997. Si, dans les deux autres, le ciel semble encore flamboyer un peu, ici, il est très sombre, voire nocturne, et tranche avec un paysage de gris plus clairs. Mais est-ce vraiment un paysage ? Impossible à savoir...

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (229) : une poire

    Vignette 829.jpg

    N° d'inv. 829. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Peinte pour l'essentiel en 1997, avec quelques œuvres ultérieures, finalisées en 1998 et 1999, la série des fruits d'Yves Juhel compte une grosse vingtaine d'exemplaires. Une série que l'on peut retrouver en cliquant ici. A l'unité ou en grappe... En grand ou en petit format... Cette série est d'une très grande diversité.

    Comme pour beaucoup, l'unique inscription qui apparaît au recto de cette huile sur toile est la signature de l'artiste, suivie de la seule année de 1997. Au dos, Yves Juhel a indiqué un titre : une poire. Les dimensions de ce tableau sont de 35x27. la toile a été encadrée par l'artiste : un cadre en bois de 45x37. 

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (227) : la femme aux cheveux rouges

    Vignette 835.jpg

    N° d'inv. 835. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    A la fin de l'année 1991 et en 1992, Yves Juhel travaille sur le corps. Il le forme et le déforme, le sculpte sur la toile ou sur le papier, le met en mouvement... Dans ce contexte, il peint (ou du moins, il a laissé...) une dizaine de tableaux représentant des femmes, pour la plupart nues, à l'image de la toile N° 82.

    La chevelure est d'un rouge flamboyant, tout comme une partie de son visage aux yeux grands ouverts : cette femme, dont on ne distingue pas les bras et qui fait face au peintre, nue, est présentée en buste. Un corps d'un blanc froid et bleuté, comme peut l'être le fond sur lequel elle évolue, lui-même d'un bleu glacial aux reflets blancs.

    Cette toile mesure 116x89, et est présentée dans un cadre en bois, sans doute réalisé par l'artiste et très abîmé, de 118x90. Dans le coin supérieur gauche, Yves Juhel a gravé son nom dans la peinture, ainsi qu'une date, le 13 mars 1992. Au verso, il a indiqué son nom et son adresse, ainsi que d'autres inscriptions, rayées et recouvertes.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (226) : des fleurs dans un nuage bleuté

    Vignette 340.jpg

    N° d'inv. 340. Prix : nous contacter. Photo Pierre Juhel

     

    La série des bouquets éclatés d'Yves Juhel commence en avril 2000. Beaucoup de ces œuvres sont peintes en août de cette même année. Puis il y revient de temps en temps, non sans peindre quelques petits paysages en septembre, d'autres en moyen format en novembre, avant de passer à la gouache et au fusain, sur ses cyclopes, en janvier 2001. Ses derniers grands bouquets, souvent commencés quelques mois plus tôt, l'artiste les achève en mars et avril 2001. Un rythme qui est le signe d'une grande liberté de travail, Yves Juhel disposant à cette époque de suffisamment d'espace pour commencer des œuvres de grand format, les garder à portée de regard et de main, et y revenir à de multiples reprises. 

    Le tableau présenté cette semaine s'inscrit totalement dans cette série, dans cette période, et dans cet état d'esprit. Au dos de la toile figurent pas moins d'une douzaine de dates : 6, 10, 11, 15, 19 et 20 août 2000; 4 et 7 octobre 2000; 12 novembre 2000; et enfin 3, 4 et 6 mars 2001. Soit sept mois au total entre la première et la dernière intervention mentionnées par l'artiste. Avec, comme à l'accoutumée, un travail d'une grande finesse réalisée sur le fond, et des apports progressifs superposant les couches et donnant tout son relief à l'œuvre.

    On est bien encore ici dans la série des bouquets éclatés, même si les fleurs sont peu nombreuses et très dispersées dans une sorte de nuage d'un bleu ciel très pâle. Le pot est posé sur le rebord d'un meuble. Deux éléments dont la géométrie tranche avec la nébuleuse qui l'entoure, comme une fumée s'échappant d'un chaudron bouillonnant. 

    Cette huile sur toile, de forme carrée comme la plupart des autres de la série, a été peinte au format 150x150.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (224) : un bouquet de fruits

    Vignette 828.jpg

    N° d'inv. 828. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Avec l'œuvre présentée cette semaine, nous sommes à la frontière entre deux séries : celle des bouquets en pots, et celle des fruits. Cette huile de taille assez grande (un carré de 100x100) a été peinte sur papier marouflé sur toile, ce qui est assez rare, dans l'œuvre d'Yves Juhel.

    Outre l'année qui figure au recto, à côté de la signature de l'artiste, elle en compte deux autres au verso : décembre 1998 et janvier 1999. Une période qui, justement, correspond à une jointure entre ces deux séries. De celle des bouquets (voir la rétrospective ici), on retrouve bien sûr le pot, mais aussi une sorte de flou général, une brume semblant masquer le fond dont se détachent toutes ces sphères blanches. Ce fond se décline en deux parties : un cadre plus clair et, à une dizaine de centimètres des bords, une sorte de nuage jaune, englobant le sujet principal. Tout autour volent ce qui pourrait être des petites feuilles, elles aussi voilées par le brouillard.

    De la série des fruits (série à voir ici), cette huile possède les mêmes rondeurs, ainsi que l'agencement général de la toile, accumulation de formes charnues presque indépendantes les unes des autres, même si ici, elles sont unies par de fines tiges blanches. Un agencement identique à celui de la toile inventoriée sous le N° 339, par exemple, et qui a été peinte exactement à la même période, avec ce titre laissé par Yves Juhel : "fruits".

    Ici encore, chaque boule porte un minuscule point jaune. Cœur de la fleur ? Style ou pédoncule du fruit ? Sur ce point aussi, l'artiste laisse planer l'ambiguïté. 

    O. D.