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toile - Page 17

  • L'œuvre de la semaine (158) : pichet et pot

    Yves Juhel 94-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 94. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Mars 2001 est une période de transition pour Yves Juhel. En ce mois entre deux saisons, l'artiste achève diverses créations. Bouquets éclatés, paysages de grands et de moyens formats, visages... Son pinceau se pose alors sur des œuvres très variées. Et parmi elles, une sorte d'extra-terrestre, unique dans l'ensemble de ses créations.

    Son titre est inscrit au dos : "Pichet et pot". Les deux objets, côte à côte,  dans les tons mauves et violets, se détachent difficilement d'une sorte de brume épaisse, vapeur poisseuse et collante.

    Seule mention de date, au verso de cette huile sur toile : le mois de mars 2001. Il s'agit d'un tableau de petit format (27x35), encadré par l'artiste (37x45). Ni avant, ni après, nous ne retrouverons d'œuvre équivalente à celle-ci. A moins qu'il ne s'agisse d'un écho à ces vases quasi invisibles qui apparaissent dans certaines toiles représentant des bouquets de grande dimension.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (157) : forêt primaire

    yves juhel, art, peintre, peinture, l'œuvre de la semaine, huile, toile, 1994, arbre

    N° d'inv. 310. Prix : nous contacter. Photo : Pierre Juhel

     

    Entre 1992 et 1995, Yves Juhel explore différentes facettes de la nature humaine, à travers d'étranges personnages à grosse tête. Dans le même temps, il peint des arbres. Entre feuillage dense et tête disproportionnée d'une part, et entre tronc et buste monolithique d'autre part, d'évidentes similitudes visuelles apparaissent dans ces deux thèmes.

    Dans ce tableau de grand format (190x170), deux arbres dominent une colline verte. Leurs feuillages aux couleurs primaires (l'un jaune, l'autre rouge) se détachent sur un ciel d'un bleu qui vire à la nuit.

    Si l'essentiel de cette toile, peinte à l'huile, a été composé en 1992 (de nombreuses dates sont inscrites au dos : 28 juin, 11 et 16 septembre, 2, 5 et 11 octobre 1992), l'artiste s'est remis à l'ouvrage plusieurs mois plus tard, avec une inscription d'octobre 1994. L'année 1994 est d'ailleurs gravée dans la peinture, au recto, en bas à gauche, à côté de la signature.

    Cette œuvre est à rapprocher d'autres arbres peints à la même période. Des petits formats, comme le N° 151, datant de 1995. Mais aussi et surtout le N° 309, tableau de grand format peint entre septembre 1993 et mai 1995.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (156) : le cheval gris

    Yves Juhel 34-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 34. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    2001, l'année des animaux de toutes tailles, de tous poils... Pour la seule date du 17 septembre, pas moins de cinq huiles sur toile sont référencées comme achevées ce jour-là. Nous avons déjà présenté ici une chèvre-bouquetin (N° 137) et un zèbre (N° 42). Voici un autre équidé indéterminé (mule ou cheval ?) qui présente la particularité d'avoir été peint, comme la toile N° 137, dans des tons gris et noirs, comme si l'artiste avait travaillé sur la même palette, dans un même élan. Mais ici, Yves Juhel semble jouer sur la légèreté. Les contours de l'animal sont flous. Il n'en a peint que la tête, comme détachée du reste. Les oreilles semblent flotter, et leurs contours d'un blanc-beige, tout comme la partie inférieure de la tête, autour des naseaux et de la bouche, amplifient cette sensation de légèreté brumeuse.

    Ce tableau a été peint en format moyen (55x33). La date a été inscrite au verso. Mais aucune signature de l'artiste n'apparaît. Hélas...

    O. D.

     

  • L'œuvre de la semaine (154) : misère et solitude

    Yves Juhel 366-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 366. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Toutes les premières œuvres d'Yves Juhel qui nous sont parvenues, tableaux et dessins, datant des années 1987 à 1991, abordent des thèmes sombres, que ce soit la misère, la souffrance, la solitude, l'alcoolisme, la faim. Et toutes portent la même griffe, inscrite au verso : "Y. Juhel", suivie d'une année.

    C'est le cas de la série de sept tableaux peints en 1990, dont fait partie cette toile. Une œuvre de jeunesse (Yves a alors 21 ans), qui reprend certains codes de deux tableaux déjà présentés ici, numérotés 338 et 464 : le corps extrêmement affaibli, sur lequel gagne une ombre menaçante. Ici, l'ombre est un mur, d'où se détache, encore plus sombre, le haut du corps, adossé à la paroi verticale. Au-delà de ce mur, la lumière semble aveuglante, brûlante, insupportable. Et les deux jambes maigres du personnage se distinguent dans cette lumière, dont les rayons dissipent, dissolvent, éblouissent, jusqu'à en faire disparaître les pieds. Ce personnage a-t-il trouvé là une ombre fraîche et réconfortante ? Ou attend-il que la mort vienne l'engloutir ? La noirceur des œuvres d'Yves Juhel à cette époque me conduirait à m'orienter vers la seconde option. 

    A noter que cette huile sur toile a été peinte dans un format moyen, en 97x130.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (153) : sculpté sur la toile

    yves juhel, art, peintre, peinture, l'œuvre de la semaine, huile, toile, sans date, personnage

    N° d'inv. 153. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Une fois n'est pas coutume, nous présentons cette semaine une œuvre d'Yves Juhel qui n'est ni datée, ni signée. L'artiste en a ainsi laissé de très nombreuses, sur lesquelles il n'a pas apposé sa griffe, ni indiqué de date. Et si, pour la plupart, il s'agit de travaux préparatoires, d'œuvres inachevées, de fonds oubliés, certains tableaux finis sont aussi concernés. 

    Celui-ci fait partie d'une série de sept huiles sur toile de petites dimensions (24,5x16), ceintes d'un galon noir, et dont les autres œuvres indiquent qu'elle a été réalisée entre 1994 et 1996. Un éventail de dates étonnamment large d'ailleurs, pour une si petite série. C'est ainsi le cas de deux tableaux que nous avons déjà présentés sur ce blog, inventoriés sous le N°154 et le N°158.

    En ce milieu des années 90, Yves Juhel explore un étrange univers composé d'inquiétants personnages à grosse tête. Il développe le thème dans plusieurs séries. Celle-ci a la particularité de jouer avec la matière et les reliefs, dans une ambiance très sombre. Ainsi, dans ce tableau, le fond est d'un noir profond, et d'un corps brun et informe se détache cette tête disproportionnée, dont les traits sont moins peints que sculptés par les épaisses couches de matière. Les orbites, le nez et les pommettes se détachent assez nettement, lui donnant, mais en plus rond, un petit air de moaï de l'île de Pâques.

    O. D.