Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

peintre - Page 34

  • L'œuvre de la semaine (178) : le tigre au traits dilués

    Yves Juhel 627-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 627. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Ce tigre a été peint en deux temps, le 4 et le 10 juin 2001. Yves Juhel avait déjà commencé à peindre quelques animaux au début de cette même année. De même, certaines de ses huiles animalières ont été commencées dès 2000 (voir, par exemple, celles numérotées 7 et 335) avant d'être achevées des mois plus tard. Mais cette œuvre mêlant gouache et encre sur papier (65,5x50) fait partie de celles qui ont vraiment lancé son bestiaire, composé de dizaines de réalisations peintes durant cet été 2001. A l'image de celles inventoriées sous les numéros 622 et 632, en juin et juillet, l'essentiel du bestiaire est composé de gouaches. Ce n'est que plus tard, durant cet été, que l'artiste finalisera ses huiles.

    C'est ici son premier tigre, mais pas son dernier. Plusieurs autres seront peints un peu plus tard, que ce soit à la gouache (N° 575) ou à l'huile sur toile (N° 28 et 37, par exemple).

    La double date, qui figure en bas à droite avec la signature, ne laisse que peu de doute sur la manière dont l'artiste a composé cette œuvre : le 4 juin (date en noir), les parties les plus sombres de l'animal, rayures, oreilles, etc.; et le 10 (inscription en rouge, de même que la signature finale), la couleur et la forme générale du félin, estompant ou diluant certains traits réalisés le 4.

    O. D.

     

  • Son œuvre dans les collections privées (20) : soirée caniculaire

    Yves Juhel 184-Photo PJ.jpg

    N° d'inv. 184. Collection privée. Photo : Pierre Juhel

     

    Cette petite huile sur toile (16x24) a été achetée par un particulier auprès de la Galerie de Bretagne, à Quimper (29), à la fin de l'année 2017. Elle fait partie d'une petite série de trois tableaux encadrés qui furent exposés à  Plomelin (29), en 2013.

    Entre 1996 et 2001, Yves Juhel a peint plusieurs vagues de paysages de petite dimension. Si celle-ci ne présente ni signature, ni date apparente, sa réalisation peut être estimée à septembre 2000. A cette époque, l'artiste a en effet ainsi peint quelques petits tableaux, dans les tons jaunes, à l'image de celui portant le N° 104, et daté du 5 septembre. Autre indice, Yves Juhel a lui-même photographié cette toile, qui apparait sur une diapositive datant du 10 septembre de cette même année.

    Ici, le sol et la végétation semblent brûler et souffrir de la canicule. Déjà pourtant, l'horizon parait s'assombrir et le ciel se roser, comme un soir d'été torride. 

    L'œuvre a été encadrée (cadre peint en gris, de 19,5x27,5) par l'artiste et le fond, en contreplaqué, masque de possibles indications et signature. 

    O. D.

     

    yves juhel,art,peintre,peinture,collection privée,2000,huile,toile,paysage

  • L'œuvre de la semaine (177) : deuxième "visage apocalyptique"

    Yves Juhel 348-Photo PJ.JPG

    N° d'inv. 348. Prix : nous contacter. Photo : Pierre Juhel

     

    Du mois de mars 1994, Yves Juhel n'a laissé que neuf œuvres. Neuf huiles sur toile, formant un ensemble cohérent de "personnages" aux traits explosés, "visages" tout en reliefs, en amas et en coulures, mêlant le bleu, le vert, le jaune et le blanc, au milieu d'une toile immaculée.

    Ces neuf tableaux de dimensions moyennes (55x46) présentent la particularité d'avoir été peints comme un tout inséparable. L'artiste a inscrit, au dos de chacun, une mention indiquant sa place dans l'ensemble. Le 1H est ainsi supposé se trouver en haut à gauche (voir le N° d'inv. 347, présenté sur ce blog il y a un an). Puis vient le 2H, que nous présentons cette semaine. Suit le 3H, avant de commencer un nouvelle ligne (1M, comme "milieu"; 2M; etc.).

    La plupart de ces toiles sont signées, au dos, et toutes portent la date de mars 1994. Elles ont toutefois beaucoup souffert des aléas du temps (toile sale, traces d'humidité), et nécessiteraient une restauration.

    O. D.

     

     

     

  • L'œuvre de la semaine (176) : papillon vert

    Yves Juhel 619-Photo OD.JPG

    N° d'inv. 619. Prix : nous contacter. Photo : O. D.

     

    Voici l'un des 19 papillons peints par Yves Juhel du 1er au 13 juillet 2001. Une belle série, légère et colorée, au cœur de son bestiaire. Nous avons ainsi déjà vu les œuvres numérotées 537, 541, 543, 545 et 548. Voici le 619, mêlant fusain et gouache, toujours sur papier au format 65x50. Une gouache d'un vert vif dans la partie supérieure des ailes, et qui s'aquarelle progressivement dans la partie inférieure.

    Cette œuvre est signée et datée du 2 juillet 2001, inscription que l'auteur s'est amusé à marquer entre les antennes de l'insecte. Au verso, seul un nombre, incompréhensible et écrit à l'envers, apparaît : 21.

    O. D.

  • L'œuvre de la semaine (175) : terre de feu

    Yves Juhel 325-Photo PJ.JPG

    N° d'inv. 325. Prix : nous contacter. Photo : Pierre Juhel

     

    Entre 1999 et 2001, Yves Juhel a peint une série de paysages sur des toiles de grand format (ici, 180x180). Et pour certains, le travail s'est échelonné sur plusieurs semaines. C'est le cas avec ce paysage de feu, avec sa terre rouge braise et ce ciel de flammes ardentes. Comme en témoignent les différentes dates inscrites au dos de la toile, ce travail a été commencé le 23 juillet 2000. Il s'est poursuivi sur quelques semaines d'été, les 28 juillet, puis les 6 et 7 août, avant une longue pause, la dernière date apparaissant étant le 15 mars 2001. A ce titre, elle fait écho à une autre toile présentée ici, la N° 331, elle aussi commencée en 2000 et achevée en mars 2001. Par son thème, elle est également à rapprocher de la toile N° 76, intitulée "Après l'incendie", présentant une terre calcinée, mais toutefois peinte antérieurement, de novembre 1999 à janvier 2000.

    Hélas, cette toile n'est pas signée. Elle présente cependant au verso la mention "A vernir", laissant entendre que l'artiste n'a pas effectué les finitions qu'il désirait réaliser.

    O. D.